Le Bourreau des cœurs

fait notre ame, avons-nous fait nos sens ? L' or qui naît au Pérou, l' or qui naît à la Chine, ont la même nature et la même origine ; l' artisan le façonne et ne peut le former ; ainsi l' être éternel qui nous daigne animer, jetta dans tous les coeurs une (même) semence. Le ciel fit la vertu, l' homme en fit l' apparence, il peut la revêtir d' imposture et d' erreur, il ne peut la changer, son juge est dans son coeur. p13 PARTIE 2 réponse aux objections contre les principes d' une morale

prendre avec les femmes.Comme il le dit si bien lui-même dans cette comparaison :«Je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.» Le bourreau des cœurs qu'il est voit les femmes comme des objets à conquérir, de la même façon que l'on peut conquérir un territoire lors d'une guerre. Pour Don Juan, la séduction est un jeu. Il aime pouvoir plaire, attirer et faire plusieurs conquêtes à la fois

un monde d’illusions où tout le monde joue la comédie. 2-a) Clindor Loin de rabaisser son maître, loin de seulement l’approuver, Clindor surpasse les fantasmes de Matamore et invente encore plus d’exploits. Il le décrit ainsi comme un bourreau des cœurs, et amplifie jusqu’à la caricature les exploits de son maître avec des hyperboles « le grand Caire » v. 450, « fleuve de larmes »… avec des mots importants à la rime, tels que « arme » et « larmes» . On retrouve également un affirmation forte

était lui même un bourreau de travail, passant régulièrement seize à dix-sept heures à sa table de travail. B) La vision passionée Elle est aux antipodes de celle pronée par le Cénacle, c'est l'opinion surtout de Lucien, de Madame de Brageton et de l'Evèque. Le poète ou écrivain doit ici s'inspirer de sa vie et des ses sensations : :"Un homme qui doit tout peindre doit tout connaître." ( Lucien page 305),"ses vers sont des graines dont les fleurs doivent éclore dans les coeurs, en y cherchant les

pour abjurer, pour trahir. Pour renier mes amis, Pour abjurer le pain et le vin, Pour trahir la vie, Pour mourir. Je trahirai demain, pas aujourd’hui. La lime est sous le carreau, La lime n’est pas pour le barreau, La lime n’est pas pour le bourreau, La lime est pour mon poignet. Aujourd’hui je n’ai rien à dire, Je trahirai demain. D'origine allemande, elle était membre de la Résistance Juive, elle sauva des enfants par des placements dans des familles françaises ou par le passage vers la

Registre du désir, de la relation physique. Cette scène est révélatrice de la stratégie amoureuse de Dom Juan, elle est donc importante dans la pièce. Tous les ressorts de sa technique sont mis à jour et témoignent de sa duplicité. Il est bourreau des cœurs ainsi victime de ses travers et ses perversités. Cette scène laisse supposer que la part d’ombre de Dom Juan ne résistera pas.

Hermione "c'est Hermione, amis, que je veux suivre" vers 1597. Elle est celle qui a pu le briser et qui peut recommencer "l'ingrate mieux que vous [les furies] saura me déchirer" vers 1643 Qui plus est, cette amour est une passion contrariée "trois coeurs qui n'ont pu s'accorder [coeur de Pyrrhus, Hermione et Oreste]" vers 1624 Au final, c'est la fatalité qui écrase Oreste qui provoque chez le spectateur de la pitié pour lui. On peut donc en conclure que c'est bien le sort d'Oreste, par la façon

Cette divinité s’appelait Moloch chez les hébreux et Teutatès chez les celtes ; elle s’appelle à présent la peine de mort. Elle avait autrefois pour pontife, dans l’orient, le mage, et, dans l’occident, le druide ; son prêtre aujourd’hui, c’est le bourreau. Le meurtre légal a remplacé le meurtre sacré. Jadis elle a rempli votre île de sacrifices humains ; et elle en a laissé partout les monuments, toutes ces pierres lugubres où la rouille des siècles a effacé la rouille du sang, qu’on rencontre à demi

bénissait mord ; ce qui louait conspue ; le tonnerre indigné gronde dans l' hosanna ; le pilori se dresse au sommet du Sina ; chaque strophe du chant de gloire et d' harmonie prend forme, se fait homme, est prophète, est génie, et devient le bourreau splendide du méchant. De là naît Isaïe, âme à double tranchant, de là naissent les grands vengeurs, les rêveurs fauves, les pâles Juvénals, terreur des Césars chauves, et ce Dante effrayant devant qui tout s' enfuit, fait d' une ombre qu' on

La rend responsable de son « trouble » : (« le trouble où vous jetez mon âme »). Toutes accusations qui font du mal à Junie : cruelle sans le vouloir ; participe à la torture (va dans le sens de Néron), inconsciemment. 4. Ses erreurs : naïf et bourreau de soi-même • Naïveté et aveuglement : il n’a pas compris dans quel piège il se trouve, ni dans quel univers d’intrigues sordides il vit. Ne mesure pas ce qui se passe autour de lui, ne comprend pas les sous-entendus de Junie. © Hatier 2007