La Solitude Est Elle Un Fléau

d’Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration , en s’abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l’écriture d’un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l’instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité. Tarrou, fils d’un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie

puis de plus en plus, ils envahissent la ville. Certains habitants partent, mais finalement la ville est mise en quarantaine, pour ne pas «exporter» la peste. Dans cette atmosphère pesante des rues oranaises, le docteur Rieux va lutter contre le fléau de toutes ses forces, et va rencontrer toutes sortes de personnes qui l’aideront ou le gêneront. Parmi eux, certains seront attachants, d’autres sembleront ailleurs, d’autres reconnaîtront dans la catastrophe la main de Dieu qui punit les pêcheurs

lucidité, d’éthique et de solidarité. En outre, nous pouvons peut-être dresser un parallèle entre Camus et Rieux dans la mesure où tous les deux sont séparés de leur femme suite à une tragédie. L’auteur décrit souvent la douleur de la séparation et de solitude. Jean Tarrou, vient d’arriver à Oran et s’intéresse vivement aux personnes qui l’entourent. Il s’engage au combat contre la peste en créant les « formations sanitaires ». Sa détermination est de refuser ce qui, de près ou de loin, pour de bonnes

Vous trouvez que c’est juste? Vous trouvez qu’on a le droit de faire ça à un homme? » (page 58). Pour échapper à la justice ou pour lancer un appel au secours (il a écrit sur sa porte : « Entrez, je suis pendu »), il tente de se suicider. Devant le fléau, lui qui vit en dehors de la collectivité, semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens, se réjouit d’échapper ainsi au châtiment. Il devient en quelque sorte un collaborateur de la peste : « Il y avait pourtant dans

d'Oran en Algérie dans les années 1940 et qui la coupe du monde extérieur. L'extrait étudié est une scène centrale du roman, elle évoque l'apogée du fléau en décrivant la ville d'Oran de manière inhospitalière et en évoquant la fatalité de la peste. Ainsi, comment Camus arrive-il à l'occasion du pause du récit, à faire un état des lieux d'une scène de fléau ? Dans un premier temps, nous étudierons l'apogée de la calamité à travers la pause dans le roman et la description apocalyptique de la scène et

d'Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration en s'abandonnant à des plaisirs matériels. Grand, employé de la mairie, se concentre sur l'écriture d'un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l'instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tt esprit de charité. Tarrou, fils d'un procureur et étranger à la ville, tient ds ses carnets sa propre chronique de l'épidémie. Lui

Le troisième paraît ajouter la population oranaise. On peut se rendre compte que Rieux ne peut s’empêcher d’assimiler progressivement la situation d’Oran à celle d’Athènes. 3) L’opposition entre la réalité quotidienne d’Oran et l’annonce du fléau La vitre matérialise symboliquement le contraste entre l’extérieur, Oran, et l’intérieur, où « le mot résonnait encore : la peste ». Deux espaces séparés par des temps différents celui du printemps et celui d’un autre temps, celui de la peste. (La

Leçon ou encore Le Roi se meurt - et acquiert finalement une renommée internationale et officielle. Il a écrit, avec Samuel Beckett, les plus grandes pièces du théâtre de l’absurde, mêlant comique et désespoir dans le but de « libérer l'homme de sa solitude indépassable et du ridicule de sa condition d'humain ». 2. L’œuvre : Rhinocéros est une pièce de théâtre en prose composée de quatre tableaux pour trois actes, montrant chacun un stade de l'évolution de la « rhinocérite ». Ionesco rédige

l'extérieur. Fin juin, un journaliste parisien appelé Rambert, demande l’aide de Rieux pour but de retrouver sa compagne à Paris. Cottard, pour des causes inexpliquées, avait essayé de se suicider, semble ressentir une insalubre jouissance dans le fléau de ses concitoyens. Grand, tente d’écrire un livre où il réécrit toujours la première phrase. Le père Paneloux convoque ses fidèles à méditer sur cette punition divine.

novembre 1913 et mort le 4 janvier 1960. Le titre La Peste nous évoque sûrement la fameuse peste noire qui a décimé plus de la moitié de la population européenne dans les années 1347 à 1352. En lisant ce titre on peut s’attendre à lire une histoire d’un fléau qui tue les habitants d’une ville. Sur la couverture du roman sont illustré des malades, avec une teinte presque noirâtre, enveloppé par des draps tachés de sang. On voit un médecin qui aide les patients à boire de l’eau. 1) Le roman se divise