Le Beau Et Le Laid

grand, bien fait, agile, nullement difforme, si ce n’est de visage. Ceci était une indication de plus parmi les présomptions qui laissaient entrevoir dans Gwynplaine plutôt une création de l’art qu’une œuvre de la nature. Gwynplaine, beau de corps, avait probablement été beau de figure. En naissant, il avait dû être un enfant comme un autre. On avait conservé le corps intact et seulement retouché la face. Gwynplaine avait été fait exprès. C’était là du moins la vraisemblance. On lui avait laissé les

Le beau ne fleurit que sur l’utile Depuis l’antiquite, des philosophes ont cherche a determiner le beau ( avant tout dans le domaine de beaux-arts). Pour les savants grecs etait beau qui incarnait un type ideal. La modernite aborde ce probleme a travers la dimension de l’experience subjective. De l’autre cote , l’utile etait considere comme un moyen pour parvenir a une fin, concernant un certain interet, associe a l’idee de desir. Volontiers, on oppose ces deux concepts l’un a l’autre. La citation

et l’idéal Lecture analytique 3 : une charogne – Charles Baudelaire Cette poésie est composé de 12 quatrain. Ces vers sont soit des alexandrin soit des otosyllabes I – La fusion du laid et du beau et l’ironie qui s’en dégage 1.1 Le choc des oppositions - Antithèses et rimes de sens opposé: « beau matin d’été si doux » -> « charogne infâme » + « mon âme » qui désignent la femme et rime avec « infâme » - Oxymores à effet ironique « carcasse superbe » - Antithèse qui crée des chocs

expressions archaïques légitime défense, pleurer à chaudes larmes, coucher à la belle étoile, manger à belles dents; -les noms composés = vestiges : bonhomme, bonheur, beau-frère, grand-mère -à présent - surtout les adj.monosyllabiques ou bisyllabiques -bon, beau [laid non], court, grand, gros, joli, veux, jeune, haut, vilain (=laid, méchant) le vilain petit canard Béchade - adj. à sémantisme faible -il semble que l’adj. antéposé, ayant perdu son accent, a perdu son autonomie sémant.; il forme une

laideur : « Comme il est gauche et veule » L'inversion des sonorités : « Ce voyageur est laid qu'il est comique et laid » marque cette métamorphose. Pour rendre encore plus sensible cette métamorphose le poète juxtapose dans la 3eme strophe, dans le même vers, L'avant et l'après pour mettre en avant le contraste. « ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ;Il naguère si beau qu'il est comique et laid ». Sa déchéance est physique : « maladroits » « gauche » « emboîtant » Il a perdu toute volonté : »veule »

l'œuvre Le Parnasse contemporain, recueil de vers nouveaux. Louis-Xavier Ricard a décrit comment ce titre a gagné les autres propositions (Les Impassibles, Cabinets de muses, Étrennes de l'Hélicon, Les Poètes français, Le double cime): '' Enfin, un beau jour, pendant une ascension en masse, et naturellement tumultueuse, par le petit escalier en colimaçon, une voix ironique jeta au hasard le titre : Le Parnasse contemporain. De qui était cette voix ? Ni Lemerre, ni personne de nous ne s’en souvient

plus 2) ... qui va utiliser son art pour traduire son engagement... : Le poète engagé,etc. ex : le poète vates , V. Hugo : «Souvenir de la nuit du 4», Les Châtiments 3) ... en particulier la poésie satirique : efficacité de la poésie : faire beau, rendre le message moins explicite, plus fin et plus fort, grâce aux figures de style, au jeu des sonorités, sur la langue, etc. ex : La Fontaine, Texte B, Les Fables II – Des types de poésie incompatibles avec un quelconque engagement 1) Le

précise de là où est l’enfant riche. A la ligne 1 (Chiasme) « Sur la route… ». Cette structure est reprise à la ligne 15 « de l’autre coté…la route ». Riche description méliorative car on a des termes positifs comme : Joli château, vaste jardin, enfant beau et frais, la blancheur, frappé par le soleil, si plein de coquetterie. (Intensif et mélioratif) Tout ce premier paragraphe est lié à la condition sociale de l’enfant riche. « Si, jolie,… » Intensif. Généralisation de la beauté des enfants riche. Les

Gombrich estime que le Beau et le Laid sont des principes incontestables et universels, comme le Vrai et le Faux. Ils ne varient pas au gré de l'Histoire ou des goûts personnels ; ce ne sont pas des valeurs relatives, mais absolues. On ne peut cependant pas découvrir le Beau spontanément. Il faut, selon Gombrich, passer par l'intermédiaire de la culture. L'idée qu'il doive y avoir un progrès nécessaire assigné par l'Histoire, nous vient de Hegel et de Marx ; cet « historicisme » ne repose sur

traditionnellement utilisées en poésie. Utilise plutôt la musicalité des vers)Le Beau en art : L’art n’est plus seulement destiné aux nobles mais aussi aux bourgeois. Selon le principe du Classicisme, l’art est associé au Beau (Le Beau, c’est le Bien) et lui donne une fonction morale. Baudelaire refuse cette vision, l’un de ses grands apport et l’une des ses grandes modernités est le fait que l’art et même la beauté peuvent naître du laid. IV- Particularités de l’œuvre Le titre  : « Les Fleurs du