Le Collectivisme Marxiste

politiquement intelligibles qui traversent les sciences sociales ; nous reprenons la division officialisée en quelque sorte en 1941 par Paul Lazarsfeld entre la recherche administrative (ou libérale) et la recherche critique, d’inspiration néo-marxiste. Cette division fait ressortir la divergence fondamentale dans les orientations de recherche de l’époque : philosophique, globalisante et ouvertement idéologique pour la recherche européenne en sciences sociales et empirique, quantitative et

marchés et un moindre rôle à l'État. À mon sens, cette situation est révélatrice de l'important décalage qui existe entre théorie et pratique. La montée rapide du socialisme des années d'après-guerre traduisait l'engouement d'avant-guerre pour le collectivisme; le socialisme stagnant de ces dernières décennies trahit les premiers effets du désenchantement de l'après-guerre; le futur abandon du socialisme révélera les conséquences à plus long terme de cette désaffection, corroborée par l'effondrement

et personnels, quelques autres plus graves. Il se heurtait au reproche de collectivisme que lui assénèrent, à propos de sa Division du travail, des moralistes susceptibles et plusieurs économistes classiques ou chrétiens. Grâce à des bruits de ce genre, on l'écartait des chaires parisiennes. D'autre part, parmi ses propres étudiants, quelques-uns des plus brillants s'étaient convertis au socialisme, plus spécialement marxiste, voire guesdiste. Dans un Cercle d'Études sociales, quelques-uns commentaient

l’influence majeure de l’environnement, donc d’un système non seulement « ouvert » aux éléments extérieurs mais plus encore mû, voire déterminés par eux (On retrouvera cette même structure d’analyse de la réalité sociale dans la réutilisation de l’analyse marxiste de la domination et de l’aliénation dans cette sociologie dite « du déterminisme social » dont le chef de file fut Pierre BOURDIEU.) C) l’école néoclassique: 1960-1970 SLOAN, DRUCKER, GELINIER Elle est ainsi nommée car elle semble être un retour

un terme plutôt moderne. Autrefois on lui préférait souvent le terme de doctrine. Terme aujourd’hui à connotation péjorative. Une doctrine c’est un système général de compréhension. Il y a la doctrine libérale, la doctrine keynésienne, la doctrine marxiste, la doctrine socialiste, la doctrine de l’économie sociale de marché ou de la troisième voie, la doctrine associationniste, la doctrine mercantiliste, la doctrine Napoléonienne ; etc. (cf. Daniel Villey : Petite histoire des grandes doctrines économiques)

et personnels, quelques autres plus graves. Il se heurtait au reproche de collectivisme que lui assénèrent, à propos de sa Division du travail, des moralistes susceptibles et plusieurs économistes classiques ou chrétiens. Grâce à des bruits de ce genre, on l'écartait des chaires parisiennes. D'autre part, parmi ses propres étudiants, quelques-uns des plus brillants s'étaient convertis au socialisme, plus spécialement marxiste, voire guesdiste. Dans un Cercle d'Études sociales, quelques-uns commentaient

Voir Henri Mendras et Michel Verret, Les champs de la sociologie française, Paris, Armand Colin, 1988, p. 31-45. Yao Assogba, La sociologie de Raymond Boudon. (1999) 65 Sous cette acception, le terme « individualisme » s'oppose notamment à « collectivisme ». Par ailleurs, cette notion est habituellement utilisée en microsociologie. On parle ainsi d'une société individualiste par opposition à une société communautaire ou collectiviste. Dans la première, les individus jouissent d'une grande autonomie

le texte souligne avec force la distinction entre les lois de la nature physique et les lois morale de la cité humaine ce qui condamne le positivisme qu’il s’agisse du déterminisme des théories économiques libérales ou qu’il s’agisse du scientisme marxiste. La base de la morale naturelle c’est le respect de la personne humaine d’où l’idée « l’autorité n’est pas supériorité, mais service ». Autrement dit, l’état est au service de la réalisation des droits de l’homme dans la ligne de la déclaration de

les socialistes eux-mêmes. Il s’agit de conflits politiques extrêmement forts. Durkheim est un républicain laïc convaincu, il entend mettre ses travaux au service de la consolidation d’une morale républicaine. Il est également socialiste mais non marxiste. Son obsession est de faire advenir une régulation pour maintenir la société, il ne croit donc pas à la lutte des classes. Au contraire, il souhaite un Etat garant de la cohésion sociale. Il a donc des préoccupations politiques mais, contrairement

pour les ouvriers l’impossibilité de reformer les confréries d’entraide. Le droit prévoit des peines d’amendes, jusqu’à l’emprisonnement en cas de récidive. Génère l’individualisme (en opposition au collectivisme) devenu un danger pour la masse salariale car l’ouvrier est isolé. La tradition marxiste dit que commence l’exploitation de la masse ouvrière par le capital. § 5 : La vie politique de l’ANC Le 20 juin 1790 : serment du jeu de Paume. L’ANC décide d’élaborer une constitution pour la France