La Religion Dans Les Liaisons Dangereuses De Laclos

vocabulaire de Julien, le recours fréquent aux termes de devoir et de guerre dans tous les contextes — notamment dans sa relation avec les femmes. Mais il ne s'agit pas, comme chez les libertins (le Don Juan de Molière ou les roués des Liaisons dangereuses de Laclos), d'un substitut dégradé pour une noblesse oisive et cynique. Julien, à travers toute situation, doit se prouver qu'il serait digne de son modèle héroïque, Napoléon, ou plus encore de l'image mythique qu'il en a (en cela, on pourrait

insociable sociabilité ». C’est ce qu’il nomme le « mal radical » (Le Mal radical, 1792). « Qu’un penchant pervers de ce genre doive être enraciné dans l’homme, c’est là un fait dont nous pouvons nous épargner de donner une preuve formelle » (La religion dans les limites de la simple raison, 1793). Il y a en l’homme une « double postulation » comme le dira plus tard le poète Charles Baudelaire : une « disposition naturelle au bien » mais aussi un « penchant au mal ». L’homme est donc par nature mauvais

l’impossibilité d’une lecture matérialiste de la psyché 18 Ibid., p. 116. 19 Crébillon, Les Égarements du cœur et de l’esprit, dans Romans libertins du XVIII e siècle, éd. R. Trousson, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1993, p. 136. 20 Laclos, Les Liaisons dangereuses, IIe partie, Lettre LXXXV, éd. L. Versini, Paris, Gallimard, « Bibl. de la Pléiade », 1979, p. 189. La marquise de Merteuil use des larmes comme de véritables coups de théâtre pour parvenir à ses fins. C’est aussi le cas dans la fameuse

sciences et l’éducation : le savoir se diffuse notamment grâce à l’ Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751-1772). De nombreuses inventions apparaissent aussi comme la machine à vapeur ou la montgolfière. · La religion : remise en question de l’église et de son autorité et apparition de la tolérance (ne plus convertir tout le monde).Idées de Lumières :· La Liberté et la tolérance : liberté de penser et de s’exprimer· Souveraineté du peuple· Rejet de la monarchie

est le fondateur de la Compagnie de Jésus. Cette congrégation est reconnue par le Pape Paul III en 1540. Les jésuites prirent une grande importance lors de la querelle entre les catholiques et les protestants aux XVIe et XVIIe siècles. (guerres de religions). Les jésuites s’opposent au protestantisme.   2. Préceptes   Toute décision humaine est le lieu d’une rencontre avec le seigneur. Les jésuites mettent l’accent sur le discernement, le libre arbitre que le Seigneur a donné à chacun.  Etre

mettant à genoux adopte la posture d’une pénitente, ce qui traduit, en plus de ses larmes, son désarroi mais aussi son état de confusion. Car ce geste est celui du confessionnal. Or son mari n’est pas son confesseur. Dans l’économie du roman, où la religion est, in fine, quasi absente, c’est la mère de l’héroïne qui aurait été la mieux placée pour écouter cet aveu. L’échec de l’aveu est donc inscrit dans cette erreur et confusion initiales. 3. Quel est l’état d’esprit de M. de Clèves au début de

meurtLe roi délireObjet d’Etude 3 : personnages en marge, plaisir du romanesque Œuvre intégrale : Manon Lescaut de l’abbé Prévost Lecture cursive : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos Manon LescautLa rencontreManon LescautLe bonheur en débatManon LescautLa lettre de ruptureEducation sentimentale« Une apparition »NanaPortrait de NanaObjet d’étude 4 : Alchimie, la boue et l’or Œuvre intégrale :

les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât, vous serez leur ami. 4. ------------------------------------------------- p. 50-51 Laclos, Les liaisons dangereuses, Lettre première 5. ------------------------------------------------- p. 52 Flaubert, L’Education sentimentale 6. ------------------------------------------------- Camus, L’étranger I, chap. 1, « Aujourd’hui, maman est

universels de la personne humaine et de la liberté fondamentale d’autrui. C’est le fait d’accepter le droit des autres d’exister dans leurs différences sans adopter forcément leurs opinions. C’est le respect mutuel que les hommes devraient porter sur les religions, les races, les conceptions différentes. La tolérance est susceptible d’éliminer les différences et de créer la solidarité sans qu’elle cesse pour autant de nourrir l’union et la paix. C’est la meilleure voie qui permette à l’individu de s’affirmer

Séquence 1 : L’invention du bonheur au siècle des Lumières Texte n°1 : L’Eldorado de VOLTAIRE Texte n°2 : Supplément au voyage de Bougainville de DIDEROT Texte n°3 : Les Rêveries du Promeneur Solitaire, ROUSSEAU Texte n°4 : Les liaisons dangereuses, LACLOS Conclusion/Synthèse sur l’évolution du bonheur au siècle des Lumières Séquence 2 : La dénonciation des injustices dans le conte voltairien (Zadig et Candide) Texte n°1 : La Guerre (Candide) Texte n°2 : L’autodafé (Candide) Texte