La Violence Selon Rousseau

1 La religion civile de Jean-Jacques Rousseau Conférence de Ghislain Waterlot (Université de Genève) donnée aux Charmettes, le 20 juin 2009. [Introduction] Je suis heureux de me trouver aux Charmettes ce soir pour réfléchir avec vous sur le concept de religion civile, dont Rousseau est le créateur. Je suis convaincu que ce moment théorique du Contrat social est capital1 si nous voulons comprendre, par exemple, ce qui est en jeu aux Etats-Unis d’Amérique, quand on parle de « religion civile

éventuelles conséquences individuelles (formation du caractère, conséquences morales, traits psychologiques...) C’est ainsi que nous étudierons l’évolution de la condition féminine au XVII et XVIII siècle sur le plan domestique, politique, social, selon les principes philosophiques et religieux. LA CONDITION féminine AU XVII siècle : Le rôle de la femme au XVIIème siècle est incertain et cela d’un point de vue social, politique, religieux ou sur le plan domestique . L'église veut que la

INTRODUCTION(1ere partie): Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française. Il est l'un des plus illustres philosophes du siècle des Lumières et l'un des pères spirituels de la Révolution française. Il acquiert la gloire en 1750 avec son "Discours sur les sciences et les arts". Il y prend comme hypothèse méthodologique ce qui va devenir le thème central de sa philosophie : l'homme naît

actuelle, la violence semble omniprésente au sein de nos sociétés et fait des ravages à de nombreux niveaux, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. On peut donc se demander légitimement quelle place occupe-t'elle dans nos sociétés dites "modernes". Pour la philosophe Blandine Kriegel, la violence est « la force déréglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique pour mettre en cause dans un but de domination ou de destruction de l’humanité de l’individu.» La violence est ainsi

« langage insuffisant », « usages ridicules ». ( Une constante demande d’aide « oser te demander » ce qui est demandé est présenté comme bénéfique à l’humanité entière (compréhension, fraternité) ( Un ton solennel, la prière est conduite selon les règles de l’éloquence oratoire. On peut noter l’amplitude du rythme à trois temps (groupe ternaire). ( La prière est nettement caractérisée : on y retrouve tout ce qui fait la spécificité d’un texte oratoire dans lequel un croyant s’adresse

préférant une paix pour le moins paresseuse et pour le plus lâche? Pire encore, la prétention à la supériorité et surtout à l’exclusivité d’une volonté subordonnée à l’Idée de paix ne finit-elle pas, de façon ouverte ou insidieuse, par administrer une violence, physique ou symbolique, qu’elle prétend pourtant elle- même épargner aux hommes pour les en détourner radicalement, notamment en met- tant définitivement fin à la guerre ? N’est-ce pas au nom même de la paix et de son extension internationale que

celle éventuelle de Malcolm, nommé prince de Cumberland, donc héritier du royaume. Son forfait lui permet ainsi de « sauter » la marche, comme il le dit si bien, et d’arriver immédiatement à son but : les « grandeurs » et le « suprême pouvoir ». Rousseau, à cet égard, note que l’amour du bien et « le goût des plaisirs de l’âme » ne s’acquièrent pas facilement ; ils nécessitent de longues « recherches » et des « méditations arides ». La « tentation de bien faire » est « pénible à satisfaire » ; il

et disparition de l’état de nature L’état de nature s’oppose à l’état civil et désigne des rapports humains antérieurement à toute institution politique ou juridique. Les auteurs : Hobbes, Spinoza, Rousseau, Kant s’accordent pour dire que l’état de nature ou état sauvage est un état de violence, incompatible avec les exigences d’une vue humaine. Néanmoins les présupposés anthropologiques ne sont pas totalement les mêmes d’une analyse à l’autre. Locke par exemple, moins pessimiste que Hobbes

considère comme « évoluée ». Elle s’oppose donc ici à la sauvagerie et à la barbarie qui est l’état dans lequel le « sauvage » vit en liberté, en dehors de toute civilisation, fuyant ainsi la société des hommes et dans lequel il exprime férocité et violence. (Ainsi, l’homme sauvage ne devient il que « réellement » homme par la civilisation ? La civilisation fait elle l’homme ?) Dès lors, la civilisation n’est elle pas la culture qui permet l’humanisation de l’homme en le rendant comme extérieur à

les fondements de l’inégalité parmi les hommes » de Rousseau La réflexion de Rousseau ( 1712-1778) dans « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » : « Fait ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible» atteste et nous interroge sur ces notions, au sens moral, de pitié, de raison et de bien et mal. Nous avons coutume d’associer l’éducation, les mœurs à la raison, assister à une scène d’une grande violence nous offre une réflexion sur l’inhumanité de certain