Le Comique Corrige Les Moeurs

entre le dix-septième et le vingt-et-unième siècle. Le premier document donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs de ce siècle (1688), dans lequel Jean de La Bruyère fustige avec une délectation acide la ville et ses microsociétés, composées de ceux qui passent leur temps à rire des autres

ambiguë ? I) Le mélange de comique et de gravité 1. Le comique tourne autour de Sganarelle .Le comique de caractère : - pleutrerie (peureux) : (l.72)" la crainte en moi fait l'office du zèle" - logorrhée : longueur de phrases - pédanterie : (l.92) "inter nos", (l.1) "Aristote" - superstitions : (l.55) "Qui ne croit ni Ciel, ni Saint" .Le comique de mots : - insultes : (l.53) "le plus gd scélérat" - registre religieux - contraste du vocab de Gusman et Sganarelle .Le comique d'incongruité : - l'éloge

costumes, décors, chorégraphies · Musique réalisée par le compositeur Marc-Antoine Charpentier· Mise en scène qui demande beaucoup de travail ② Les intermèdes, liés à l’intrigue, accentuent l’effet comique · 1er intermède : pastorale qui reprend le motif de l’amour malheureux avec Polichinelle qui chante une sérénade de son amour pour Toinette dans une scène de commedia Dell’ Arte · 2ème intermède : place de la question du mariage

l’expression d’un sentiment double ou contradictoire sui amène à une convulsion » d’après Baudelaire Il n’empêche qu’il peut être aussi l’expression simple de la joie Le rire est si important dans une société humaine que certain dictateur ont interdit à des comiques de ce produire, voire les empêcher de manière plus radical. 1 IV. RIRE : pour quoi faire ?  Rire pour se distraire La première fonction du rire qui nous vient à l’esprit est celle du rire de détente de libération salvatrice. Beaucoup

ère. Cependant la comédie était considérée comme un genre mineur, c’est Molière au 17ème qui va lui donner ses lettres de noblesse. On s’est beaucoup interrogé sur l’intérêt de la comédie et sur son importance dans la société. La comédie corrige-t-elle les mœurs en faisant rire ? Castigat ridendo mores. Nous verrons que le théâtre est un « miroir grossissant » les défauts humains mais que son objectif est de plaire et d’instruire. Le théâtre et en particulier la comédie, est un miroir grossissant

tire une morale. Sens 2 : Faux récit, mensonge. Sens 3 : Être la risée. Les fonctions de la fable I. Une fonction divertissante Le récit développé dans la fable a une fonction divertissante : il met en scène certaines situations plaisantes voire comiques. Le but de Lafontaine est de plaire, séduire son lecteur. Mais ce récit est plaisant justement pour inviter celui-ci à en poursuivre la lecture; car par le récit d’une situation injuste et qu’il dénonce, il se moque de certains défauts, comme la

mais l’acte II est placé sous le signe du comique dans un milieu paysans au bord de la mer, l’enlèvement de la jeune fiancée a échoué, et Don Juan qui avait fait naufrage a été sauvé par Pierrot et Lucas. Le héros, qui avait fait la cour a Mathurine, l’a fait maintenant a Charlotte, c’est le moment où la première arrive et les surprends. COMMENT DON JUAN VA-T-IL SE SORTIR DE LA SITUATION DANS LAQUELLE IL S’EST LUI MIS LUI-MEME ? ET QU’EST-CE-QUI FAIT LE COMIQUE DE LA PIECE ? A. DON JUAN MANIPULE

l’obscurantisme du XVIe siècle et la scolastique médiévale, Rabelais fait part à son lecteur d’un récit de géants à l’apparence enfantine pour faire réfléchir, selon le principe du “castigat ridendo mores” (corriger les moeurs par le rire) , rendu célèbre par molière c’est cette écriture comique que l’on retrouve tout au long de son oeuvre. Ainsi, dans le cadre du parcours Rire et savoir,[la question posé du bac] Nous nous demanderons si [reformulation de la question].llllllllllllllllIIIIIIIIIIIII

à la tragédie. Si cette dernière traite des personnes de haut rang, de destins liés aux Dieux, la comédie est reléguée à la bassesse humaine, à ses travers. Aristophane, Plaute, et Terence, pour ne citer qu’eux exploitent le filon de la comédie de mœurs, reprise plus tard par Molière, les personnages sont caricaturés, outranciers, et leurs défauts

Marivaux et le théâtreMarivauxSa vie  : (cf classique Larousse p. 8 à 11) Pierre Carlet de Chamblain (Marivaux est un pseudonyme), 1688 – 1763 : famille de petite noblesse ; père directeur de la monnaie en Auvergne – études de droit délaissées au profit de la littérature – vie mondaine et littéraire, fréquente les salons parisiens: se range du côté des Modernes (avec Fontenelle) contre les Anciens (refus des œuvres antiques comme seule référence, partisan d’un renouvellement