Labov Et Saussure

la violence des conflits linguistiques montrent combien le linguistique et le social interfèrent ” (Ibidem, p. 98) Racines et berceau de la sociolinguistique Emergence de la critique de la linguistique générale de Ferdinand de Saussure Naissance au début des années 1960 ; naissance de la Pragmatique Dissocier l’étude du fonctionnement des éléments linguistiques de l’étude des fonctions du langage. Priorité donnée à la langue plutôt qu’à la parole, à la compétence

siècle, fut élève de de Saussure. Il assure à sa suite, le cours de grammaire comparée. 1897: thèse ès lettres (Recherches sur l'emploi du génitif-accusatif en vieux slave). 1905: occupe la chaire de grammaire comparée au Collège de France, cours sur histoire et structure des langues indo-européennes. 1924: élu à l'Académie des inscriptions et belles lettres. 1.3. Les années 1970 - 1974: Introduction à la sociolinguistique, Marcellesi J.-B. et Gardin B., Larousse - William Labov (1927), professeur de

langage et la parole, « qui est l'utilisation concrète des signes linguistiques dans un contexte précis ». (De Saussure, 1916). La linguistique est elle l'étude du langage. Dans le cadre théorique de la problématique posée, nous considérerons l'étude contextuelle, qui s'intéresse aux interactions entre le langage et le monde et dont la sociolinguistique est un domaine ressortissant. Labov (1972), linguiste américain considéré comme un des fondateurs de la sociolinguistique moderne, met en effet

Vaugelas (1647), traversera les siècles et inspirera, en particulier, les programmes officiels de l’école primaire (il n’est que de penser aux instructions de 1923 qui opposaient la langue de Racine et l’argot du quartier ou le patois du village). Saussure (1916) avait bien souligné que chaque individu ne possède qu’une partie de la langue. De fait, on n’enseigne pas L1 aux élèves, mais des parties de L1 qu’ils sont réputés ne pas connaître, et dont l’appropriation conditionne la réussite scolaire

perspective anthropologique, Dell Hathaway Hymes (1927) a introduit le langage en acte – verbal et non verbal – au cœur de l’analyse sociolinguistique. Cette « ethnographie de la parole », qui entre en résonance sur ce point avec la position de William Labov, pose la centralité de la variation dans l’étude du langage et fait de la pragmatique le présupposé de toutes les dimensions linguistiques. Dans ce cadre, communauté et individu sont en co-détermination réciproque, dès lors que « sens et syntaxe de

linguistique générale, Minuit, Paris, 1963 KERBRAT-ORECCHIONI Catherine, L’énonciation, Armand Colin, Paris, 1997 KLINKENBERG Jean-Marie, Précis de sémiotique générale, De Boeck, Bruxelles, 1996 LABOV William, Sociolinguistique, Minuit, Paris, 1976 PEIRCE Charles S., Écrits sur le signe, Seuil, Paris, 1978 De SAUSSURE Ferdinand, Cours de linguistique générale, Payot, Paris, 1972 SEARLE John, Les actes de langage, Hermann, coll. Savoir, Paris, 1972 SPERBER Dan, et WILSON Deirdre, La pertinence, Minuit

L’objet d’étude de la linguistique (depuis les idées de F. de Saussure (1916): langue comme système et comme structure) détermine ses 4 voies: 1)la langue: système, structure, idées de Saussure; 2)langue et ses fonctions (la parole): la théorie de l’actualisation de Bally, les problèmes du contexte, microtexte, texte; linguistique communicative; théorie de l’énoncé de Benveniste (proposition:la langue abstraite VS énoncé: communication concrète, realization de la proposition, 3 points de l’énoncé:

sociale alors que la non-prononciation du /r/ est associée, au contraire, aux groupes les moins élevés. Enfin, la dimension stylistique exprime la variation linguistique « corrélable » avec les situations dans lesquelles la langue est utilisée. Ainsi Labov (1966, 1972) a montré qu'à New York plus la situation est formelle, plus on a tendance à prononcer le /r/ final, et ce dans tous les groupes sociaux, même ceux qui sont les plus portés à omettre le /r/ final dans les situations informelles. À New York

allés jusqu’à adopter cette conception, et à élaborer, sur cette base, une théorie du langage. Ainsi Louis Hjelmslev (Hjelmslev: 1968) dont la glossématique se réclame de l’enseignement de Ferdinand de Saussure. En fait, elle n’en est qu’une certaine interprétation. L’enseignement de Saussure, tel qu’il nous est parvenu, est une pensée qui se cherche, une théorie en devenir. De ce fait sans doute, il comporte des imprécisions et paradoxes qui ouvrent la voie à des développements différents

conditions dans lesquelles il est produit. Considérer la structure d’un texte en le rapportant à ses conditions de production, c’est l’envisager comme discours››. La question du discours n’est pas énoncée dans le cours de linguistique de Ferdinand de SAUSSURE qui circonscrit le domaine de la linguistique comme une étude de la langue, elle-même définie comme un “système de signes”. Sa théorie repose sur une opposition langue / parole qui recoupe l’opposition société / individu. La recherche en linguistique