La Vie Spirituelle Bergson

le thème de « La vie » Lycée du Parc de Vilgénis, 2009-2010, ECE 2/ECT 2, Laurent Cherlonneix Philosophie Sur Aristote : André Pichot Histoire de la notion de vie, Paris, Tel-Gallimard n°230, chapitre 2 Renaud Barbaras : Introduction à une phénoménologie de la vie, Paris, Vrin, Problèmes et Controverses, 2008 (suppose les lectures préalables de Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Henry) L’énergie spirituelle, in ibid., première section sur « La conscience et la vie », pp. 813-836

la beauté dans l’âme. Ne compte, pour lui, que ka beauté dans l’âme parce qu’il n’y a de beauté qu’à travers une signification spirituelle. Les hasards de la géologie peuvent engendrer des pierres hasardeusement belle, mais elle ne relève pas de l’art. Hegel repère, dans l’histoire de l’art, 3 grandes périodes fondées sur leur caractère de plus en plus rationnel et spirituel. D’abord, la période égyptienne qu’il appelle « Art symbolique ». L’œuvre d’art exprime l’esprit par l’intermédiaire de la démesure

DE CITATIONS I. LE RIRE : 1. ALLAIS Alphonse : « Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression. » 2. APOLLINAIRE Guillaume, Alcools: « Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire. » 3. ARLETTY, Les Mots d’Arletty : « Tout, dans la vie, est une question de savoir rire. Le rire, c’est ma thérapie. L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer. » 4. AUDIARD Michel, Dialogue du film La chasse à l'homme : « Le mariage, c'est ce qui  différencie

possibles ou des éléments d’idées (pour illustrer, pour argumenter ou pour limiter ; 1§ = 1 idée discutée). Pour cela, il faut partir à la recherche : • de références « cultivées ». • de références philosophiques. • d’exemples exemplaires de la vie quotidienne (des cas particuliers qui sont des cas généraux/génériques). En voici toute une série d’exemples… Qu’est-ce qu’un homme seul ?   •  G. Garcia Marquez Cent ans de solitude • Sophocle Antigone (Antigone et Créon) • E. Bove Mes

elle pourrait être (in)dispensable. La religion est à la base de la création d’une société mais aussi de l’Histoire. Depuis toujours l’Homme eu des religions. Elle suit l’individu toute sa vie, et la continu même après, dans ce qui est appelé « l’au-delà ». L’homme subit la religion au cours de sa vie, que ce soit volontairement ou non. Elle change au fil des siècles, selon les cultures et les sociétés. Elle est comme une frise chronologique. Celle-ci n’a pas de définition concrète, car il existe

continuité quand le temps détruit nos efforts. Le temps semble contredire nos plus profonds désirs et nous mettre dans l'incapacité de rester fidèle. Le changement nous conduit à devenir autre. Montaigne dans les Essais se plaint de l’inconstance de la vie humaine et il découvre que tout regard vers le passé met en évidence une altérité. Dès que je regarde en arrière, j’ai l’impression de n’être aujourd’hui plus celui que j’étais hier. L’un dira : « Je ne suis plus ce gamin insouciant, stupide, idéaliste

nous usons dans la vie quotidienne n'est pas chose aussi naturelle qu'on le croit : elle est d'abord sélection, dans ce qui s'offre à nos sens, de tout ce qui est utile à l'action. Henri Bergson (1859-1941) met en évidence l'appauvrissement d'une perception ainsi tournée vers les nécessités de l'action ; il indique aussi la vocation première de l'art : retrouver toute l'intensité d'une perception non soumise à de telles nécessités. Avant de philosopher, il faut vivre ; et la vie exige que nous nous

désigne un récit symbolique et figuratif qui révèle une vérité, " un mensonge qui dit vrai", selon la formule de Cocteau. Le "bon sauvage" symbolise les aspects de la condition humaine et traduit ses aspirations à savoir, la quête du bonheur et d'une vie harmonieuse. En proposant une vision idyllique, utopique, du primitif naïf, bon, vivant en osmose parfaite avec la nature qui le fait vivre, le dix-huitième siècle exprime son désir d'un bonheur simple et traduit aussi ses angoisses. Dans L'Ingénu de

panache) : le sourire béat d’un nourrisson qui s’endort après avoir tété sa mère n’est-il pas le signe que l’être humain n’a besoin de presque rien pour être heureux ? Mais comment comprendre alors que les hommes consacrent tant d’énergie toute leur vie à travailler pour atteindre une rare satisfaction? Mystère insoluble ! Le bonheur est-il facile ou difficile ? Enigme insondable ! La joie elle naturelle à l’homme, ou nécessite-t-elle, - vade Retro, Satanas ! - une construction, un effort, voire même

apparaissent, les amis que nous n’avons pas vus depuis longtemps ont bien changé. · Et même ce qui paraît demeurer change.· Une rivière, par exemple : si on ne prête pas attention au temps long, géologique, on pourrait se dire qu’à l’échelle d’une vie humaine, elle reste identique, et pourtant, comme le fait remarquer Héraclite, elle change, car l’eau coule, ce n’est donc pas la même eau qui demeure.· Pareil pour nos cellules, elles se renouvellent sans cesse et au bout d’un moment, plus aucune de