La Vérité Religieuse

l'observation, expérimentation, dissection De la Conscience de Montaigne ž démarche scientifique dans l'exercice de la justice, dénonciation des préjugés qui poussent à la torture ž recherche de la vérité par les faits Ù Lumières L'Ingénu de Voltaire ž même définition d'une vérité fondée sur l'observation, référence aux sciences mécaniques Dialogues de Lahontan ž réfute le christianisme par une démarche fondée sur les lois physiques et historiques Histoire des oracles de

deux? Ou est-ce qu’elles sont par nature opposées? * Peut-on accorder les découvertes scientifiques aux croyances religieuses quelles qu’elles soient? * Où poser les limites de la science et celle de la foi/religion? * Comment aborder les questions de la fin et des origines, sans tomber ni dans le rationalisme ni dans le créationnisme radicaux? * Dogme et vérités scientifiques, que choisir? * « Notre soif de signification et d'espérance n'est pas prise en compte par la science

RELIGIEUX : Nous allons maintenant nous intéresser à la satire directe de la religion qui ne se cache pas derrière le persiflage du dervis. ▪ Montesquieu commence par s’attaquer aux lois religieuses qui contrairement aux lois de la science ne relève pas d’une vérité générale mais de vérités floues qui peuvent être interprétées différemment selon la personne. « des lois aussi sujettes au changement que l’esprit de ceux qui les proposent, et des peuples qui les observent ». A la ligne 25

philosophique et le projet moderne Introduction Au XVIIe siècle, on assiste à divers bouleversements dans le monde de la pensée. On remet alors en question les autorités du passé ainsi que la tradition. Dans ce contexte, les croyances religieuses et les superstitions prennent une nouvelle dimension. Désormais, elles ne concernent que la vie personnelle. En conséquence, les dogmes de la foi n’ont plus à intervenir dans le cadre du développement de la pensée. Cette révolution est le fruit

il vivrait comme un animal au présent sans se soucier d’une autre vie possible et il n’y aurait pas de religion. Croyance/connaissance: Le phénomène de la croyance que fait intervenir la religion s’oppose à la nation de connaissance. La croyance religieuse fait référence à la foi et la connaissance renvoie à la raison doit-on opposer la connaissance et la croyance ? Cela semble en apparence avoir été conforté par l’histoire car le développement de la science au 20ème siècle a vu l’influence de la

lors à la philosophie. En 1674, il publie le traité philosophique et médical De la recherche de la Vérité, ouvrage marqué par la vision cartésienne de l’homme conçu comme une mécanique bien précise, susceptible d’être déréglée, notamment par les perceptions, les sensations et l’imagination. Les deux premières sont étudiées dans le 1er livre du traité, tandis que le 2ème livre de la recherche de la vérité s’offre comme un traité consacré aux puissances de dérèglement de l’imagination. Cette capacité

distinguer le vrai et le faux, à refuser toute vérité imposée. Ces auteurs adoptent une démarche scientifique: ils partent des faits, vérifient par raisonnement logique la validité des faits en développant un esprit critique avant de formuler un jugement. Cette méthode permet d'approcher au plus près de la vérité et de lutter contre les préjugés, c'est a dire contre l'absence de jugement, contre les explications d'origine surnaturelle ou religieuse. 2-Les thèmes abordés Ce mouvement est marqué

L'expression « à chacun sa vérité » est utilisée de façon pragmatique pour mettre fin à une discussion qui tourne mal en laissant entendre aux interlocuteurs que leurs opinions sont de même valeur. Mais on prétend parfois, à titre théorique cette fois, que chacun a sa vérité. L'expression se transforme alors en une thèse selon laquelle chacun possèderait sa vérité. Par exemple, relativement aux deux opinions suivantes, beaucoup soutiendront que chacun a sa vérité : (1) Dieu existe (2)

son irrationalité : la religion chrétienne est fondée sur des « mystères » : (l’immaculée conception, la résurrection) qui refusent d’être démontrés, car la foi exige une adhésion spontanée, non réfléchie. - - Du point de vue humain, la pratique religieuse est un ensemble de RITES dont la psychanalyse a montré qu’ils avaient une fonction de compensation : ainsi en est-il de l’extrême onction, donnée au moment de la mort, pour consoler du deuil. - - Enfin, la raison divine échappe à la raison humaine

clivages politiques engendrés par les notions de progrès, de bonheur, a été nourrie puis entretenue par un abus publicitaire de termes philosophiques détournés de leur sens originel. On a chargé les mots d'étiquettes moralisantes au détriment de toute vérité et de toute liberté. Il est vrai que le 19° siècle finissant fut accusé de sombrer dans le scientisme, c'est-à-dire la croyance dans une science qui résoudrait tous les problèmes philosophiques. Le même langage est repris aujourd'hui avec des accents