La Science Peut Elle Se Passer De Métaphysique

établissons inconsidérément cette hiérarchie ? De ce que nous identifions ordinairement les sens négatif et positif du possible ; or ils ne sont pas réversibles : respectivement, « ce qui n’est pas impossible » ne correspond pas exactement à « ce qui peut être prévu ». En confondant prévisibilité et prévision, nous conférons à toutes nos affirmations un sens rétrograde. De l’analyse a posteriori de l’orangé comme superposition de jaune et de rouge par exemple, nous inférons sa composition a priori :

la « gloire de la pensée païenne ». Il assume ce qui lui semble vrai, et il va montrer toutes les conséquences politiques d’un désordre foncier dans l’âme humaine, désordre dans lequel le plaisir joue un rôle essentiel. Quant à saint Thomas, sa métaphysique est aristotélicienne et c’est dans les catégories d’Aristote qu’il va poser la question du plaisir, établir des distinctions un peu drastiques, et théoriser le lien entre plaisir et beauté, avec le durcissement du rationalisme propre au thomisme

fantaisie quelques planètes éloignées pour nous ramener bien vite sur notre bonne vieille Terre. Au cours de ce voyage merveilleux en même temps que philosophique, Voltaire a voulu nous faire réfléchir sur ses préoccupations essentielles d’alors. Comment peut-on situer l’homme par rapport au cosmos et quelle sagesse tirer de cette confrontation ? À la toise de l’univers, les comportements humains obéissent très vite au clivage de la raison et de la déraison. Qu’est-ce que la raison pour Voltaire ? Micromégas

UNE THEORIE SCIENTIFIQUE PEUT-ELLE ETRE A LA FOIS PROVISOIRE ET VRAIE ? TS 1- 2004- G. Gastaud, sujet d’épistémologie Le savoir scientifique est l’illustration par excellence de l’idée de progrès, c’est-à-dire d’un changement historique constamment orienté vers le mieux. Pourtant l’accumulation des connaissances scientifiques ne procède pas seulement, ni même principalement par addition. Il existe des révolutions scientifiques qui détruisent les théories jusqu’alors admises. Les théories scientifiques

connaissance spéculative, discursive, obtenue par le raisonnement. Par l’usage combiné de l’observation et du raisonnement il arrive bientôt à découvrir, de lui-même, les plus hautes vérités physiques et métaphysiques. L’union intime avec Dieu, qui constitue à la fois la plénitude de la science et la félicité souveraine, continue, éternelle. Il essaie de séparer son intellect du monde extérieur et de son propre corps. La vérité pure ne convient pas au vulgaire. Al morrakoshi « riçala de physique

QU EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ? La philosophie = science et sagesse MAIS pour Pythagore = désir, recherche, amour (philo) de cette Sophia. Le philosophe= pèlerin de la vérité > philosophie = discipline réflexive (diff : l’ignorant, science : savoir technique) . Le philosophe s’interroge parce qu’il sait qu’il ne sait pas, il fait l’expérience de l’ignorance et manifeste un désir de savoir. MAIS = désir limité par les limites de la raison. La philosophie=recherche de la compréhension du réel

Ce texte d'Aristote, extrait de la Métaphysique, porte sur la philosophie. Quelle est la spécificité de l'activité philosophique ? A cette question, l'auteur répond que la philosophie, fille de l'étonnement, n'a d'autre but que la connaissance pure, sans aucune visée utilitaire. Ce qui signifie qu'elle se distingue des autres activités par sa « liberté », au sens où elle est à elle-même sa propre fin. Le fondateur du Lycée soutient cette thèse en deux grands moments. Le premier explique la genèse

phénomène est la chose telle qu'elle apparaît, le phénomène = ma représentation. Conséquences : 1 : L'idée de nature se restreint au phénomène. 2 : Renoncer à vouloir connaître les choses en soi. Cause métaphysique : pas vérifiable repose sur des idées hors de notre expérience, Kant, la métaphysique : grand champ de bataille où les théories s'affrontent et se contredisent jamais de vainqueurs, il faut Une critique de la raison pure, la vérité doit reposer sur l'expérience. 2) L'expérience Kant

positive qui rencontre beaucoup de succès. Il y expose sa théorie des trois états de l'esprit humain, qu'il compare aux stades de l'évolution de l'homme : théologique, ou fictif, dans sa jeunesse; métaphysique, ou abstrait, dans son adolescence; et positif dans sa maturité qui devient l'âge de la science. Sa rencontre avec Clotilde De Vaux, en 1844 et l'amour qu'il lui porte bouleversent sa vie. Elle devient son égérie, mais elle meurt en 1846. L'état futur de l'humanité étant le positivisme, il ressent

réalité sur terre, il n’est alors pas indispensable de vouloir accéder au monde des idées.  Aristote indique enfin que l’essence même de l’homme est de posséder le logos, cette parole signifiante qui lie alors bien raison et réalité Chapitre 3 : La science et la nature Durant la période séparent la Grèce antique et la renaissance, la recherche de la rationalité n’évolue pas. Toutefois, la révolution copernico-galiléenne entraine un changement à la fois du système, mais aussi de point de vue. Elle remet