La Vassalité L Hommage Et Serment De Fidélité

volontaire : Des liens personnels étaient créés, non pas basés sur le sang mais sur un acte volontaire déclaré. Il s’agit d’actes de soumission créant des liens d’allégeance envers un chef. Le mot allégeance désigne ordinairement l’obligation de fidélité et d’obéissance envers une nation ou un souverain. Mais il ne s’agit pas pour les germains d’une soumission volontaire à une autorité qui représente l’Etat. Le concept romain de la Respublica n’est pas connu des germains. Il n’y a pas l’idée d’une

entre eux. B. Des rois maîtres en leurs royaumes. Le serment de Strasbourg, le 14 février 842, est la résolution du problème. Les fils de Louis le Pieux : Charles le Chauve et Louis voulaient contraindre Lothaire à un nouveau partage de l’Empire. Ils se sont alliés et l’ont battu à Fontenoy en Puisaye en 841. En 842, ils se sont unis à travers un serment solennel qui aboutit au traité de Verdun. Louis a prêté serment en roman, Charles en tudesque. Du 8 au 11 août 843, c’est le traité

et pour en attirer d’autres autour de lui. On distingue deux éléments dans la vassalité : • Aspect personnel : le lien d’homme à homme • Aspect réel : le bénéfice Peu à peu, ils vont s’imbriquer : les bénéfices vont être concédés aux vassaux les plus fidèles, cela va devenir une contrepartie. Concéder des bénéfices permet d’attirer des fidèles. À la fin du 8ème siècle, on dénote une connexion entre la vassalité et le bénéfice. Au lien de dépendance personnel s’ajoute un lien réel ; le bénéfice

étant incivique, car ces chrétiens refusent d’adorer les autres divinités même celles censées protéger Rome. Ces chrétiens refusent aussi de s’impliquer dans la vie romaine et refusent certaines fonctions qui impliqueraient de leur part un serment de fidélité à l’encontre des dieux romains. Les fonctions que les chrétiens refusent : charges municipales, les métiers de soldats ou encore les fonctions de juge. Le christianisme est considéré comme un délit. A) Une religion persécutée :

refusèrent de prendre part à la vie politique. En effet, les chrétiens refusèrent d’exercer des fonctions de juge ou des charges municipales ou encore d’exercer le métier de soldat. Cela parce que ces fonctions impliquaient alors de prêter un serment de fidélité à l’Empereur et aux Dieux protecteurs de Rome. Ils refusaient de s’associer à ces croyances païennes, celles de croire en divers Dieux important à l’Etat la puissance. Les chrétiens furent alors députés dangereux et menaçants pour l’Etat Romain

987. Le pouvoir du roi est faible par rapport à celui de ces seigneurs. Or au XIIe siècle on assiste à un léger progrès des droits du roi sur la vassalité. Le roi capétien s'est engagé à agrandir le cadre de ses vassaux. Avant le problème était que selon les règles de la vassalité un roi ne pouvait rien exiger de ses arrières vassaux qui ne devaient fidélité qu'à leur seigneur. Cela fait référence à l'adage « le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal». Ainsi lors de son règne Louis VII (1137-1180)

secours (cf. p88) la division du pouvoir politique entre les grandes principautés ne s’arrête pas la puisque les principautés se divisent elles même en territoire plus petits avec à leur tête des seigneurs. Chapitre 1 : l’ordre seigneurial et la vassalité Les chefs politiques qui s’étaient affirmés au sein des principautés au moment du déclin Carolingien éprouvent au cours du Xème siècle un certain déclin. Pour confirmer leur autorité sur les territoires qu’ils compromettent, ces principautés

Il exerce le pouvoir car il est le plus fort, non en vertu d’une autorité abstraite car l'État a disparu. Le roi est un patron qui exige la fidélité, le respect et l’obéissance et en même temps, il assure la protection de ses sujets, de ses hommes, de ses guerriers. Notamment vis-à-vis des Leudes, des hommes puissants liés au roi par un serment de fidélité en échange duquel il est généreux avec eux. Ce lien est de nature privé, d’homme à homme. Les termes de l’époque pour désigner le roi est « Rex

mérovingien A. la fidélité lien particulier entre le Roi, son peuple et ses aristocrates = fidélité la suite guerrière (comitatus) des francs est l'ancêtre de ce lien et de l'aristocratie – engagement avec un serment de fidélité (leudesanium- l'assermenté est appelé leude) qui est la source de l'obéissance au pouvoir royal – serment synallagmatique (réciproque) : le Roi a un devoir de protection (mundium) l'ensemble des sujets libres sont concernés par ce serment l'aristocratie a un lien

roi sont appelés des LEUDES. Ces leudes sont appelés ainsi parce qu’ils nouent avec le roi un rapport particulier. Ils prêtent au roi un serment de fidélité : le leudesamium. Il établit un lien de droit mais un lien unilatéral. Les leudes jurent fidélité sans espérer de contrepartie. Ce leudesamium n’établit donc pas de contrat. Seul celui qui a juré doit fidélité. Dans la réalité, il est évident que les leudes attendent quelque chose. Ils attendent que le roi gouverne conformément au mundium et au