Las Casas Et Sepulveda

La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid. Il réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent

et rôle des didascalies (2 x 7 à 9 l) c) Importance et rôle de la tirade du Légat ( 2 x 7 à 9 l) d) Etude du langage et des procédés rhétoriques utilisés par Las Casas : Visent-ils à convaincre ou à persuader ? Pourquoi ? Par quels moyens ?(3 x 7 à 9 l.) e)Quels arguments importants utilise Las Casas pour défendre l’humanité des Indiens ? (2x 7 à 9 l.) f) Intérêt du document iconographique (p.33)(6 à 8 l.) g) En quoi cette pièce aurait-elle pu appartenir à l’Ecole Classique

53-54, Las Casas ou l'art de persuader. L'auteur et scénariste , J.C Carrière, écrit La Controverse de Valladolid en 1992, qui à pour sujet, la dispute ayant lieu en Espagne, à Valladolid, en 1550 et 1551. Cette controverse (débats sur les points litigieux de la doctrine), fut mené afin de décider de la véritable nature des Indiens du Nouveau Monde, suite à sa découverte par C. Colomb en 1492. Elle à essentiellement opposée le dominicain Bartolomé de Las Casas et le philosophe Sepulveda. Ces événements

(32) ) - 3 personnages en présence : Sépulvéda (l 4) ; le prélat, légat du Pape (l. 3) et Las Casas (l. 10) - Sépulvéda, philosophe (fait réf à Aristote ; l. 2), annonce la thèse qu’il va développer : l. 1 ; Las Casas la réfute (ll 10 sqq) ; le légat arbitre (ll 49-50), mais intervient aussi pour recentrer le débat (ll 23-25). - Si chacun est censé prendre la parole tout à tour, l’échange est plutôt vif : bcp de « ! » ou de « ? » dans les répliques de Las Casas è émotion présente. (plutôt persuasif)

conquête qui suivirent, deux hommes s’affrontèrent pour décider du sort qu’il fallait réserver aux Indiens. Dans ce texte quatre hommes sont réunis, il y a auprès de son Supérieur de couvent, le frère dominicain Bartolomé de Las Casas (ancien évêque du Chiapas), Juan Ginès de Sépulvéda (historien et théologien), et le Légat du pape. CARRIERE imagine un dialogue entre ces quatre hommes qu’il publia sous la forme d’un roman en 1992. Ce texte est un dialogue délibératif qui appartient au registre polémique

« frère » Bartholomé de Las Casas. D’après le Prélat, il a été choisis dans ce « débat » pour sa connaissance des terres du nouveau monde et pour avoir pris la défense de leurs habitants à plusieurs reprises. Ce personnage paraît être un grand orateur et s’exprime avec le langage soutenu. Sa première prise de parole dénonce les atrocités et les massacres perpétrés par million, par les Espagnoles sur les habitants de ce nouveau monde. Le défenseur des colons est « maître »Sepulveda dont les œuvres philosophiques

habitants d’Amérique : Maître Sepulveda (philosophe humaniste, et brillant théologien) et Bartholomé De Las Casas (prêtre franciscain). Le sujet de cette controverse est : les Indiens sont-ils des créatures de Dieu ? C’est le légat, envoyé du Pape, qui devra trancher. La controverse se divise en plusieurs étapes. La première est le récit de Las Casas des conditions de vie des Indiens ainsi que des maltraitances qu’ils subissent de la part des colonisateurs. Ensuite Sepulveda développe l’idée que « ces

esclavage. Chapitre 2 La même année, le philosophe Ginès de Sépulvéda publie à Rome un ouvrage intitulé Des justes causes de la guerre, dans lequel il approuve les combats menés aux Indes. Il souhaite diffuser son livre en Espagne, mais le clergé s’y oppose. L’empereur use alors de ce prétexte pour organiser, dans un couvent à Valladolid, une controverse où Sépulvéda confrontera ses arguments à ceux du dominicain Bartolomé de Las Casas. Ce dernier a passé la majorité de sa vie à lutter contre la

Bartolomé de Las Casas, un moine dominicain, et Ginès de Sepùlveda, grand philosophe, autour de la question de savoir si les hommes sont comme les Occidentaux. Celle-ci a lieu sous l’autorité du légat du pape qui prendra la décision de déclarer les Indiens égaux aux Occidentaux et de proposer l’esclavage des Africains à leur place. L’extrait que nous allons étudier se situe au chapitre 6 de la page 85 « tout les peuples » à la page 88 « aveugle lui-même ». Nous verrons comment Sepùlveda construit

que Las Casas et Sepúlveda utilisent tous les deux des questions rhétoriques ajouter à cela des raisonnement concessif, en utilisant des arguments de chacun. 2) On pourrait associer comme objet sur scène au Légat, une sonnette car c'est lui qui décide du temps de parole pour le colon une épée car c'est lui qui conquiert les indes, pour Sepúlveda, un papier, car il a besoin de prendre en note les arguments de son adversaire afin de les contredire de ce fait c'est la même chose pour Las Casas. Pour