La Tragédie Moderne Dans Antigone

sais, j'ai bien pensé, Antigone ANTIGONE: Oui ISMANE: J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle. ANTIGONE: Oui ISMANE: Nous ne pouvons pas ANTIGONE, après un silence, de sa petite voix. Pourquoi? ISMANE: Il nous ferait mourir ANTIGONE: Bien sûr. A chacun son rôle. Lui, il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère. C'est comme cela que ça été distribué. Qu'est ce que tu veux que nous y fassions ? ISMENE: Je ne veux pas mourir. ANTIGONE, doucement Moi aussi

comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Anouilh a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d'abord Pièces roses et Pièces noires. Les premières sont des comédies marquées par la fantaisie comme Le Bal des voleurs (1938) alors que les secondes montrent dans la gravité l'affrontement des « héros » entourés de gens ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes comme Eurydice (1941), Antigone (1944) ou Médée (1946). Après

règles d’une tragédie classique en les définissants. « Qu’en un jour, qu’en un lieu, un seul fait soit accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » Boileau La règle des 3 unités. 11. Quels sont les auteurs de tragédie que tu connais, situe l’époque et les spécificités -Racine XVIIème siècle. Il est le « père » de la tragédie moderne. Avec Boileau, il a instauré la règle des 3 unités. -Sophocle Antiquité, IVème siècle avant J-C. Il a écrit « Œdipe Roi », « Antigone » et une dizaine

interroge Jean Giraudoux sur sa définition du tragique, celui-ci répond que c’est pour lui un événement pathétique causé par une fatalité le plus souvent d'ordre surnaturel. Cette vision de la tragédie est tout à fait appréciable dans ses actualisations théâtrales de tragédies antiques comme Electre, mythe de la famille des Atrides, qui fut jouée dès 1937 lors de l’exposition universelle. En quoi l'entracte d'Electre est il novateur pour une pièce d’inspiration antique 

Dissertation sur la tragédie. Jean Anouilh fait partie de ces auteurs du XXème siècle qui ont revisité les tragédies antiques pour en proposer des réécritures modernes. Il a ainsi écrit sa version du mythe d’Antigone où il transforme le chœur antique en personnage qui propose à un moment une définition insolite de la tragédie : « (…) c’est reposant, la tragédie ; parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec le ciel sur son

guerre pour écrire « Thomas l'imposteur » (1923), devient ami de Roland Garros à qui il dédiera des poèmes liés à l'aviation. Dans le même temps, il fréquente le milieu de l'art moderne, les Picasso, Modigliani, Max Jacob ou Apollinaire. Il adapte également des pièces classiques avec une approche moderne, comme « Antigone » (1922) ou « Roméo et Juliette » (1924). On peut alors le considérer comme un vrai homme de la Renaissance, au milieu de ses tableaux, tapisseries, pièces, poèmes et autres écrits

apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément pessimiste de l’existence". Pendant l’Occupation, Jean Anouilh poursuivit d’écrire. Il se spécialisa dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice (1942). En 1944 est créé Antigone (1944). Il s’agit d’une réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique.

hymne religieux chanté et accompagné de danses en l'honneur de Dionysos. Trois noms s'imposent dans la tragédie grecque : Eschyle (525-456 avant J.C), Sophocle (496-406 avant J.C) et Euridipe (480-406 avant J.C). Au départ, un seul acteur, le protagoniste, jouait tous les rôles et portait un masque qui imposait une impassibilité au visage de l'acteur. Eschyle est le fondateur de la tragédie grecque (costume, décor, esprit, structure), et va faire intervenir un deuxième personnage : le deutéragoniste

cité toute entière (les femmes sont admises!)et ce public est lui-même représenté dans la pièce par l’instance du choeur, le plus souvent constitué de citoyens, venus observer et commenter les événements qui se déroulent. Les sujets abordés dans la tragédie sont ceux qui concernent directement les spectateurs. Ainsi, dans les Euménides d’Eschyle, la troisième pièce de sa trilogie, l’Orestie, consacrée à la famille des Atrides, se joue la mise en place d’un tribunal, l’Aréopage où seront jugés les

la réinterpréter différemment pour donner une nature plus moderne à l’intrigue du mythe. L’auteur Giraudoux a repris par exemple l’histoire de la ville de Troie avec La Guerre de Troie n’aura pas lieu et il reprend aussi le mythe d’Electre dans la pièce Electre. Il place dans son œuvre, un entracte, où il utilise le personnage d’un jardinier, qui permet de sortir du contexte de l’action, qui nous parle du genre théâtral qu’est la tragédie. Ce qui nous amène à nous poser cette question : « En quoi