Le Bruit et la Fureur

des menaces en l’air pour assurer ses responsabilité comme si Créuse l’écoutait «Que t’emporte ton char, j’y porterai la guerre. /J’apprendrai ton séjour de tes sanglants effets,/Et te suivrai partout au bruit de tes forfaits. » ; « Malheureux, ne perds point contre une telle audace/De ta juste fureur l’impuissante menace /Ne cours point à ta honte, et fuis l’occasion/D’accroître sa victoire et ta confusion» ; «À qui sait bien aimer il n’est rien d’impossible. /Eusses-tu pour retraite un roc inaccessible/Tigresse

complémentaire L’empoisonnement de Britannicus (en lien avec la lecture analytique n°3) Tacite, Annales, livre 13 Tacite (en latin Publius Cornelius Tacitus) est un historien romain né en 55 et mort vers 120 ap. J.-C. XV. Néron, alarmé de ces fureurs, et voyant Britannicus près d’achever sa quatorzième année, rappelait tour à tour à son esprit et les emportements de sa mère, et le caractère du jeune homme, que venait de révéler un indice léger, sans doute, mais qui avait vivement intéressé en

On peut ainsi se demander comment le philosophe des lumières fait réfléchir le lecteur en mettant en scène l’intolérable violence et l’absurdité de la guerre dans ce chapitre. Dans un premier mouvement le personnage entre directement dans la fureur et le bruit de la guerre. Puis dans un deuxième mouvement le personnage s’échappe du champ de bataille et traverse un paysage totalement ravagé par la guerre. Le troisième mouvement correspond à sa fuite et au retour de l’optimisme du héros. Premier mouvement

patienter encore un peu avant d'être vengés. • 6ième Sceau • Lorsque l'agneau brise ce sceau, il y a un grand tremblement de terre, le Soleil est devenu noir, la Lune se rougit, les astres tombent sur la Terre et tous les hommes se cachent de la fureur de Dieu et de l'agneau. Quatre anges se disposent au quatre coins de la Terre et choisissent 144 000 personnes qui seront marqués sur le front du symbole de Dieu et les autres imploreront la pitié divine. • 7ième Sceau • Un silence d'une demi-heure

Réalisé par l'artiste Delphin Enjolras (1857-1945). J'ai choisie cette peinture car pour moi elle illustre bien le poème Bien loin d'ici. On y voit une femme allongée paisiblement entourée de fleurs et qui semble écouter ou prêter attention à un bruit venant d'un lieu proche. Cette femme est belle comme ce que souhaite Baudelaire, ce qui fait de cette peinture une illustration parfaite a son poème. Bien loin d'ici C’est ici la case sacréeOù cette fille très-parée,Tranquille et toujours préparée

répugnante, laide, immonde, dégoûtante - furie : dans la mythologie romaine, les Furies (appelées aussi Érinyes ou Euménides) sont des divinités infernales au nombre de trois, qui étaient chargées d'exécuter la vengeance divine ; avec furie : avec fureur, colère, rage extrêmes - geindre : gémir, se lamenter, se plaindre - opiniâtrement : obstinément, avec entêtement, avec persistance - corbillard : voiture à chevaux qui transporte les cercueils au cimetière - atroce : d’une cruauté affreuse, épouvantable

partie du poème est développé un troisième thème (mineur), celui de la Nature. Par ses couleurs implicites (le vert de l’herbe, la lumière de l’été) cette évocation rejoint la mention du « ciel bleu »V2: c’est la sérénité de la Nature opposée à la fureur des hommes. Elle fournit une sorte de conclusion à la dénonciation de la guerre. Mais ces deux vers introduisent aussi le thème des tercets par l’adverbe « saintement » qui annonce l’idée de la religion. Ils opposent ce qui est pour Rimbaud véritablement

soif de risque, d’aventure * V.9 : « marées » : nous évoque tout de suite le fait qu’il est désormais sur la mer. De plus, cette mer est agitée : « clapotements furieux », avec la diérèse qui insiste sur l’adjectif (évocation de la tragédie ? la fureur punie par les dieux ?) * V.10 : « moi » : mise en avant de l’individu. « l’autre hiver » : situe son poème ? « plus sourd que les cerveaux d’enfant » : rappelle une nouvelle fois sa jeunesse et son obstination, sa révolte * V.11 : « je courus » :

Mer (1952) Kressmann Taylor, Inconnu à cette adresse (1938) Stephan Zweig, Le joueur d’échecs, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, La confusion des sentiments - Joyce : Ulysse (1922) - Faulkner : Le Bruit et la Fureur (1929) - Virginia Woolf : Mrs Dalloway (1925), Orlando -George Orwell, 1984 (1948) -J.D. Salinger, L’Attrape-cœurs (1945, traduit en 1986) -Ray Bradbury, Fahrenheit 451 (1953) - Mouloud Feraoun : Le Fils du Pauvre (1950) - Rachid

de poussière et de pierres ; je viendrai chaque nuit les arroser d'eau douce, ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; oui, je veux célébrer tes funérailles en venant, chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer (Lueur d'une torche et bruit de pas au loin. le page siffle. ) Le page m'avertit que quelqu'un approche. Quel est ce pas sacrilège qui erre par ici la nuit et trouble les rites funèbres de mon amour ?... Eh quoi ! une torche !... Nuit, voile-moi un instant. (Il se cache. ) (