La Répartition Du Pouvoir Réglementaire

COMMENTAIRE D’ARRET CE, 10 sept. 1992, MEYET Le pouvoir réglementaire correspond au pouvoir dont disposent les autorités exécutives, que sont le Président de la République et le Premier, ou même administrative, de prendre des actes exécutoires comportant des mesures générales et impersonnelles, susceptibles d’être applicables tout à la fois sur l’ensemble du territoire national et dans l’ensemble des matières autres que celles réservées à la loi. Le titulaire de cette compétence a changé

provisoire. Cette république est souvent très mal jugée, et c’est vrai sur un plan constitutionnellement que cela a été une mauvaise expérience, car c’est un régime bref, qui se caractérise par une très forte instabilité ministérielle, une impuissance du pouvoir politique face à la décolonisation. Mais c’est un régime politique qui sur un plan plus large, pas strictement constitutionnelle, qui n’a pas démérité. En 12ans, un pays entier est reconstruit, c’est la décolonisation réussite au Maroc et en Tunisie

constitution dont le contrôle est assuré par le Conseil constitutionnel => hiérarchie des normes. En ce qui concerne l’équilibre des pouvoirs entre le gouvernement et le parlement, l’activité normative du législateur est une de ses missions. En 1958, comme il était question de rééquilibrer les pouvoirs, les constituants ont pensé qu’en encadrant ce domaine législatif, on allait pouvoir rationaliser le régime parlementaire. En 1958, on va changer la logique (œuvre de M. DEBRE). Le principe traditionnel du régime

aux problèmes en temps de guerre : lenteur du Parlement alors qu’il faut agir vite, faiblesse du Gouvernement alors qu’il doit être fort. Dans cette situation le Parlement, constitué du Sénat et de l’Assemblée Nationale, délègue au Gouvernement le pouvoir d’élaborer des règlements dans le domaine de la loi, et c’est ainsi qu’apparaissent les « décrets-lois » : actes administratifs édictés par le Gouvernement sur la base d’une habilitation particulière votée par le Parlement (loi d’habilitation). Cette

Sujet: la répartition du pouvoir règlementaire entre le chef de l’Etat et le Premier ministre. Le pouvoir réglementaire est défini comme le pouvoir dont disposent les autorités exécutives et administratives de prendre unilatéralement c’est-à-dire sans l’accord des destinataires, des actes exécutoires comportant des dispositions générales et impersonnelles. Le pouvoir réglementaire a connu en 1958 une évolution importante. En effet, contrairement à ce qui existait auparavant, les normes réglementaires

été amené à dire que la DUP était ni un acte individuel , ni un acte réglementaire. Cela a été affirmé de nombreuses reprise. Pas acte individuel car n'emporte pas directement la création de droit au profit des personnes concernées par la DUP : CE 1983 Commune de Guidel Le juge dit que la DUP n'est pas non plus une décision réglementaire 1968 Commune de Broves. C'est donc autre chose qu'un acte individuel ou réglementaire, la DUP fait partie d'une troisième catégorie d'acte administratif, catégorie

société anonyme d’aéroports de Paris (I). Le second grief touche également l’article 6 de la loi. Le législateur aurait méconnu l’article 34 de la Constitution en ne prévoyant que le principe et non les modalités, ce qui renvoie à la question de la répartition du domaine de compétence de la loi et du règlement en matière de service public. De plus, pour les requérants, le nouveau régime juridique établi pour les redevances aéroportuaires serait entaché d’une incompétence négative du législateur(II). La

Séance n°6 : Le pouvoir réglementaire CE, 1919, Labonne Le 1er ministre a hérité de ce pouvoir de police générale au niveau nationale qui était au chef de l’Etat sous la IIIème République. CE, 1936, Jamart Le CE estime que même dans les cas ou les ministres ne tiennent d’aucune disposition législative un pouvoir réglementaire, il leur appartient comme à tout chef de service, de prendre les mesures nécessaires au bon fonctionnement de l’administration qui est placé sous son autorité CE

comme les règlements. a. Le juge administratif, juge de la conventionnalité C'est le juge qui fait appliquer le droit international à l'administration. C'est un juge de la conventionnalité. 1. Le juge de la conventionnalité des actes réglementaires Le principe résulte de l'art 26 de la C, les traités internationaux priment sur le droit national. A partir du moment ou in traité international crée du droit le C de l'A va exiger qu'il soit respecté. Arrêt d'assemblé du 30 mai 1952, arrêt

en France ? Quelles sont ses missions ? Quels sont ses pouvoirs ? Plusieurs systèmes envisageables. Chapitre introductif Les principaux systèmes d’organisation administrative Les institutions administratives peuvent être aménagées de manières différentes selon les pays et les époques. On s’en tiendra au cas des états unitaires. Dans un Etat unitaire, il n’y a aucun partage du pouvoir politique : l’Etat monopolise tout le pouvoir politique : il y a 1 parlement, 1 gouvernement central