Le Clonage Controverse Ethique

relatives au corps humain et à l'utilisation de ses composantes. En effet, l'essor des biotechnologies et le progrès dans le domaine des pratiques médicales font de la question de la propriété du corps humain un lieu de débat politique, juridique et éthique. C'est toute la question du statut du corps dans nos sociétés qui est posée. Nul doute en effet que le corps n'est pas un objet et encore moins une marchandise comme une autre. Et pourtant nous revendiquons le droit de disposer de notre corps comme

et scientifique E – Approche Ethique et Philosophique 1 – La notion pré embryon 2 – La notion de personne potentielle 3 – La notion de personne F – Approche juridique 2 5 8 9 9 9 12 14 22 25 26 27 III – Religion et Fœtus A – Définition B – Un peu de théologie 1 – Introduction 2 – Le bouddhisme 3 – Le christianisme 4 – Le Judaïsme 5 – Le Protestantisme 6 – L'islam C – Implication des fondements religieux et leurs interactions avec la société 1 – Le clonage humain: thérapeutique ou reproductif

l’évidence historique n’autorise pas une vision consensuelle et optimiste du concept de dignité humaine supposé partagé par les grandes traditions religieuses. ” Lors de la deuxième conférence, celle de Rabat qui s’intitulait “ Aspects sociologiques, éthiques et bioéthiques de la dignité humaine ”, l’irréductible polysémie de la notion de dignité, allant jusqu’à des acceptions carrément opposées, la diversité des statuts qui lui sont attribués, éclatèrent davantage encore. Apparut nettement la fracture

par le biais des téléviseurs, ordinateurs. III. L’homme et la science Ethique et bioéthique Il y a la mise en place de règles éthiques par les gouvernements pressés par les opinions publiques, de nouvelles connaissances demandent un encadrement de la génétique humaine comme le clonage ou la fécondation in-vitro. De plus, la bioéthique interpelle les industriels savants et politiques et crée de nouvelles controverses. Thérapie génique/génome La connaissance du corps humain a beaucoup progressé

des Instructions officielles présentant le thème et sa problématique. L’étude de ce texte viendra confirmer et compléter ce que les étudiants auront trouvé. - Chapitre 1 : Perspectives scientifiques et interrogations éthiques et philosophiques : Quelles questions éthiques et philosophiques les concepts de génération et d’hérédité posent-ils ? Séance d’introduction : étymologie et formation du mot « génération » Texte complémentaire : IONESCO, La Cantatrice chauve, 1954. La tirade du pompier

droit considère le corps comme étant sacrée (I) et, dans un 2ieme temps, d’essayer de comprendre pourquoi et comment une telle notion du sacrée persiste dans une France contemporaine (II) I. Une vision du sacrée en confrontation avec une éthique moderne Le corps n’a jamais autant fait objet de protection juridique. Un siècle d’individualisation a ainsi permit au droit de redécouvrir et de reconnaître l’importance de protéger la sphère privée, ainsi que l’enveloppe charnelle des personnes

suscite aujourd’hui inquiétudes, controverses, et parfois fantasmes. Les enjeux sont en effet considérables. La nouveauté introduite par les récentes découvertes génétiques n’est pas de permettre à l’homme d’intervenir sur le vivant et son hérédité. En effet, comme nous l’avons évoqué plus haut, cette intervention humaine sur les récoltes et les troupeaux est fort ancienne (la technique du bouturage, bien connue des jardiniers, n’est rien d’autre que du clonage*). La nouveauté tient au fait que

suivait là la voix de leur conscience, de leur morale. Parallèlement, il faut mettre en évidence l’évolution de la morale. Les découvertes de Newton au 17ème siècle semblent prouver l’existence d’un ordre divin rationnel ; on cherche un système éthique aussi rationnel et ordonné. De là vont se succéder de nombreux systèmes philosophiques, alors même que coexiste la morale religieuse, qui elle évoluera beaucoup moins au cours des temps. Kant, avec son système moral, va dans le sens de Poincaré :

Progrès scientifique et droits de l’homme : la rupture? Ch. Byk, juge à la cour d’appel de Paris Secrétaire général de l’Association internationale, droit éthique et science, Membre de la Commission nationale française pour l’UNESCO L’association constitue un réseau international et pluridsciplinaire consacré aux rapports science-éthique et société; elle publie un trimestriel bilingue, le Journal international de bioéthique, Editions techniques Lacassagne, 12 rue du 4 septembre 75002 PARIS Envisager

analogue. La science, comme entreprise de vérité et souci (peut-être naïf) du bonheur ne peut que susciter amour et enthousiasme ; en tant qu’activité sociale (si elle respecte les quatre normes de Merton), elle reste un lieu d’autonomie et de souci éthique. Pourquoi haïr la science ? Il faut chercher ce que la science a refusé et ce que la science a détruit pour comprendre la passion négative que certains lui vouent ; ce que la science a récusé, ce que la science a démoli. N’est-ce pas le désenchantement