Laquais

L’illusion est d’autant plus brisée qu’à la fin de la scène les didascalies présentent Ruy Blas comme soumis à Don Salluste par exemple : « il se jette à ses pied » alors que, d’après les costumes, Ruy Blas est le maitre et Don Salluste n’est qu’un laquais. Mais cette inversion des rapports maitre/valet et d’autant plus forte que Don Salluste à ordonner à Ruy Blas de fermer la fenêtre ce qui fait référence à l’acte I scène 1 ou il lui avait demandé d’ouvrir une fenêtre, mais dans cette scène les rôles

valet, sans le mettre dans la confidence. Résumé : Don Salluste commence la mise en place de son stratagème en faisant écrire deux billets par Ruy Blas dans une atmosphère très secrète. Il prétend un rendez-vous amoureux afin de mieux manipuler son laquais. Ruy Blas ne va pas se méfier de son maître, pourtant celui-ci instrumentalise complètement son valet sans aucun scrupule. Intérêt : La mise en place du stratagème par don Salluste Notions importantes : drame romantique, alexandrins, stratagème fatale

permettent de dater l'oeuvre: => fragment 56: " souverain " ; " fronde " fragment 55: " Quand il est question de juger si on doit faire la guerre et tuer tant d'hommes, condamner tant d'Espagnols à la mort. (... ". fragment 17: " Il a quatre laquais. ". 1/ Relevez les différentes utilisations de pronoms personnels: -"je" : autobiographique => Fragments 102 et 64 -"nous" : moi et les autres car Pascal s'inclut dans l'humanité => Fragments 86 et 111 -"il/ils": les autres => fragments

victime du plan de son maître. Mais à présent, la scène prend une tournure différente. L’aveu de Ruy Blas vers 40 sur un rythme binaire révèle la soudaineté et la solennité de cet aveu : « Je m’appelle Ruy Blas, et je suis un laquais ! ». Pour cacher ses habits de laquais et se faire passer pour Don César, Ruy Blas portait une cape qu’il enlève pour enfin dévoiler sa livrée, costume hautement symbolique, comme en témoigne la didascalie « laissant tomber sa robe et se montrant vêtu de la livrée

du peuple et laquais,il porte en lui des sentiments et des aspirations très au-dessus de sa condition.Son amour pour une femme inaccessible,la reine symbolise tout son destin,il le résume très bien : « ver de terre amoureux d’une étoile ».Hugo prend la liberté de mélanger habilement tragique et comique ainsi les personnages de tragédie classique comme ceux de Racine sont issues de hautes lignées,leur ton est alors en adéquation avec leur rang.Il choisit de mettre en scène un laquais mais dont les

(1838). L’intrigue est la suivante : un grand politicien espagnol, don Salluste, condamné à l’exil par la reine pour affaire de mœurs, utilise pour se venger les services de son laquais Ruy Blas, dont il connait la passion secrète pour la souveraine. Sans lui expliquer son plan ( = compromettre la reine !), il ordonne à son laquais de feindre d’être « don César », un jeune noble rentré d’Amérique, et de se faire aimer de la souveraine. Ruy Blas, ébloui par l’idée d’approcher son étoile, et pris de passion

trio central de la pièce. Avant de la voir apparaître sur scène, Ruy Blas dresse son portrait lorsqu'il avoue son amour à Don César. Il nous la décrit alors comme un idéal de pureté, de beauté, mais un idéal qui est à jamais inaccessible au simple laquais qu'il est. Lorsqu'elle apparaît pour la première fois sur scène elle ne parle pas, et la seule chose que le spectateur reçoit d'elle est son apparence, le costume est donc particulièrement important ici. Il se compose d'une robe magnifique, qui indique

Victor Hugo. Elle s’intitule « Ruy Blas ». Le contexte est le suivant : Madrid sous la monarchie du 17e siècle. Elle nous compte l’histoire d’un seigneur puissant, nommé Don Salluste, ayant pour cousin un bandit nommé Don César. Ruy Blas étant le laquais de Don

se montrer digne de la reine d’Espagne qu’il aime en secret. Mais sa tâche est rendue plus compliquée par son maître qui a soif de vengeance. En effet Don Salluste cherche à se venger de la reine en faisant tout pour lui donner comme amant son laquais et ainsi ruiner sa réputation. Acte I Scène 1 : Don Salluste confie son désir de vengeance, suite à sa disgrâce, à Gudiel, puis donne à Ruy Blas ses instructions. Scène 2 : Comme Don César ne veut pas aider son cousin à se venger d’une femme, ce

Sganarelle a le visage déformé ce qui le rend ridicule. Ensuite Les serviteurs ne tiennent absolument pas compte de la volonté de Sganarelle, ils agissent comme des machines, ce qui est comique : « Un laquais ôte les assiettes de Sganarelle d'abord qu'il y a dessus à manger » (L.26-27) ; « l'autre laquais ôte encore son assiette » (L.31-32). Nous allons maintenant passer au texte de Labiche. La réaction de Colladan est absurde c'est une farce. Benjamin, le serveur, est bien plus raisonnable que ses clients