Le Cid Le Sublime

les portraits, les fables. Les registres dominants sont : le tragique et le satirique. Les thématiques majeures sont : le devoir, la passion, l'exercice du pouvoir, l'aristocratie et la noblesse. Les œuvres et auteurs clés sont : Corneille avec le Cid et Molière avec L'école des femmes et bien sur Racine. Extrait de Remerciement au Roi de Molière : « Gardez-vous bien d'être en Muse bâtie : Un air de Muse est choquant dans ces lieux ; On y veut des objets à réjouir les yeux ; Vous en devez être

règles gênent parfois les auteurs. Corneille s’est rebellé contre l’unité d’action , surtout dans sa période baroque. Il préfère les pièces « implexes » , c-à-d avec de nombreuses péripéties. L’unité de temps lui pose aussi problème. En 24h , dans le Cid , il faut que Rodrigue mène deux duels , qu’il repousse les Maures avec son armée , tout en conversant avec son père , son roi , son amante… « Journée d’enfer » , comme l’a écrit Michel Viegnes. Molière aussi se rebiffe : « Je voudrais bien savoir

constitue un ressort tragique efficace. Néron, Narcisse d’un côté Britannicus de l’autre, présentent les caractéristiques attendues. II) LA CODIFICATION DE LA TRAGEDIEC'est après la querelle du cid (1637) qui opposa les partisans d'un théâtre avec des règles et les partisans d'une création liberté que s'est constituée une doctrine qui s'est imposé à ce qu'on appelle le théâtre classique. Ces œuvres se sont inspirées des œuvres antiques ou des

pas précisément tragique, ni entièrement comique, le drame fut annoncé, dès le commencement du XVIIe siècle, par la tragi-comédie ou comédie héroïque, dans laquelle les personnages étaient historiques, le fond grave, mais le dénouement heureux : le Cid, Nicomède et Don Sanche d'Aragon étaient des pièces de ce genre; mais, la rigidité des distinctions classiques ayant prévalu, on leur donna aussi le nom de tragédies. Molière montra également, dans le Festin de Pierre, qu'on pouvait écrire en prose

| | |10 |Le Théâtre classique: |Cours… | | |- Pierre Corneille (1606-1684): Le Cid (1637) | | | |-Jean Racine (1639-1699): Andromaque (1665) | | |11 |Le Théâtre comique:

épique et engagée, texte qui parle des massacres de la St Barthélémy, des guerres civiles, en dénonçant les responsables de ces actes, en autre Catherine de Médicis et le cardinal de Lorraine…), Corneille au début de sa carrière L’Illusion comique et Le Cid. -Le Classicisme (1610-1660) : il est caractérisé par l’exercice de la raison dans les règles établies, il recherche la pureté et la clarté de la langue, la simplicité, la juste mesure, l’équilibre et l’harmonie. Il prône l’imitation des chefs-d’œuvre

humains. (Exemple : L’avare) A RETENIR : Le Classicisme aime le naturel, la clarté et l’équilibre, aussi bien dans l’écriture que le comportement (cf. : l’honnête homme). Il condamne les passions et leur préfère la raison. Auteurs : • Corneille : Le Cid • Racine : Bérénice • Molière : Le Misanthrope • La Fontaine : Les Fables • La Bruyère : Les Caractères Les Lumières 18ème siècle Au 18ème siècle, les salons littéraires entretiennent le goût de la conversation brillante ; ils suscitent parmi

Femmes savantes, L'Avare). On appelle tragi-comédie une forme mixte qui échappe aux règles de la tragédie classique par son dénouement heureux. D'appartenance baroque, elle privilégie le mouvement, le goût de l'illusion et le mélange des genres. Le Cid de Corneille, par exemple, est une tragi-comédie. La commedia dell'arte est née en Italie et a été introduite en France au xviie siècle. Genre populaire, elle repose sur l'improvisation des acteurs à partir d'un canevas initial. Elle oppose des personnages

pas à être cynique face à Salluste qui voudrait un duel. + On peut observer l'emploi d'un vocabulaire propre à celui de sa condition sociale. …Le nom du héros éponyme nous donne deux indications importantes : · Ruy, diminutif de Rodrigue, le héros du Cid, connote la noblesse et la vaillance· Blas rappelle les origines sociales modestes de ce valet au service d'un maître.· Hugo a choisi de montrer, à l'intérieur même du nom de son personnage central, son caractère mêlé, à la fois noble par son comportement

Aristote : La Poétique : « L’épopée va de pair avec la tragédie » le point commun : « des hommes de hautes valeur morale ». Esthétique de la démesure. Loi de l’amplification, de la transfiguration. Idéalisation et agrandissement. Tout est tiré vers le sublime. Omettre idéalise tout ce qu’il touche ; ex : Les funérailles de Patrocle : sable trempé / armure trempée / par les larmes. La comparaison épique a une double fonction : poétique et amplification : fonction poétique : l’embellissement. amplification :