Le Bonheur Stoïciens

Etymologiquement le bonheur veut dire bonne chance ? Le bonheur est-il affaire de chance ? Peut-on penser alors que le bonheur est entre les mains du hasard ou du destin ? L’Antiquité s’interroge déjà sur cette problématique. La pensée antique présente la morale –ce que l’on doit faire- comme la réalisation de notre nature. On parle d’éthique : art de conduire droitement sa vie en se conformant à la nature ou à Dieu. Pour les anciens, tous les êtres de la nature ont une sorte de devoir à accomplir

devoir. Si nous disons qu’ « il faut » maîtriser ses désirs, en effet, nous énonçons un impératif qui s’imposerait comme obligation morale. Or, le but de toute morale est de rechercher à travers la pratique un état de bonheur. Chercher à maîtriser ses désirs serait donc la voie vers le bonheur. Cependant, c’est bel et bien une recherche qui serait louée par cet impératif. La maîtrise des désirs ne serait alors pas quelque chose qui serait acquis d’avance. Elle nécessiterait un travail, un entraînement

I. Le bonheur : la défense des passions A- Un lexique argumentatif ● Discours structuré : «il faut commencer par», «ce serait donc», «mais», «or» ➙ connecteurs logiques ● Présence d’une thèse + antithèse ⇒ Délibértion ⇒ Accentuation de 2 thèses : «le bien/le mal» «malheureux/heureux» «cherchent/cherchent rien» «bonheur obscur» ● Question rhétorique (l 7) ● Formules insistantes ● Argument par syllogisme:

(Introduction.) (Thème et thèse du texte) A travers cet extrait, Rousseau aborde les thèmes du désir, du bonheur et de l'imagination. Il souligne l'importance de l'imagination dans le développement du désir. Il soutient ici la thèse selon laquelle le désir nourri de l'imagination plus que la jouissance de sa réalisation décevante apporte le bonheur de sorte que l'univers imaginaire des objets idéalisés du désir a plus de valeur pour l'existence de l'homme que toutes les richesses acquises.

chercher à posséder cet objet. Or, le désir est perpétuellement insatisfait car dès qu'un désir est satisfait, d'autres apparaissent. L’Homme ne pourrait donc jamais atteindre l'objet de son désir. Il semblerait donc que le désir soit l'ennemi du bonheur ; le bonheur étant un état de totale satisfaction et durable dans le temps. De plus, l'impossible désigne ce qui ne peut pas être, ce qui n'est pas réel, qui ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Désirer l'impossible semblerait donc totalement absurde

Désir: s'emparer de la totalité du réel Appétit: soif de posséder une parcelle de la réalité (→ Rosset) => différence de degré. Le bonheur: impossible à atteindre car un désir → nouveau désir; impossible à satisfaire. II Bonheur: état durable de pleine satisfaction → nous ne pouvons plus éprouver le sentiment d'un manque quelconque. Stoïciens: régler nos délires sur notre raison et accorder notre pouvoir avec notre vouloir (→ DC) → considérer en permanence les bornes que leurs à

nous ouvre des horizons Tout appétit est source de dynamisme, par la volonté que l'homme a de réaliser ses rêves. En effet, tout homme a l'espoir de satisfaire ses désirs, et tout homme a l'espoir de vivre heureux, le meilleur moyen de trouver le bonheur en collectivité étant de suivre les lois de la morale, afin d'éviter toute source de problèmes, on peut considérer que les désirs qui sont constructeurs dans la vie d'un homme, sont en non-contradictioon avec la morale 2)Les désirs qu'on pense

condition du bonheur ? Ne peut-on pas être heureux si l’on n’est pas libre ? Mais est-on jamais absolument libre ? Bonheur Étymologiquement, chance ou bonne fortune. Le bonheur désigne un état de contentement et d'accomplissement de soi. La philosophie antique s'est efforcée d'arracher le bonheur à son sens premier, qui en faisait ce qui échoit aux hommes de façon incompréhensible, pour en faire le fruit d'une pratique de la justice et de la sagesse. Kant : être digne du bonheur Kant est, de

manque, d’une absence de bonheur. A l’instar d’autres maladies, pour soigner la dépression, il faut absolument en trouver les causes, l’origine du manque. Au cours de cette dissertation, je ne donnerais aucun remède miracle, j’ouvrirais par contre des portes, des voies qui porteront à la réflexion. Ce qui pose réellement problème, c’est de savoir si on peut qualifier le bonheur d’un travail sur soi-même, et non pas d’un instant, d’une expérience de vie. Pourquoi le bonheur ne serait-il pas le résultat

Sénèque, De la vie heureuse Introduction: Le stoïcisme est une doctrine où la vertu doit être la seule source du bonheur et non le plaisir. C'est vers 58 que Sénèque(4avJC-65), grand philosophe, dramaturge et homme d'état romain écrit De la vie heureuse. Dans ce traité, il s'attache à définir le bonheur selon la sagesse stoïcienne, en opposition aux doctrines épicuriennes. Comment Sénèque défend t-il ici le stoïcisme? Dans un premier temps, nous verrons sa vision de la raison, principe supérieur