La Raison Doit Prendre Les Devants Kant

d’autres Lumières… © 1997 Normand Lacharité Dépôt légal: 2 e trimestre 1997. Ouvrage reproduit et relié par les Services de reprographie de l’Université du Québec à Montréal. Avant-propos À trois reprises, j’ai donné le cours Phi-4013 Kant — c’est un cours régulier de 45 h, donné en une session — à des étudiants du baccalauréat en philosophie de l’Université du Québec à Montréal. Le présent ouvrage reproduit les notes progressivement élaborées au cours de cet enseignement, ainsi que

est « le total résultant de l'association d'un signifiant et d'un signifié », c'est-à-dire d'une « image acoustique » et d'un « concept ». Par exemple, le mot sœur est un signifiant de la langue dite le « français ». Lorsque ce signe est prononcé devant un sujet parlant le français, ce dernier perçoit la succession de sons s-ö-r, c'est-à-dire un ensemble sonore, et à cette perception associe immédiatement un concept, l'idée de sœur. - Signal : c'est définit par Benveniste comme « un fait physique

............................................................................................. La critique de l’empirisme (David Hum) .......................................................................... La critique positiviste (Emmanuel Kant, Auguste Comte) ................................................ La critique marxiste ........................................................................................................... La critique de Nietzche .......................

la conscience tranquille / 6 Un cas de conscience / 7 Avoir bonne conscience ou mauvaise conscience 8 Être consciencieux / 9 Avoir quelque chose sur la conscience (cscc → conscience) / 10 Agir inconsciemment / 11 Perdre/Reprendre conscience / 12 Prendre cscc de quelque chose / 13 Être conscient et inconscient de / 14 Désir inconscient / 15 Avoir cscc de quelque chose Être conscient / inconscient Être conscient ou inconscient de quelque chose Conscience morale 4 – 10 – 11 15 – 10 – 12 – 13 – 14

scientifique peut en effet consacrer toute sa carrière à l’étude d’un phénomène naturel très particulier comme une mollécule ou une hormone. Ainsi, à une pluralité de sciences de la nature semblerait correspondre une multiplicité d’objets de ces sciences… Doit-on cependant relativiser cet éclatement des sciences en refusant de confondre recherches et sciences ? Si les recherches peuvent avoir une infinité d’objets, les sciences auraient quant-à-elle un nombre restreint de domaines. Ainsi classons-nous les

chercher le problème. Comment peut-on poser une telle question! Etonnez-vous devant le sujet. Si l'homme m'est totalement étranger c'est que je ne suis pas un homme. Cela vous renvoie à la question. Le terme homme peut-il avoir plusieurs significations? Distinguer le bon sens comme utilisation de la raison théorique (pour la connaissance) et le raisonnable, l'humanité Raison a donné rationnel et raisonnable. Raison a donné rationnel et raisonnable. L'expression " m'être totalement étranger"

cmnprenons que la seule observation des objets, des outils, du geste, ne suffisent pas pour acquérir l'art de faire des chaussures, par exemple. Enfin, le savant de son côté a appris à se méfier des évidences premières, à construire à l'aide de sa raison théoriquement le savoir. Le mathématicien, par exemple, est celui qui, à raide de concepts a priori, est pourtant capable de dégager la structure du monde. Par conséquent, d'un côté, l'expérience est requise pour mettre le sujet en rapport avec le

Etant donné que les essences de cette chose lui appartiennent si elle apparaît claire et distincte dans on concept, alors elle existe. En effet, même si l’Homme fait partie de la nature et que le corps obéît aux lois de la nature, l’Homme est doté de raison, faculté des idées, et son esprit est libre. L’esprit n’est pas mécanique, c'est-à-dire qu’il n’est pas déterminé en vue d’une fin uniquement. Il n’existe pas de contraintes au sein même de l’esprit, la contrainte étant ce qui empêche la liberté de

des lois est-il seulement d’empêcher les hommes de se nuire à eux-mêmes ? 24 Sujet 1 CORRIGÉ 1. Dans ce texte, il s’agit pour Hobbes de déterminer ce que doit être une loi pour être une bonne loi. L’idée a pour elle la simplicité de l’évidence : une bonne loi, c’est une loi qui satisfait aux exigences de ce qu’une loi doit être, c’est-à-dire qui en remplit la finalité. De même que la manière la plus simple de définir un marteau, c’est encore de dire qu’il s’agit d’un outil destiné à enfoncer

religieuse), alors le texte de Rousseau est une stricte émanation des Lumières. En revanche, si l'on cherche à fonder tout l'édifice sur l'usage de la raison, alors le texte de Rousseau introduit une distorsion du projet. Je reviens ici brièvement sur l'opposition Kant / Rousseau que nous avions présentée dans le cours sur vérité et morale. Chez Kant, la raison seule peut nous indiquer, par le "test d'universalisation" imposé par la "Loi morale", ce qu'est l'action morale ou immorale. La Loi morale s'énonce