La Vie Spirituelle Bergson

représentent immédiatement des natures simples, autrement dit des réalités : c’est le cas par exemple de l’idée d’étendue (l’étendue étant constitutive de la réalité matérielle) et de l’idée de pensée (la pensée étant constitutive de la réalité spirituelle). Malebranchequant à lui pense que puisque les idées sont éternelles et immuables, elles ne peuvent résider que dans un être qui possède lui aussi ces prédicats, c’est-à-dire Dieu. L’esprit humain est incapable de faire naître de telles idées par

observé Henri Bergson dans La Pensée et le Mouvant, les artistes sont ces hommes rares « dont les sens ou la conscience sont moins adhérents à la vie. ». Quand ils percoivent une chose, ils la regardent pour elle-même et non pas pour son utilité. Un tel détachement est un don de la nature et nous retrouvons là le « génie » de l'artiste évoqué plus haut. Voyons maintenant comment cette génèse de l'oeuvre d'art, conçue par l'esprit pour l'esprit, élève le spectateur vers l'univers du spirituel pour nous

croyance dans la réflexion moderne sur la religion. Le fait de croire peut en effet être abordé comme une fonction de la religion : la religion aurait ainsi pour fonction de répondre à un besoin de croire, par exemple, en proposant de croire en une vie après la mort, elle permettrait de faire face à la peur de la mort comme le présuppose la pensée freudienne, ou bien encore elle aurait pour rôle d'assurer le lien social en fournissant aux sociétés un socle de convictions communes et incontestables

définition de la vie réduite à cinq caractères généraux : l organisation, la génération ( croissance), la nutrition, l évolution , la caducité incluant la maladie et la mort. I – Le modèle animiste : la conception du vivant chez Aristote 1- Le principe de la vie Aristote dans De l ‘âme établit une ligne de démarcation très nette entre les corps vivants et les corps inanimés, et s’ interroge sur l’essence de la vie. Il observe que parmi les « corps naturels, les uns ont la vie et les autres

de s’y identifier. L’homme recèle de nombreuses facettes mais il en possède deux principales : son être et sa présence. Il est en premier lieu un simple élément de la nature. Mais, dans un second lieu, il se distingue car il acquiert le long de sa vie, une conscience qui lui permet de vivre pour et par soi. Cette dernière s’adonne à l’homme de deux manières : théorique et pratique. D’abord théorique car l’homme doit chercher en lui-même pour se faire une idée de ce qu’il est et de ce qu’il peut devenir

rythmique des muscles zygomatiques, typiquement humaine selon Rabelais, il est difficile de distinguer ce qui serait un rire naturel, spontané, qui naît au hasard des circonstances de la vie courante, du comique étudié, théâtral, que le public va chercher dans des spectacles produits pour le distraire. D’une part parce que la vie sociale la moins concertée, fertile en sujets d’amusement, est toujours une sorte de théâtre naturel où les uns (en position de public) rient à propos de ce que disent ou font les

représentent immédiatement des natures simples, autrement dit des réalités : c’est le cas par exemple de l’idée d’étendue (l’étendue étant constitutive de la réalité matérielle) et de l’idée de pensée (la pensée étant constitutive de la réalité spirituelle). Malebranche quant à lui pense que puisque les idées sont éternelles et immuables, elles ne peuvent résider que dans un être qui possède lui aussi ces prédicats, c’est-à-dire Dieu. L’esprit humain est incapable de faire naître de telles idées par

phrase ample, souple, balancée de Bergson est immédiatement la marque d’un style et d’un beau style. Ce n’est pas un hasard si on lui a offert un prix Nobel de littérature. Le philosophe n’est pas obligé par profession de se tenir dans un langage obscur et technique et d’ignorer la forme. Sur les sujets les plus difficiles, l’appui d’une langue esthétique n’est pas négligeable. La rigueur conceptuelle n’implique pas l’abandon du souci de bien dire. Le style donne une vie expressive au mouvement de la

la morale utilitaire, certains sur le sentiment : la moral du sentiment ; d’autres enfin, considèrent que la raison suffit à fournir à la morale un fondement solide : la morale rationnelle. La morale utilitaire C’est celle d’après laquelle ma vie morale est fondée sur mon intérêt, sur ce qui m’est utile. Selon W. James, « ce qui est bien, c’est ce qui est utile ». Il ne s’agit pas forcément de l’intérêt général. Cette morale est en effet au service de l’intérêt individuel. On retrouve cette

savons que nous agissons, en même temps que nous portons un jugement sur nos actions. La conscience morale implique donc la reconnaissance de certaines valeurs et la libre adhésion à ses valeurs. En ce sens, on dit qu’elle est normative. Selon Henri Bergson, philosophe français du XIXème-XXème siècle auteur d’une philosophie de la conscience et du vivant, la spécificité de la conscience est la réflexivité. C’est un acte de l’esprit portant son attention sur ses propres opérations et représentations,