La Symphonie fantastique

synonyme de salut, M. Eigeldinger dans "Les Hauteurs du langage"[17] montre les dimensions spirituelles: traduisant l'inconscient, la parole est une fonction de l'âme. Allant dans le même sens, B. Bonhomme dans "Ecriture et fantastique dans l'œuvre de P.J. Jouve"[18] analyse le fantastique comme "expression des fantasmes de l'inconscient". De son côté, Jean Starobinski, dans l'ouvrage collectif P.J. Jouve, Poète et romancier[19] fait de Jouve "le romancier de l'inconscient". Dans le même ouvrage, M. Eigeldinger

avoir sur le public l'effet recherché qui est de lui inspirer pitié et peur, doit offrir aux spectateurs une histoire crédible, qui pourrait avoir lieu en réalité. Mais cela ne suffit pas: non seulement on doit bannir de l'intrigue des éléments fantastiques ou impossibles, mais l'on doit même éviter de présenter des situations qui, bien que théoriquement possibles dans la vie réelle, sont trop rares et extraordinaires. Il faut, en d'autres termes, que le public puisse s'identifier aux personnages

après avoir créé et animé son monde, il le juge. Alors la plume grince, le trait est appuyé, l’imagination s’enflamme. La noce d’Emma a sombré dans la ripaille et la beuverie, Flaubert est agacé et, tout d’un coup, nous passons à l’image dantesque, fantastique d’attelages fous : « et toute la nuit, au clair de lune, par les routes du pays, il y eut des carrioles emportées qui courraient au grand galop, bondissant dans les saignées, sautant par-dessus les mètres de cailloux, s’accrochant aux talus, avec

après avoir créé et animé son monde, il le juge. Alors la plume grince, le trait est appuyé, l’imagination s’enflamme. La noce d’Emma a sombré dans la ripaille et la beuverie, Flaubert est agacé et, tout d’un coup, nous passons à l’image dantesque, fantastique d’attelages fous : « et toute la nuit, au clair de lune, par les routes du pays, il y eut des carrioles emportées qui courraient au grand galop, bondissant dans les saignées, sautant par-dessus les mètres de cailloux, s’accrochant aux talus, avec

soldat de la grande armée - Un drapeau de régiment Arts du son Arts du spectacle vivant - Sardou, Madame SansGêne, 1893. - Rostand, L’Aiglon, 1900. Arts du visuel - Paisiello, Musique pour la Chapelle Napoléon Bonaparte, 1802 - Beethoven, La Symphonie n°3 « Héroïque », 1802. - Paganini, Sérénade Napoléon, 18081809. Cherubini, La Messe du sacre, 1804. Peinture David, Le Sacre de Napoléon, 1808, Louvre Gros, Napoléon à la bataille d’Eylau, 1808, Louvre. Cinéma Gance, Napoléon, 1927 Angélo, Le

Musiciens : Beethoven : la bataille de Vitoria ou la victoire de Wellington. Victoire en 1813 contre l’armée française qui protégeait la retraite de Joseph Bonaparte. Beethoven avait voulu dédier sa 3ème symphonie à Napoléon Bonaparte quand il était 1er consul et il ne l’a intitulée Symphonie héroïque qu’après avoir appris au printemps 1804 que Napoléon Bonaparte venait de se faire proclamer empereur. Dans cette œuvre de 1813, il cite le « God save the King » pour saluer les anglais, tout en apparaissant

trouve grisé, imprégné de la fraicheur de la terre, de l’odeur des bois et de la symphonie des linottes. Le roman est un poème épique dans lequel les paysans font figure de héros et où l’existence campagnarde est élevée à la hauteur de l’extraordinaire. L’exaltation poétique des verdures est très puissante et sensible. Camille Lemonnier fait du petit braconnier guettant son lapin dans une forêt glauque un fantastique chasseur dans un monde forestier animé, où les sèves dansent dans leur hêtre chantant

souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l'amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du fantastique avec Nerval, Nodier ou Aloysius Bertrand. Poésie de la sensibilité et d'une certaine musicalité, la poésie romantique se plaît dans des poèmes plutôt longs que la génération suivante trouvera pesante, oratoire, bavarde et convenue (Rimbaud parlera

est souvent comparé à l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. · Jacques Cazotte (1719-1792) était un écrivain français. Auteur illuministe ? En effet, en 1772, il publie Le Diable amoureux (littérature fantastique française, relation avec les Illuminés). En 1783, il écrit Voltairiade où il critique la philosophie des Lumières. · Jean Siméon Chardin (1699-1779), était un peintre français considéré comme l’un des plus grands de son siècle à le 18ème. Il

après avoir créé et animé son monde, il le juge. Alors la plume grince, le trait est appuyé, l’imagination s’enflamme. La noce d’Emma a sombré dans la ripaille et la beuverie, Flaubert est agacé et, tout d’un coup, nous passons à l’image dantesque, fantastique d’attelages fous : « et toute la nuit, au clair de lune, par les routes du pays, il y eut des carrioles emportées qui courraient au grand galop, bondissant dans les saignées, sautant par-dessus les mètres de cailloux, s’accrochant aux talus, avec