La Religion Dans Phedre De Racine

| Afficher cette section au format imprimable En rejetant les principes esthétiques hérités du XVIIe et du XVIIIe siècle, le romantisme crée donc a posteriori le terme de classicisme (Stendhal, Racine et Shakespeare, 1823-1825 ; Victor Hugo, préface de Cromwell, 1827). L’institution scolaire fait ensuite du classicisme un mythe national, un moment de perfection de la langue et de la littérature. Ce processus aboutit à un modèle de rationalisme

tout l’homme. Par exemple on définira l’homme comme animal religieux, non seulement parce qu’il est le seul (c’est à montrer), non seulement parce que tout homme l’est (cela aussi serait à montrer, et obligerait sans doute à préciser la notion de religion), mais aussi parce que si je cherche ce que suppose le fait d’être religieux, je ne trouverai pas un aspect particulier de l’homme, mais peut-être toute la nature de l’homme, que suppose sa dimension religieuse. La question est donc : lorsque je

instable où tout n’est qu’illusion, le classicisme impose l’idée d’un monde gouverné par la raison où les règles sont de rigueur. Ainsi, L’Illusion comique de Corneille ou Hamlet de Shakespeare sont des œuvres baroques tandis que la tragédie de Racine Phèdre ou encore Tartuffe de Molière appartiennent au mouvement classique. Molière écrit en 1665, Dom Juan ou Le Festin de Pierre. Cette pièce relate du « quotidien » d’un homme libertin invétéré et blasphémateur : Dom Juan, dont l’art de vivre réside

réflexion métaphysique (Beckett, En attendant Godot ; Ionesco, Le Roi se meurt). Textes théoriques : D. Diderot : Entretiens sur Le Fils naturel - Beaumarchais : Essai sur le genre dramatique sérieux - Mme de Staël : De l'Allemagne - Stendhal : Racine et Shakespeare - V. Hugo : Préface de Cromwell - B. Brecht : Écrits sur le théâtre. Exemple : le drame romantique : voyez l'extrait de Lorenzaccio d'A.de Musset, étudié dans le cadre de la lecture méthodique du texte théâtral. exercices

Le modèle de l’Antiquité gréco-latine est prépondérant : • La Poétique d’Aristote contient les préceptes qui vont nourrir les règles du classicisme. La catharsis, purgation des passions, deviendra ainsi le modèle des tragédies de Corneille et de Racine. • Les classiques reprennent trois types de sujets : les sujets bibliques (en poésie, en peinture) qui racontent la vie du Christ ; les sujets mythologiques (théâtre, peinture) puisés surtout dans Les Métamorphoses d’Ovide ; les sujets historiques

de trois Discours sur l'art dramatique (1660). Enfin, en 1674, Boileau résume ces principes dans son Art poétique. Si le début du XVII' siècle montre son goût pour la liberté, la seconde moitié voit le triomphe de la doctrine, en particulier avec Racine. Les principes du classicisme ~ Plaire et instruire L'art doit plaire et instruire. Ainsi, le théâtre permet, selon la théorie aristotélicienne de la catharsis, la purgation des passions: en vivant par procuration des émotions fortes, comme

dont il a fait plusieurs versions. Metteur en scène invité à l!École Supérieure d!Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg, il y dirige plusieurs exercices : Amphitryon de Molière, La Place Royale et Sophonisbe de Corneille, Andromaque de Racine. Il y reviendra en 1987 pour travailler de larges extraits du Fidèle et des Tromperies de Pierre de Larivey. Au début des années 80, Jean-Marie Villégier définit deux des lignes directrices qui vont durablement l!orienter : Corneille connu et inconnu

l’hô du th. Du Roi. Il a fait + d’une 30ène de pièces pour le Roi. Problème ? Imagination, il faut écrire vite. Solution ? Comédie-balai (ancêtre de l’opéra) et se collabore avec Lulli ->SUCCES. Le roi aime les farces du M-A et pas en faveur avec la religion -> se permet de la critiquer -> inspiration de Molière. Le malade imaginaire 1673, L’Avare, Bourgeois Gentilhomme. Corneille = le mixte. Étude de Jésuites + de droit et devient avocat. Ennuie -> écrit des pièces. 1ère « L’illusion comique » qui

ACN) : poète didactique. - De Natura rerum . Disciple du philosophe grec Épicure, il traduit ses textes en poèmes.Philosophie basée sur une vision physique du monde, qui a des implications par rapport à la religion et à la morale.Catulle (87-54 ACN) : poète lyrique.Auteur de lyrisme poétique très pur et d'épigrammes salées (pièces courtes qui se terminent par une pointe grivoise, obscène ou méchante). C'est aussi un poète élégiaque.Premier à écrire en « je »

devient une fin en soi : « Non, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas » « Mon acte c’est pour personne. Pour moi. » A la fin de l’œuvre elle finit par douter du sens de ses actes : Sa quête de liberté a un prix : la mort. Ex 2 : Racine. Britannicus. Il y a une lutte intrinsèque entre Néron et Agrippine pour le pouvoir. Néron tente de se libérer du joug de sa mère et d’exister comme liberté. Il finit d’ailleurs par tuer sa mère pour exister par lui-même : Acte 5 scènes 6 :