La Vie Spirituelle Bergson

tâcherons de répondre en plusieurs parties : en premier lieu, en quoi l’art a été souvent perçu comme imitation de la Nature, une source d’illusion, puis comment l’art pourrait nous donner accès à la vérité, et pour finir, la relation entre l’art et la vie. Le mot « art » vient de « techné », la technique, qui est à l’origine une production de l’homme pouvant être soit utile soit un objet de contemplation, qui renvoie à une activité désintéressée. Certains philosophes ont considéré l’art, et plus

à l’infini. Série graphique, production en série. Produit de consommation Artiste : ne vise pas l’utile mais le beau. Peut produire du beau mais ce n’est que secondaire. Aucune utilité pour la survie. Pas de finalité, juste spirituelle, unique et originale, échappe même à l’artiste, bien de l’humanité. N’a pas de projet préalable. Apprendre une technique => reproduire certaines œuvres mais on n’est pas créateur de beau (Kant), pas de technique pour le beau. > Peut-on

liberté de notre volonté se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons "Rousseau: "un raisonnement a beau me prouver que je ne suis pas libre, le sentiment intérieur, plus fort que tous ces arguments, les dément sans cesse" Bergson: "Si l'on convient d'appeler libre tout acte qui émane du Moi, et du Moi seulement, l'acte qui porte la marque de notre personne est véritablement libre..." MAIS, (= transition) est-ce que la pensée que la liberté existe est l'existence de la liberté

espérer ? Heidegger résume en une question : 'Pq il y a qqch plutôt que rien ?'Le spleen de Baudelaire : Aucune justification pour la vie, aucune raisons de vivre.Philosopher, c'est une quête de sens, de signification, c'est l'oiseau de Minerve, il a des yeux nyctalopes, il ne se lève qu'à la tombée de la nuit et, grâce à ses yeux, il sonde l'obscurité. (élévation spirituelle de la nuit / le philosophe ne s'occupe pas du quotidien → fuite en avant → se sent supérieur → cf 'L'albatros' de Baudelaire → Aristophane

Henri Bergson 1859-1941 [001] La conscience et la vie. « Quand la conférence qu’on doit faire est dédiée à la mémoire d’un savant, on peut se sentir gêné par l’obligation de traiter un sujet qui l’eût plus ou moins intéressé. Je n’éprouve aucun embarras de ce genre devant le nom de Huxley. La difficulté serait plutôt de trouver un problème qui eût laissé indifférent ce grand esprit, un des plus vastes que l’Angleterre ait produits au cours du siècle dernier. Il m’a paru toutefois que la triple

de répondre de soi-même devant les autres. Or cette question implique que je dois aussi répondre de moi-même devant moi-même. Cela ne va pas de soi car il semble qu’il y ait de l’involontaire en l’homme. Même si elle est immortelle, l’âme vit de la vie du corps et nous ne savons pas toujours ce que peut le corps. Or si je dois répondre de moi-même devant moi-même, il faut que je sois une conscience, c’est-à-dire un être capable de ramener tout ce qui lui arrive à lui, un être qui n’est pas seulement

société politique. La justice est le juge de paix de la vie pratique, des conduites humaines. Aristote disait de la vertu cardinale de justice qu’elle était la vertu pour autrui, car si nous nous devons d’abord à nous-même courage, tempérance et prudence, nous devons d’abord aux autres la justice ; et les autres sont ainsi mieux placés que moi pour déterminer si je suis juste. Pour la définition générale de la justice, on peut citer Bergson, dans Les deux sources de la morale et de la religion, Quadrige

leurs œuvres, il se sont inspirés de leurs réalité. Ils ont tenté de reproduire la réalité qu'ils avaient le don de voire, mais eux seules pouvaient la percevoir car c'était leurs réalités, leur réalité naturelle, sonore, imaginative ou encore spirituelle. Car pour certains les artistes sont inspirés par des Dieux ou encore des muses. C'est ce que Platon nous rappelle : « C'est une chose légère que le poète, ailée, sacrée ; il n'est pas en état de créer avant d’être inspiré par un Dieu, hors de lui

la formule de Descartes du Discours de la Méthode, d’élever son niveau de vie et de se mettre quelque peu à l’abri de la nature par les avances de la science. Partie 2 Néanmoins par « progrès de l’homme » nous n’entendons pas seulement la lutte collective de l’humanité contre une nature ou un tyran hostiles, mais aussi l’évolution personnelle d’un être humain. C’est le chemin que parcourt tout individu au cours de sa vie, le développement progressif de ses facultés et sa maturation au contact

quant-il travail, il faut que ses activités soient rentable un minimum d'investissement pour un maximum de rendement. Pour Bergson,le développement du machisme, càd la production technique des moyens d'existence doit précisément procurer du loisir à l'ouvrier qui lui permettra de développer sont intelligence, de se cultiver et ainsi manifesté sa singularité par sa créativité. Pour Bergson le travail est donc créateur: il modifie le créateur. Il y aurait donc un aspect libérateur dans le travail, c'est ce