Lautréamont Le Pou

Le corpus est composé de 4 textes de la seconde moitié du 19éme siècle. Le premier est « J’aime l’araignée » tiré de Les contemplations de 1856 de Victor Hugo, le second est intitulé le« pou » et est tiré du recueil Les Chants Maldoror publié en 1869 par Lautréamont, le troisième est « Le crapaud » de les amours jaunes publié en 1873 par Tristan Corbière et enfin nous avons « lepeigne » du recueil Valentines de 1887 de Germain Nouveau. Nous nous demanderons en quoi ces poèmes sont provocateurs. Nous

anaphores, des personnifications) Une musicalité et un langage expressif (un rythme cadencé, binaire ou ternaire*,des* allitérations et des assonances, des exclamations oratoires, des interjections et une ponctuation excessive.) Lautréamont (1846-1870), « Le Pou », Les Chants de Maldoror**, chant II, strophe 9 (1869). [...] Vous ne savez pas, vous autres, pourquoi ils ne dévorent pas les os de votre tête, et qu'ils se contentent d'extraire, avec leur pompe, la quintessence de votre sang.

dernier vers de ce poème en prose nous explique que malgré la différence de vie, de moyen, d'environnement, ces deux enfants n'en sont pas moins égaux. Ensuite, « Le pou » de Lautréamont tiré de Les Chants de Maldoror publié en 1869 évoque quelque chose qui pourrait être qualifié de « répugnant » : les poux. En effet Lautréamont nous en dresse un portrait effrayant, et voudrai donc ainsi nous faire peur. Le poète nous souhaite même du mal : « ô race humain; seulement, je voudrai, qu'il t'en fit

Poème de Lautréamont |Les Chants de Maldoror | chant 2, strophe 9 Il existe un insecte que les hommes nourrissent à leurs frais. Ils ne lui doivent rien; mais, ils le craignent. Celui-ci, qui n'aime pas le vin, mais qui préfère le sang, si on ne satisfaisait pas à ses besoins légitimes, serait capable, par un pouvoir occulte, de devenir aussi gros qu'un éléphant, d'écraser les

mousse de rayons ». Le beau et le laid vont donc de pair ! On peut se demander ainsi si la laideur existe pour elle-même, même chose pour la beauté, l’un renvoyant implicitement à l’autre. II/ a) La volonté de choquer La volonté de Lautréamont dans son éloge est de choquer son lecteur. C’est un texte dérangeant, souvent violent et qui remet en causes les certitudes. Déjà Voltaire dans le Mondain, écrivait cet éloge du luxe qui a pu surprendre et qui a choqué Rousseau : «  regrettera qui

l’être également par un insecte « généralement détesté de tous », a savoir une araignée. Dans le poème J’aime l’araignée… Pour lui la laideur n’est pas fuir mais a plaindre et est digne d’amour. De même pour Lautréamont qui dans son poème, non-seulement fait l’éloge du pou, mais va jusqu’a affirmer sa supériorité par rapport aux Hommes le dotant de nombreuses qualités telles que … C’est également le cas dans le poeme  « Le crapaud » de Corbière. Comparée au poète.

5 Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour ! Victor Hugo   Le pou  [...] Vous ne savez pas, vous autres, pourquoi ils ne dévorent pas les os de votre tête, et qu'ils se contentent d'extraire, avec leur pompe, la quintessence de votre sang. Attendez un instant, je vais vous le dire : c'est parce qu'ils n'en ont pas

|poème de Lautréamont (texte B).|Vous répondrez dans un développement organisé, en vous appuyant|d'une telle esthétique du laid défend l'idée qu'il | |Texte A : Victor Hugo, « J'aime l'araignée », Les Contemplations, Livre | |sur les textes du corpus, les poèmes étudiés en classe et vos |n'existe pas d'objet poétique privilégié. Vous rédigerez | |III, « Les luttes et les rêves », XXVII (1856). ; Texte B : Lautréamont,|

beauté est une source évidente d’inspiration pour le poète. Au même titre, la laideur est aussi une source d’inspiration comme le démontre clairement « Une charogne » de Baudelaire, ou encore « Le Crapaud » de Corbière ou plus simplement « Le Pou » de Lautréamont. Alors pourquoi rejeter ce laid si ce n’est cette peur du changement. Il n’est mentionné dans aucun texte que la poésie doit aborder un sujet plutôt qu’un autre. Je pense que cette peur de changer de registre et de se transporter dans une nouvelle

Contemplations, livre III, « Les Luttes et les rêves » (1856) Texte B : Lautréamont, « Le Pou », Les Chants de Maldoror, chant II, strophe 9 (1869) Texte C : Tristan Corbière « Le Crapaud », Les Amours jaunes (1873) Texte D : Germain Nouveau, « Le Peigne », Valentines (1887) - Le corpus n’est pas ici diachronique mais rassemble des poèmes d’un même siècle : le XIXème siècle - Le thème des poèmes doit attirer l’attention : « araignée », « pou », « crapaud » sont des « animaux » que tout le monde trouve a