Le Calife Abbasside

un calife, chef politique et religieux, dont la capitale est Bagdad. 2) Division politique et diversité religieuse du monde musulman • Dès le IXe siècle, on assiste à l’émergence de pouvoirs régionaux. En effet, le calife est dans l’obligation de déléguer ses pouvoirs militaires et administratifs à des émirs (chefs, militaires) qui lèvent les impôts ont pris de plus en plus d’autonomie (à Cordoue par exemple). • Au Xe siècle, l’empire éclate en plusieurs califats rivaux : le califat abbasside de

en 629, il revint résider à Médine, et c'est là qu'il mourut et fut enterré (632). C'est également dans cette ville que demeurèrent les trois premiers califes : AbūBakr, ‘Umar, ‘Uṯmān. Pourtant, Médine n'allait pas rester longtemps la capitale politique du monde musulman : au cours des luttes qui suivirent le meurtre de ‘Uṯmān, le quatrième calife, ‘Alī se rendit compte qu'il lui était impossible de commander au monde musulman d'un endroit aussi excentrique et, malgré les supplications des Médinois

occidentale (prise de Cordoue en 1148 et de Grenade en 1154). Il se proclame calife et prince des croyants, rejetant ainsi la souveraineté des Abbassides, et impose le principe d'hérédité dynastique. En 1158 invasion du Djerba et Tripoli du royaume de Sicile. Son fils, Abu Yaqub Yusuf (1163–1184), peut lui succéder à sa mort en 1163. Ce dernier et son fils, Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, « le Victorieux » (1184–1199), troisième calife, poursuivent son œuvre et étendent leur autorité à toute l'Andalousie en

légal des non-musulmans en pays d’islam. Beyrouth, 1995. Maurice GAUDEFROY-DEMOMBYNES, Mahomet. Paris, 19682. Maxime RODINSON, Mahomet. Paris, 19682. Montgomery WATT, Mahomet à la Mecque, Mahomet à Médine. 2 vols., Paris, 1958, 1960 Les quatre califes et les Omeyyades Hichem DJAIT, Al-Kûfa, naissance de la ville islamique. Paris, 1986. Idem, La Grande discorde. Religion et politique dans l’Islam des origines. Paris, 1989. Henri LAOUST, Les Schismes dans l’islam. Paris, 1965. Fred Mac Graw DONNER

devint calife en succédant àAbu Bakr en 634 et dirigea la oumma pendant 10 ans2. Il mourut à Médine le 7 novembre 644 assassiné par un captif perse   656-660 :le troisième calife de l'islam. Il succède à Abû Bakr puis Omar et règne de 644 à 656. il aurait été le premier Mecquois converti à l'islam. Il se serait converti avant l'hégire, et aurait participé au premier exil des musulmans en Abyssinie en 6202. Ses relations avec Mahomet sont excellentes.  660 :  sont une dynastie de califes qui gouvernent

vérifie leur validité. Il s’en sert lui-même pour écrire sa propre histoire. Il a utilisé des informations orales , il est assez proche de cet évènement. Il s’est appuyé sur ABOU MIKNAF  historien de lépoque omeyyade. Son œuvre est imprégné des abbassides grand rivale des omeyyades. Le document étudié ici fait référence à la bataille de Siffin qui a eu lieu en 657 en Syrie sur les rives de l’Euphrate. Cette bataille est considéré comme un signe avant coureur de la fin du monde dans l’islam si on

blessures exhaleront un parfum exquis au jour dernier » : il n’est pas mort mais vit agréé auprès de Dieu. L’EXPANSION DE L’ISLAM I – Les premiers califes Quand Muhammad meurt en 632, il n’a pas d’héritier mâle et n’a pas désigné de successeur. Les compagnons du Prophète élisent son remplaçant, appelé calife, à la tête de la communauté. Les quatre premiers califes sont : De 632 à 634, Abû Bekr, le père d’Aïcha, une des épouses de Muhammad. Il lutta contre les apostats et les faux prophètes de l’Arabie.

 Mohammed Al-Khwarizmi (vers 780 - vers 850) Mohammed ibn Musa al-Khwarizmi est le premier des mathématiciens persans, et sans doute le plus connu. Il vit à Bagdad du temps de la splendeur de la dynastie abbasside. Le calife al-Mamum qui règne sur l'empire encourage les sciences et les arts. Il crée le premier observatoire permanent au monde, il fonde une maison de la sagesse où al-Khwarizmi et d'autres traduisent des textes scientifiques et philosophiques grecs, et étudient, à partir de ceux-ci

ne disparait qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Human ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad,était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaitre les auteurs anciens

amis et ses biographes, ce sont ses ennemis francs qui furent les premiers à reconnaître sa noblesse de caractère. Saladin Salah-al din Ayyubi est vu comme le libérateur de Jérusalem et le héros de la bataille d’Hattin. En 1169 il devient le vizir du calife fatimide en remplaçant son oncle Shirkuh qui était fidèle à Nur al Din. Ce qui est ambigu puisqu’il est aussi le lieutenant de Nur al Din qui est sunnite. A la mort de Nur al Din en 1176, il reprend son flambeau avec la lutte et le Jihad contre les