La Tirade Des Reproches

« le suit des yeux » « comme à la torture, hésite encore », « avec effort ». Au début du passage, Don Salluste semble s’adresser à Ruy Blas d’égal à égal. Il lui fait remarquer son rang : « Regardez vos blasons, don César » (v.351) avant de lui reprocher de trahir sa condition de noble : « Les loups pour nuire aux loups » (v.353). Dès la première phrase, il le désigne par son nom d’emprunt. Cependant, très vite, on perçoit l’ironie quand il utilise l’appellation « mon cher » à deux reprises (v

soutien à l'idée naissante d'une Europe Unifiée ou son attachement aux idées de paix et de liberté ainsi que sa sensibilité à la misère humaine. Dans cet extrait, le personnage de Ruy Blas interrompt le conseil privé du roi et dénonce dans une longue tirade la corruption des nobles et la décadence de l’Espagne, prenant le parti du peuple dont il se fait le porte-parole. Ici, l’auteur expose donc son avis politique à travers le discours du valet. LECTURE EXPRESSIVENous pouvons distinguer deux

grâce aux pouvoirs d’Alcandre ? v. 149 et suivants Que craint Alcandre ? v. 152,153,154 Pourquoi Alcandre congédie-t-il Dorante ? v165, 166 -début de la scène 3- Scène 3 2 personnages en action Que résume Alcandre dans sa première tirade ?v. 163/187 Où se trouve le fils d’Alcandre actuellement ? v. 192 Qu’y fait-il ? v. 195 et suivants Quel nom a-t-il désormais ? v ; 204 Acte I = acte d’exposition mais ici une double exposition puisqu’il y a deux actions : celle concernant

à juger : « fort vilain d’arriver de tous côtés » en réponse à ses reproches, le libertin va se lancer dans un magistrale plaidoyer qui expose avec beaucoup d’éloquence les plaisirs de l’inconstance et de l’infidélité. En quoi ce texte fait-il l’éloge du libertinage ? Dans un 1er temps nous montrerons une apologie du libertinage et de l’infidélité puis un autoportrait paradoxal. I Une apologie d’une libertinage La tirade est construite, structurée : notre héros blâme tout d’abord l’amour

Cléanthis au début de la scène et l’attaque qu'elle adresse aux maîtres laissent le spectateur hésitant, lui faisant douter de sa capacité à pardonner. La tirade de Cléanthis marque la suprématie de l’esclave dans la maîtrise de l’expression. Elle est destiné à des maîtres muet, silencieux, son discours est exprimé par des phrases lourde de reproches : questions rhétoriques, effets dilatoires, formes sentencieuses. Le théâtre est ici le lieu d'une utopie sentimentale, dont Marivaux nous dit le prix :

la conversion de Done Elvire. La brièveté et le tour exclamatif de ses remarques suggèrent son émotion. L’absence de didascalies n’autorise pas une interprétation ironique de l’expression « Pauvre femme ». Sganarelle est ému, comme l’indique le reproche fait à Dom Juan (« Coeur de tigre »). 2. L’attitude de Dom Juan Si Dom Juan avoue avoir été troublé par Done Elvire, s’il a laissé son épouse s’exprimer, il ne semble pas avoir perçu les enjeux de son intervention : s’il lui demande de rester,

fait ses adieux mais finit par lui avouer les vraies raisons de son départ. Plus surprise qu'offensée dans sa gloire et déçue dans son amitié, elle reçoit froidement cet aveu, et le laisse partir. Scène 5. La confidente de Bérénice, Phénice, lui reproche de ne pas avoir gardé en réserve cet amoureux fidèle, au cas où Rome ferait obstacle à son mariage avec Titus, car le peuple romain entretient une vieille haine contre la royauté, et le sénat est hostile à toute union avec une reine étrangère. Émue

sentiments, elle ne cherches pas a savoir si Oenone était au courant, hors le vers 1225 "Aricie?" nous laisse entendre que celle ci ne l'était pas. "De leur furtive ardeur ne pouvait-tu m'instruire?" (V1234) Phèdre l'a rend responsable et lui adresse des reproches. Les vers 1235, et 1236 "Les a-t-on vu souvent se parler, se chercher ?" "Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher?" nous montre la jalousie dont elle souffre: elle imagine ce qu'elle même aurait voulus vivre; un amour partagée et sans contrainte

éponyme) ; puis p. 22 que les 2 pers st les bonnes (titre) qui jouent une sc et que cette sc se répète svt, qu’elle est bien rôdée, qu’elle obéit à des codes, des étapes ms que les actrices ne peuvent jamais aller « jusqu’au bout » ce que d’ailleurs S reproche à Cl : « Je ne peux pas t’achever » ( dc te tuer par jeu ou véritablement ?). Page 23, on apprend qu’elles st sœurs, que S est l’aînée (p. 30) et p. 24 qu’elles appellent « cérémonie » la sc qu’elles viennent de jouer = terme relevant à la fois du

dont on étudiera les six premières répliques. Le dialogue des deux femmes peut se diviser en cinq parties. Œnone rend compte du retour de Thésée (v. 825-831), puis Phèdre affirme son intention de mourir (v. 832-839), qu’elle justifie, dans une longue tirade, par la crainte d’une dénonciation par Hippolyte (v. 839-848), et par ses propres remords (v. 849-859), avant de manifester de la sollicitude pour les enfants qu’elle laissera derrière elle (v. 860-868). Nœud de l’intrigue, le passage constitue à