La Vassalité L Hommage Et Serment De Fidélité

Serments vassaliques prêtés au nouveau comte de Flandre (1127) Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre, éd. H. Pirenne, Paris, 1891. + Planche iconographiques (p.29-30). Cœur de la société féodale et de la relation de pouvoir, la vassalité a su imprégner tout l’Occident médiéval. A travers cet extrait d’une des œuvres de Galbert de Bruges, intitulée Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre (De multro, traditione et occisione gloriosi karoli

succession : partage patrimonial B. Traité de Verdun II) Emergence de la royauté A. Populations menacées par les invasions B. Les seigneurs comme nouveaux protecteurs 860: charges millitaires et admn des princes territoriaux vassalité : lien de fidelité, engagement passé entre 2 hommes aide au pape typiquement crlg, dépasse mm le ministerium regis 877 : capitulaire de Querzy sur Oise. Charles le Chauve demande soutien au PT pour défendre le pape. Ils demandent à charles le chauve l'hérédité

l’état, pouvoir qui l’emporte sur les autres ; c’est une notion à ne pas confondre avec celle de suzeraineté, qui est le droit exercé par un suzerain sur son vassal. Après l’installation de la seigneurie à la fin du 9ème siècle, Le phénomène de vassalité se répand après la période carolingienne, pendant le moyen âge et plus précisément pendant l’ère féodale qui s’étend du 10ème au 15ème siècle, par la suite s’installera la notion de souveraineté. L’intérêt de ce sujet repose sur l’analyse des caractéristiques

personnage politique. Mais si on prend en considération ces éléments, il faut admette que l'autorité royale est fragile car au moindre prétexte, les compagnons du roi peuvent se séparer de lui. Le seul moyen pour le roi pour s'attacher durablement la fidélité de ses compagnons est de les combler de bien fait, les récompenser sur le plan matériel avec un partage du trésor de guerre. Mais si le roi accepte de partager son butin, s'il veut satisfaire tout ses compagnons, il risque de se ruiner et risque

compter avec l’aristocratie des guerriers qui compose les leudes Il exige un serment de fidélité : le leudesanuim Il est unilatéral. Pas de contre partie officielle Le roi leur fait des cadeaux, souvent des concessions de charges publiques, responsabilité dans l’administration du royaume Problème : les nobles ont tendances à se vendre au plus offrant. ⇨ Il l’impose à tous les hommes libres du royaume Serment public devant un fonctionnaire public, comte ou duc ⇨ Devant les leudes

sanctionnés en justice) (IV) I) L'ENGAGEMENT VASSALIQUE :**** DES PRECEDENTS : Liens de fidélité chez les mérovingiens qui concernait surtout le roi envers les hommes Liens de fidélité chez les carolingiens avec généralisation des liens personnels (tous les hommes doivent entrer en fidélité, loi de 847, ce qui donne lieu : Une institutionnalisation de la pratique, on va avoir une procédure pour encadrer la fidélité jurée : cérémonie de l'hommage et de la foi L'HOMMAGE : Un homme libre se place

création du contrat féodaux vassalique pour cela il est nécessaire d'étudier les étapes de la création de ce lien , qui sont l'hommage (1) et le serment de fidélité (2). {text:soft-page-break} {text:list-item} L’hommage est pour le vassal le fait de se donner au seigneur , en tendant se mains il lui donne ainsi sa soumission .Le mot hommage apparaît au XIIème siècle. C’est un contrat pour lequel un vassal s’engage dans la dépendance d’un seigneur. L’hommage est consacré par une cérémonie

manifeste de manière symbolique lors d'intronisation, on place le nouveau roi sur le pavois (bouclier). Le pouvoir dans ces conditions est très personnel. La fidélité reste tributaire de la personnalité du roi (faire valoir de sa personnalité guerrière). L'usage est de prêter serment au roi, tous les Hommes libres qui portent une arme doivent prêter serment et se transforment ainsi en fidèles. Et en contrepartie, le roi doit protection à ses fidèles, bien que cela tiennent à sa personnalité. Le pouvoir exercé

élevé de domaines. Il s’est approprié tous les domaines qui appartenaient au fisc impérial romain, ainsi que les terres confisquées pour cause de trahison. Ces domaines ont pu se réduire en raison des donations faites par le roi pour entretenir la fidélité des grands du royaume. Il a pu donner des biens à l’Eglise pour sauver son âme. Le roi n’a pas de capitale fixe dont il circule de domaines en domaines (de villas en villas) pour consommer sur place les produits de l’exploitation. Lorsque le roi

fondée plus exactement sur la fidélité personnelle au roi et non pas une fidélité prêtée à l’institution royale. Ainsi les rois mérovingiens des VI et VII exigent de leurs hommes libres, appelés les grands du royaume, les leudes, qu’ils lui prêtent serment au début de son règne. Ce serment pourra être renouvelé chaque fois que des évènements paraissent ébranler la confiance que les rois placent en les hommes libres. Ceux qui refuseraient de renouveler leur serment de fidélité au roi, seraient qualifiés