Le Beau Artistique Hegel

et des couleurs, discutons-en ! Séquence 3 : LA RENVERSANTE BEAUTE DE LA LAIDEUR ! Séance 1 : DES MOTS POUR LE DIRE… 1. Pour vous, qu’est-ce que la beauté ? Qu’est-ce que la laideur ? 2. Regardez ce tableau : En vous appuyant sur vos critères du beau et du laid, qu’en pensezvous ? Amedeo Modigliani, Nu assis, 1916. Huile sur toile, 92,4 x 59,8 cm. Londres, Courtauld Institute Galleries, Samuel Courtauld Collection. Amedeo Modigliani est né le 12 juillet 1884 à Livourne, en Italie dans une famille

1 La question du progrès (Hegel) 1 L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (Benjamin) 1 I. Comment définir l’art ? 1 A. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? 1 1. Une production humaine 1 2. La question de l’utilité 1 3. Un statut social 1 B. La notion de beauté 1 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) 1 2. Le rapport à la volonté : le beau et le joli (Schopenhauer et Nietzsche) 1 3. La norme du goût (Hume) 1 C. La création artistique 1 1. Le mythe de l’inspiration

Ce qui est beau doit-il être moralement bon ? On me demande de disserter sur le sujet : ce qui est beau doit-il être moralement bon ? A partir de cette question nous pouvons distinguer trois affirmations, qui seront les thèmes principaux de mon texte. La première affirmation consiste à dire qu’un objet/une chose peuvent être considérés comme beaux que s’ils sont moralement bons. A l’opposé de la première : un objet/une chose qui sont considérés comme beaux ne peuvent être moralement bons. Et

“Le beau est ce qui plaît universellement sans concept“, Kant. Dans les années 1910, les œuvres d’art devaient être une pure imitation reproductive de la nature, y compris dans ses dimensions. Cependant dans les années vingt, sa définition se développa, c'est-à-dire, que toute production devait être “originale“, être créée en maximum deux exemplaires, être façonnée par un artiste professionnel. Par définition, l’œuvre d’art a toujours été considérée comme contingente, en outre, elle ne doit pas être

pas dire que le plaisir esthétique (le « c’est beau ») soit un sentiment agréable (« utilité » pour le corps, les sens). Enfin, ce « plaisir » se distingue du sentiment d’un accomplissement du « bon », au sens d’un devoir moral. On comprend que l’ensemble de ces oppositions « négatives » de l’art à la nature, à la technique et même, du moins parfois, à la morale, dévoile ce qu’il y a de spécifique, de proprement « positif » dans l’activité artistique. Cependant, la question « à quoi reconnaît-on une

HEGEL, Introduction à l’esthétique – Le beau (Collection Champs-Flammarion). A lire attentivement : pages 9-53, 59-62, 66-70, 105-131, 139-155, 197-208, 313-314, 353-373. Plan, 9-12. Beau artistique et beau naturel. « La philosophie, la science du beau artistique et non du beau naturel » (9). 1/ L’opinion. A/ Le beau artistique est inférieur au beau naturel. B/ L’art doit imiter la nature. 2/ Le renversement de l’opinion. Le beau artistique est supérieur au beau naturel

divergent les unes des autres. Une œuvre d’art, c’est aussi bien une œuvre musicale, qu’un poème ou qu’une chorégraphie. Si l’on tente d’énumérer toutes les formes possibles que peut prendre une œuvre d’art dans les différents domaines de l’activité artistique nous serons forcés de reconnaître sa très grande variété. Qu’y a-t-il de commun entre toutes ces œuvres ? Quels sont les critères qui peuvent nous permettre de distinguer une œuvre d’art d’un simple objet de la vie quotidienne ? A première vue

Dans « Introduction a l’esthétique », Hegel montre que l’art est une méthode de rechercher le réel, il affirme qu’il existe d’autre manières et d’autre formes que la science pour rechercher le réel. Effectivement cela s’explique puisque l’art nous emmène à des réflexions différentes et que c’est garce à l’art que nous pouvons avoir un rapport plus direct avec le réel. Mais nous pouvons nous demander comment l’art pourrait nous permettre de rechercher le réel ? L’art est un moyen de nous rendre le

s’interroger par là sur le statut de l’image, car l’art est de l’ordre de la représentation, de l’ordre du sensible. Il se donne à entendre, à voir… I- De l’art religieux à la religion de l’art ou de l’artiste… II- L’histoire de l’art selon Hegel Puis nous partirons de l’art contemporain, qui met en question le statut de l’art, et nous poserons quelques grandes questions qui intéressent la réflexion philosophique sur l’art : - il relève souvent du hasard, et non du savoir-faire (d’ailleurs

n’obéit pas aux mêmes règles pour Clouet, Ingres ou Van Gogh. Il est dès lors difficile de mettre au point une définition éternelle de la beauté. 2 L’invention et la satisfaction artistiques L’invention de l’artiste Contrairement à ce qu’affirme volontiers l’opinion, l’invention de l’artiste ne se ramène jamais – Hegel l’a fortement souligné – à une simple imitation de la nature. La peinture des vases grecs ou les innombrables Crucifixions de la peinture classique ne sont pas « réalistes », et la