Le Chagrin Et La Pitié

2003 Douzou Laurent La Résistance française, une histoire périlleuse, Seuil, 2005 Frank Robert, « La mémoire empoisonnée », dans La France des années noires, 2. De l’Occupation à la Libération, Seuil, « Points histoire », 2000 Laborie Pierre, Le chagrin et le venin, La France sous l’Occupation, mémoire et idées reçues, Bayard, 2011. Nora Pierre, « Entre mémoire et histoire », Les Lieux de mémoire, I. La République, Gallimard, « Bibliothèque illustrée des histoires », 1984 Paxton Robert, La France

monologues je remarque que les deux héroïnes utilisent des types de phrases interrogatives pour montrer que chacune de ces deux femmes sont perdues comme «  Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? », «  Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? » Dans les phrase interrogatives d’Hermione. Ou « Croit-il que m’offenser ce soit si peu de chose ? »Et « S’il a manqué d’amour, manque-t-il de mémoire?» de Médée.

fur et à mesure du texte, le portrait de Mme de Rênal s’embellit, autant sur le plan physique (« sa beauté », « son teint si éblouissant ») que sur le plan moral (« son esprit romanesque »). Elle est caractérisée comme une personne sensible qui a « pitié de cette pauvre créature ». (On comprend ici que le terme « pauvre créature » n’est pas à prendre au sens péjoratif mais au sens affectif). Aussi, le portrait de Mme de Rênal s’oppose dès le début de cet extrait à celui de Julien. L’auteur nous

commence à avoir de la pitié pour l'ennemi. Cette pitié va resurgir lorsque, perdu dans le no man's land, il tentera de sauver un soldat francais qu'il vient de poignarder. Extrait : Quelques jours plus tard, nous partons pour faire évacuer une localité. En chemin, nous rencontrons les habitants fugitifs que nous chassons de chez eux. Ils traînent dans des charrettes, dans des voitures d'enfants et ausso sur leur dos. Leurs silhouettes sont courbées, leurs visages pleinsde chagrin, de desespoir, de

par le personnage principal. On sent de la part de Jacques une certaine pitié. Quelque part, elle est perçue (par Jacques) comme une femme qui vieillie. Femme vieillissante => « lui pardonnait-il » (ligne 13) .Il y a presque une fascination, un lien sentimental, affectif entre l’homme et la machine. C’est ce qui renforce ce lien. On a aussi le terme « bonne amie » (ligne 45). L’auteur veut nous suggérer une certaine pitié en rapprochant la machine à un enfant. C’est paradoxale de la comparé

la petite Louisette meurt sous les coups : « elle mourut à dix ans, de douleur, vous dis-je ! » (l.15-16). Des sentiments d’injustice, d’effroi et de pitié nous envahissent, ce qui est mis en abyme par les réactions de Jacques qui pleure et est impuissant face à cette mort : « mon chagrin » (l.18). On a le champ lexical de la tristesse : « chagrin », « pleurerais », « mes yeux s’emplissent d’eau ». La ponctuation expressive montre aussi que le narrateur est en train de réagir, de se poser des questions

I) Sentiments, émotions, passions Le romain lutte contre les passions qui sont des émotions excessives, de manière à contrôler ses sentiments. Le sentiment : quelque chose qui pour le romain est tout à fait souhaitable et noble, l'amour la pitié le chagrin la honte, la souffrance, la colère : sentiments qu'il est normal d'éprouver. En revanche il faut se métier de l'émotion, et sa forme extrême, la passion Emotion: moveo : mettre en mouvement d'où le sens d'émouvoir (mouvement de l'âme) Lorsque

avec lui. Deuxiemement, la mort de Francois rend Maria tres triste. Si elle ne l’aimait pas autant, elle n’epprouverait pas autant de chagrin a cause de ce drame. Dans l’extrait suivant : «(…) son chagrin s’aiguisa, et la main qui lui serrait le coeur se mit a inventer des pincements, des dechirures, vingt tortures rusees et cruelles. (ligne 19)», on comprend le chagrin que vit Maria, mais en plus, cette peine est precisement douloureuse pour son coeur. La douleur semble tres intense alors que la poitrine

lui s’apaise la fureur des vagues. « Quel malheur ! telle chose m’est arrivée ! » - Non pas. Mais : « Quel bonheur ! telle chose m’est arrivée, et je vis sans chagrin, et je ne suis ni blessé par le présent ni effrayé par l’avenir. » En effet, pareille chose pouvait arriver à tout le monde, mais tout le monde n’en serait pas resté sans chagrin. Pourquoi donc tel événement serait-il un malheur, plutôt que tel autre un bonheur ? Appelles-tu donc, en un mot, malheur, pour un homme, ce qui n’est pas une

surtout d'un ensemble de 95 romans sur 137 prévues, regroupés en 1841 sous le titre La Comédie Humaine, qui explorent la société française de 1789 à 1848 afin d'en étudier les mœurs et en tirer des leçons.S'il ne fut pas son premier roman, « La Peau de chagrin », publiée en 1831, n'en fut pas moins son premier grand succès. Un récit fantastique (1831) illustrant le thème classique du pacte avec le diable (le bonheur en échange de la vie et de l’âme). Un très bon roman qui prend pour thème l'extrême dépendance