La Renonciation à La Succession

Droit des successions et des libéralités Un nouveau dispositif réformant le droit des successions et des libéralités est contenu dans l’ampleur de la Loi du 23 juin 2006. Le droit des successions et des libéralités, resté longtemps à l’abri des préoccupations législatives, a connu au début du XXIème siècle un renouvellement quasi complet. Par les lois du 3 décembre 2001, du 26 mai 2004 et surtout du 23 juin 2006, un inconsidérable travail de rénovation du Code civil de 1804 a été opéré

ns Semestre 2: Transmissions à titre gratuit (libéralités et successions). Les libéralités ne sont pas une nécessité naturelle. Les successions, au contraire, sont inévitables. Ce qui unit les deux parties: Dans les deux cas, il s'agit de transmissions à titre gratuit. Cela étant, ces deux parties se subdivisent quand même. D'un côté, on trouve les transmissions entre vifs, cad que la transmission se produit immédiatement. Le droit français n'admet pas qu'on donne en se réservant

unilatéral qui est une manifestation de volonté par laquelle un individu détermine, « sans le secours d’aucune autre volonté, des effets de droit, soit à sa charge, soit même à son profit ». Ainsi, la loi reconnait traditionnellement trois groupes, très hétérogènes, d’actes juridiques unilatéraux relevant du droit patrimonial : le testament, les renonciations, les décisions accessoires. Certainement il en existe d’autres en dehors de ceux précités mais notre analyse se limitera aux actes traditionnels.

 il  a  consenti   les  libéralités  suivantes  :     - Donation  hors  part  successorale  à  Pascal  d’un  appartement.  Ce  bien  vaut  380  000  €   au  jour  du  décès  et  450  000  €  au  jour  du  partage.   - Donation   en   avancement   de   part   successorale   à   Henri   d’un   terrain   agricole   comportant   une   clause   de   rapport   en   cas   de   renonciation.   Ce

c) Régulariser un acte à postériori Afin d’éviter la multiplication des procédures, il est important de souligner qu’il existe plusieurs moyens de régulariser à posteriori une situation irrégulière : - D’une part, dans le cas où le majeur protégé a réalisé seul un acte nécessitant l’accord du curateur, celui-ci peut toujours prouver ultérieurement son accord, de préférence en ajoutant sa signature sur les documents de l’acte, ou à défaut par un écrit signé autorisant explicitement cet acte. -

Titre 1 : La dévolution de la succession Le système de détermination des héritiers ab intestat repose sur quatre notions essentielles : La notion d’ordre, représentant des catégories regroupant un certain nombre de parents. On distingue ainsi : l’ordre des descendants, reunissant les héritiers du de cujus (enfants et petits enfants) l’ordre des ascendants, rassemblant des parents dont est issu le défunt l’ordre des collatéraux, groupant des personnes qui ont avec le défunt un auteur commun

Titre I : Les Successions. Au moment de la réforme des successions, loi du 23 juin 2006, on avait établit un certain nombre de statistiques pour pouvoir valider les modifications législatives entreprises. Il en ressort qu’en France, il y a près de 530.000 décès par an et 360.000 successions de déclarées. De plus sur ce nombre de décès, environ un million de personnes ont hérité, pour les trois quarts il s’agit des enfants des défunts le reste étant des conjoints survivants. En 2006 le montant

proche en degré va exclure les autres, plus éloignés. Néanmoins, en vertu de l’article 738 alinéa 2 dans le cas ou le de cujus ne laisse ni postérité, ni conjoint, la succession est dévolue aux père et mère ; les frères et sœurs ou aux descendants de ces derniers. Par conséquent, Madeleine et Jonathan viendront à la succession de Jennifer. Cas n°2 En l’espèce, tous descendants, ils appartiennent au premier ordre. Toutefois, les deux enfants du de cujus sont au premier degré et les petits-enfants

dispositions testamentaires antérieurs.     ARTICLE II.-  DISPOSITIONS FUNÉRAIRES   Je laisse à mon fils Roger BLOE, ou à son défaut à ma fille Diane BLOE, le soin de voir à mes funérailles et sépulture.     ARTICLE III.-  LEGS UNIVERSEL RÉSIDUAIRE   Je lègue le résidu de tous mes biens meubles et immeubles à mon épouse Jane UNETELLE, que j’institue ma légataire universelle résiduaire, à la condition qu’elle me survive au moins trente (30) jours.   Dans le cas où ma légataire universelle

d’un associé si certains événements nettement précisés à l’avance viennent à se réaliser. Il s’agit donc d’un retrait forcé pour une cause prévu à l’avance. La loi prévoit expressément cette possibilité dans la SAS à l’article L227-16 du code de commerce. Celui-ci dispose « qu’un associé peut être tenu, dans les conditions prévus aux statuts, de céder ses actions et de quitter la société ». Dans les autres sociétés la validité de telles clauses a été expressément admise par la jurisprudence (Arrêt