La Violence Est Elle Une Fatalité

personnels : c’est le second aveu de la pièce, l’aveu d’un amour incontrôlé et excessif. Pour étudier cette scène, nous montrerons, dans un premier axe, que Phèdre construit un fantasme puis nous étudierons dans un 2e axe, les notions de fatalité, de monstruosité et de violence. AXE 1 : LA CONSTRUCTION D’UN FANTASME Un fantasme est une image qui est associé au désir le plus profond d’un être humain. C’est donc l’image d’Hippolyte qui s’impose dans le discours de Phèdre, à tout moment et à tout propos

* Relation maître-valet : le maître est plus effacé puisque ne dit rien. C’est donc Jacques qui va mener le dialogue. Proposition assez laconique pour le maître mais plus longue concernant Jacques, avec phrase enchâssée comme les voix. * La fatalité du titre est évoquée à travers les propos du capitaine. LE MAÎTRE—C’est un grand mot que cela. JACQUES— Mon capitaine ajoutait que chaque balle qui partait d’un fusil avait son billet. LE MAÎTRE— Et il avait raison… * Surprenant aussi :

de son effondrement qui va l'amener jusqu'à la folie et jusqu'à la mort. Introduction I) Le dédoublement de Renée A. Importance du regard B. Autoportrait C. Le dédoublement II) La soumission à la fatalité A. Corps étrange B. Violence d'autrui C. Soumission à la fatalité Conclusion

française. Cette pièce, qui se déroule dans l’Espagne de la fin du XVIIème siècle, est rempli d’amour, de tragédie, de drame, de fatalité, de jalousie… 1 suite intro : La scène étudiée ici est la scène 3 de l’acte I, il en ressort différents thèmes, tel que les dramatisations de l’aveu, l’expression d’un amour impossible et douloureux ou encore une incarnation de la fatalité sociale… Alors ? La condition sociale est-elle réellement indispensable à une possible relation amoureuse ? L’amour est-il vraiment

monstres lucides et impuissants. La mort ou le sacrifice sont les seules issues de ce combat inégal de la créature humaine avec sa malédiction intérieure. Si Racine s'est avant tout inspiré de l'Hippolyte d'Euripide pour sa pièce, il emprunte aussi la violence des échanges, le long récit de Théramène et le suicide final de Phèdre à la Phèdre du dramaturge romain

- cette démesure d’orgueil qui le guide- le héros tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces des Dieux, plus précisément de Vénus, celle-ci tombe dans

rencontre aussi inattendue que violente. Il propose par ailleurs l’image d’une femme à la fois belle et mystérieuse, qu’il aperçoit de manière éphémère. Enfin, il voue cette relation amoureuse à l’échec avant même qu’elle ait pu commencer. I. LA VIOLENCE DE LA RENCONTRE A. Le contexte de la rue  Avant même d’évoquer les circonstances précises de la rencontre, le titre de la partie du recueil concernée (« Tableaux parisiens ») et celui du sonnet nous indiquent qu’il s’agit d’un univers urbain. En

lui qui dirige désormais le débat tout en affirmant qu'il n'y a pas débat. 2. La fatalité : L'image de la pesée est également empruntée à Homère (Iliade VIII 70 sq, XXII 210 sq) : Zeus, garant de l'ordre cosmique, doit veiller à ce que les destins s'accomplissent ; il pèse alors les destins dans une balance. Cette référence suggère donc la présence d'une fatalité qui dépasse les hommes. L'allégorie de la fatalité par l'image de la balance est confirmée par la présence de personnifications qui suggèrent

Baudelaire - Spleen Rappel : Le spleen est le grand mal qui préoccupe les Romantiques. Il renvoie au mal-être causé par la condition humaine, sorte de fatalité propre à l'homme et à la vie. L'homme est étouffé par le monde qui l'entoure, et s'engouffre. Chez Baudelaire, le spleen devient une des composantes essentielles de l'angoisse d'exister. « Les Limbes », second titre envisagé pour Les Fleurs du Mal, visait à « représenter les agitations et les mélancolies de la jeunesse moderne ». Baudelaire

altération, défaillance des sens (parole bloquée, vue brouillée) = violence de la passion amoureuse qui s’empare du corps même du personnage  la totalité de la personne est engagée dans ce désordre amoureux, né du premier regard : Phèdre ne contrôle plus son corps, comme si elle était dépossédée d’elle-même = une description presque « clinique » des manifestations corporelles de la passion amoureuse, qui insiste sur la violence des sensations et l’impossibilité de les maîtriser  perte de