Le Code Noir

Montesquieu utilise le « je », il montre bien que lui qui écrit et qui assume son texte. 2) Une argumentation approfondie s’appuie sur la logique Ces arguments sont courts, énumérés. Sa présentation fait penser à celle d’un édit, d’une loi ( le code noir est également présenté de cette façon ). On a plusieurs arguments qui montrent que les européens ont besoin de l’esclave : • Evénement historique : l’extermination. • Economique : « le sucre serait trop cher » il insiste sur le prix. • Morphologique

est le siècle des remises en question et des critiques sociales. Les philosophes sont engagés contre les oppressions religieuses, morales et politiques. Quand Candide arrive au Surinam, il est chargé des trésors de L’Eldorado et rencontre un esclave noir mutilé et lucide. Pour Candide c’est un dur retour à la réalité du mal. Nous pouvons nous demander en quoi le récit de la rencontre entre Candide et l’esclave de Surinam permet-il de construire un réquisitoire contre l’esclavage. I- Un constat Le

Origines[modifier | modifier le code] À la veille de la Révolution française, la colonie de Saint-Domingue est d'une prospérité sans égale[réf. souhaitée]. Elle est le premier producteur mondial de sucre[réf. souhaitée] – avec plus de la moitié de la production[réf. souhaitée] – comme de café[réf. souhaitée]. Son commerce extérieur représente plus du tiers de celui de la France métropolitaine[réf. souhaitée]. Un Français sur huit en vit directement ou indirectement[réf. souhaitée]. Le système

Il publie Candide en 1759. Il y dénonce l’intolérance, la violence et les injustices qui pèsent sur l’humanité. Candie, un personnage naïf, parcourt la surface du globe et arrive ainsi dans la ville de Surinam, où il fait la rencontre d’un esclave noir, avec son ami Cacambo. Nous allons donc voir quelle stratégie Voltaire met en place pour dénoncer l’esclavage. Tout d’abord nous allons aborder le témoignage réaliste et pathétique du nègre avant de nous intéresser à la tonalité polémique contenue

l’immigration. B/ une société esclavagiste Plu d’esclaves dans les colonies anglaises+ plus fort déséquilibre dans les populations. La législation et différentes selon les colonies : colo anglaise pas de règlement tandis que Frnce code noir dès 1685( Colbert volonté de contrôle royal, code fixe droits et devoirs des maitres) 17e recrudescence du marronage. C/ société antillaise du 18e renforcement des inégalités. Des écart se creusent entre la population esclave et la population blanche. Apparition d’une

réclame | |d’être protégée contre les noirs désormais libres. | | | |Un Code Noir, calqué sur le modèle français de la première législation raciale de l’Histoire, est alors | |appliqué dans les provinces anciennement esclavagistes. | |

et il est mutilé (lignes 2 à 5). Le « caleçon de toile » (l. 3) n’est pas un détail inventé par Voltaire, mais c’est une référence au « Code noir » (un ensemble d’usages dans les colonies françaises qui visaient à asseoir le pouvoir de l’Eglise, et parmi ces usages figurait l’obligation de fournir aux esclaves un habit de toile deux fois par an. Le « Code noir » est édité chez P.U.F. et disponible à l’adresse suivante http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guyanefr1685.htm) : ligne 12 « on nous

leur fortune mais ils n’ont pas fait la mienne. Les chiens, Les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches Hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam blanc et noir. Je ne suis pas généalogiste, mais si ces prêchères disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains or, vous m’avouerez qu’on ne veut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible. Oh Pangloss, s’écrira Candide, tu n’avais pas deviné

que nous.Les noirs sont moins bien traités que les animaux qui eux sont respectés par leur obéissance. Candide fait aussi référence au code noir : « Quand la meule nous attrape les doigts on nous coupe la main,quand nous voulons nous enfuir on nous coupe les jambes. » Le mot nègre est employé de nombreuses fois : ligne 22,29 et 30 La vision de l'homme noir, du nègre est très triste dans ce roman et Voltaire se révolte contre cet esclavagisme. Cette révolte est mise en avant car Voltaire éprouve

donc réutilisé dans son compte. Il fait aussi allusion au code noir par les paroles de l’esclave: « Oui ; monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons dans la sucrerie et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe… ». Le fait que l’esclave parle d’« usage » montre bien que le code noir encadre les règles de l’esclavage. Le présent est un présent