Le Coeur Révélateur

droite par intérêt ou par souci d’efficacité. « Vous n’avez pas le monopole du cœur ! », lança un jour, lors d’un débat fameux, Valéry Giscard d'Estaing, homme politique de droite à son adversaire, Mitterrand socialiste. Qu’il ait eu besoin de le rappeler est révélateur. Nul homme de gauche n’aurait eu l’idée d’une telle formule, tant elle lui paraîtrait évidente, ou plutôt tant il va de soi, de son point de vue, que le cœur, en politique aussi, bat à gauche… De là, dans le débat politique, en tout cas

que nous allons étudier se situe à la deuxième partie du roman, au chapitre XXI. C’est au moment où Schatz/Cohn sont dans la forêt et aperçoivent Lily. Il ne comporte pas réellement de mouvements distincts mais on peut y voir trois parties. De «Mon cœur recommence donc à faire des siennes [...] » à « [...] et donne à notre Dulcinée un cadre encore plus éblouissant. », on voit une description hyperbolique de la jeune femme. Puis de « Bref, tout l’art des siècles saute à pieds joints [...] » à « [.

 « mal aimé ». L'idée récurrente du choix (« avoir élu » v. 1 et « de choisir » v. 35) attire l’attention sur une attitude qui privilégie la spontanéité, la sensibilité. On note un lexique de la familiarité, qui confirme l'idée de la sympathie : v. 4 « cœur », « familiers » v.11 « rivage » v.19. On a des comparaisons qui vont orienter vers des relations de la vie quotidienne dans un monde rassurant : « pomme » v. 7, « petit jardin » v. 8, ou bien des relations de confiance réciproque : le cavalier et

manifestations de l’angoisse qui manquent. Par exemple, deux occurrences de « peur » apparaissent lignes 2 et 20. Puis on retrouve « rougeur horrible » (l-3), « se dressaient affreusement » (l-7), « avec épouvante » (l-10), « vertigineuse » (l-12), « cœur serré » (l-13), « tremblement » (l-16), « d’effrayants » (l-24), « l’angoisse » (l-26), « sinistre » (l-29). Cette série encore incomplète d’expressions qui jonchent tout l’extrait révèle une petite fille totalement saisie par la terreur, conséquence

définir la place du rêve dans le recueil. Tout d'abord nous verrons en quoi le rêve est un moyen d'accéder à l'inconscient et en quoi il est une importante source d'inspiration chez les surréalistes, puis nous expliquerons comment le rêve se retrouve au cœur de l'oeuvre créée, Et enfin nous démontrerons pourquoi le lecteur devient lui-même un rêveur. Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique de la première moitié du XXème siècle. C'est en 1924 qu'il est né en étant définit

s'en remet à Dieu parce qu'il se voit borné, limité, et que Dieu est puissance infinie. Sur ce plan, l'acte de foi a donc rapports à des vérités essentielles, mais mystérieuses, situées au-delà de ce que la raison peut comprendre (" les vérités du coeur " selon Pascal) et qui sont l'objet d'une révélation. La raison et la foi, la philosophie ont toujours eu des rapports complexes, oscillant entre une hostilité déclarée, et le principe d'une collaboration. Du point de vue religieux, c'est sur la faiblesse

usine aux États-Unis. Finalement, le dernier aspirant est un honnête paysan qui laboure ardemment sa terre pour y gagner sa vie. Tous les trois l’ont demandé en mariage, cependant il y a seulement François Paradis, le coureur des bois, qui est dans le cœur de Maria. Malheureusement pour elle, ce dernier s’était tué en essayant de traverser la forêt en solitaire à partir de La Tuque pour pouvoir passer les vacances de Noël avec Maria. En effet, une grosse tempête de neige s’était abattue sur la forêt

qu’aux pleurs13. Il en découle une constatation majeure d’ordre poïétique : les photographies qui devaient constituer l’album commenté ne fonctionnent, dans le roman, que comme une présence vestigiale jouant le rôle d’agent révélateur de la photo absolue qui occupe le cœur du roman et qui n’a jamais été prise. Face à cette photo centrale, immatérielle et matricielle de l’œuvre, la photo de Hanoi, qui devait inaugurer le roman est qualifiée de « photo du désespoir14 ». L’écriture photographique

les personnages Arlequin et Trivelin, issu de la commedia dell’arte, Marivaux les isole volontairement du groupe des « grecs ». L’exotisme, la naïveté, la simplicité, la bonhomie d’Arlequin permettent à Marivaux de lui faire jouer une fonction de révélateur. Malgré le changement de statut et d’habit, Arlequin ne change pas de caractère: la bouteille reste sa principale préoccupation, symbole de sa recherche paresseuse du plaisir. A aucun moment, contrairement à Cleanthis, ile ne cherche vraiment à

Sganarelle et pour cela il adopte une posture énonciative complexe : tantôt il s’affirme et revendique bien haut sa position, tantôt il s’abrite derrière des opinions qu’il présente comme étant conventionnelles. L’emploi des pronoms dans la tirade est révélateur de ce jeu de cache-cache de Don Juan.2 ) La P1 : Dans le passage allant de « Pour moi » (l. 19), expression mise en valeur par sa position en début de phrase, jusqu’à « changement » (l. 24), DJ utilise le « je » une dizaine de fois. De même, en