La Tirade Du Libertin

religion. Ainsi, le personnage éponyme, Dom Juan, est emblématique de la controverse de la religion appuyée par Molière. Dom Juan : L'Acte I scène 1 Sganarelle nous dépeins un portrait péjoratif hyperbolique de Dom Juan, décrit comme un libertin impie donc c'est une personne qui ne se plie pas aux règles religieuses, d'où sa contestation permanente tout au long de l'oeuvre. Mais on ne peut affirmer son athéisme car lorsque Sganarelle le questionne sur l'existence du Ciel et de l'Enfer dans

secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un genre hybride, une tragi-comédie, qui fait plus d’une entorse aux règles classiques, ainsi elle refuse la règle des trois unités, est écrite en prose, se finit mal

Au début de l'acte V, Don Juan annonce à son père sa conversion et son repentir. Mais après son départ, il détrompe Sganarelle qui se réjouissait de l'attitude de son maître et fait l'éloge de l'hypocrisie qui lui permet d'être libertin en toute impunité. Dans sa tirade Sganarelle s'indigne et cherche à prévenir son maître du châtiment qui l'attend. Son discours s'apparente à une leçon de morale mais sa tentative de démonstration est absurde et révèle le ridicule et l'ignorance du valet. L'indignation

Le personnage dont le titre de l’œuvre est éponyme n’a qu’un rêve : aimer les femmes, les posséder toutes. Il consacre sa vie à ce jeu cruel, il va jusqu’à tuer pour satisfaire son désir. Il le présente comme un grand Seigneur, impie, débauché, libertin qui finit par recevoir le châtiment de la justice divine. En 1665, il présente pour la première fois la tragi-comédie en cinq actes et en prose au théâtre du palais royal. Cependant, l’Eglise continue d’exercer son pouvoir, elle exige d’abord des

dénonçant notamment les abus de l’hypocrisie de l’Eglise ainsi que certaines valeurs des honnêtes hommes de l’époque qui ne les respectaient pas parfois eux-mêmes. Don Juan incarne alors dans la pièce un libertin sans limites qui ne prend pas garde des différents avertissements qu’il reçoit. La tirade de Sganarelle est la suite d’un véritable interrogatoire auquel il soumet son maître, à propos des croyances ou des incroyances de ce dernier. Après avoir décrit ce en quoi il ne croyait pas, Dom Juan

de ne pas croire Orgon "Que vous-même, Monsieur, je ne vous en crois point" (Vers 464), "Vous nous contez une plaisante histoire" (Vers 466) puis peu à peu on s'avance vers une seconde partie où elle se montre plus posée, plus raisonable jusqu'à la tirade (long monologue) (Vers 495 à 517) dans laquelle Dorine tente de persuader Orgon, elle s'autorise l'impératif (Vers 506) des interrogations oratoires (Vers 504) et use même du verbe devoir alors qu'elle s'adresse à son maître. Dorine commence

d’une punition. Future de certitude appui toute la véracité attendue a la punition divine. Le premier « tu » de la scène l.55 avertissement. II- Don Juan : un libertin féroce et mis a mal Nous étudierons a présent le personnage féroce de Don Juan, en étudiant l’art de la manipulation et de l’arrogance, associé à l’hypocrisie du libertin. Tout en analysant le ressort comique du personnage de Sganarelle puis notre héros finalement mis a mal. a) L’art de la manipulation et de l’arrogance . La

science, veut comprendre et est croyant ; DJ représentant des libertins est impie et ne croit que ce qu'il voit. • Scène essentiellement argumentative, débat philosophique, chacun à sa thèse : sur l’ existence de Dieu, la foi... • Point de départ : S demande à DJ en quoi il croit, chacun va donc exposer ses croyances. Annonce du plan 1°/ La prise de parole de Sganarelle 2°/ La faiblesse de son discours argumentatif 3°/ Une tirade parodique Etude 1) La prise de parole de Sganarelle

son couple libertin, courtisant les servantes, faisant de constantes infidélités à sa femme et trahissant Figaro à qui il est pourtant très reconaissant. Ainsi, Ainsi, les deux traits de caractères dominants qui sont mis en évidence par les différents personnages sont : Le libertinage et la jalousie. Dés la scène 1 de l'acte I, Suzanne atteste  le libertinage du Comte " C'est sur la tienne qu'il a des vues" Selon Marceline " il est jaloux et libertin"( I,4) Bartholo précise " Libertin par ennui,

la production d'œuvres « parfaites » inspirées des modèles de l'art antique. Plus précisément, Molière, auteur majeur du classicisme, fait paraître sa pièce de théâtre Dom Juan en 1664, reprenant ainsi le mythe antique. La tirade de l’inconstance extraite de l’Acte I, tableau 2, relève le personnage éponyme, préalablement décrit péjorativement par son valet moralisateur, Sganarelle, qui s’offusque de l’attitude provocatrice de son maître. Dans cette scène d’exposition, Dom