Le Contrat Social Selon Hobbes Rousseau Locke

d'une liberté impossible. Il faut donc que l'homme abandonne sa liberté absolue dont il ne peut pas jouir à cause des conflits qu'elle provoque avec celle des semblables et accepte de la remettre à un chef. Le véritable problème de l'homme dans ce que Hobbes appelle "l'état de nature", c'est-à-dire, dans une société sans Etat, sans instance investie de la souveraineté, c'est que chacun se croirait maître absolu de lui-même, voudrait faire la justice tout seul à l'aune de son intérêt personnel. C'est cela

constitutionnel : l'encadrement du jeu politique Il a pr objet l'encadrement juridique des phénomènes politiques. Droit de l'autorité politique, du doyen Vedel. Cela signifie qu'il a pr objet de réglementer l'activité politique, de déterminer les conditions selon lesquelles le pouvoir s'exerce. Il pose les règles du jeu politique et distribue les rôles entre les différents acteurs. Très longtemps la conquête et l'exercice du pouvoir ont été abandonnés aux seuls rapports de force. Il fallait dnc limiter le

étatique, c’est-à-dire celui qui a « le pouvoir de faire et d’abroger les lois, de déclarer la guerre et de conclure la paix, connaître et juger directement ou indirectement tous les procès, élire tous les officiers, les magistrats et conseillers », selon Hobbes. C’est donc l’ensemble des pouvoirs dont dispose l’Etat, on peut alors la répartir entre diverses autorités, que le peuple a choisi. Ainsi on est dans le cas de la souveraineté populaire, chaque résidants sur le territoire français est détenteur

et se clôt en 1815 avec l'échec des 100 jours (abdication définitive de Napoléon) est capitale pour l'histoire des institutions et du droit français. Pendant vingt-cinq ans vont être posés l'essentiel des principes politiques, constitutionnels et sociaux et vont se développer les piliers de notre Etat contemporain. On parle des principes de 1789. Ils ont été enfantés par la Révolution, dont on ne connaît pas encore exactement les origines. Les historiens s'accordent principalement pour mettre en avant

qu’est une constitution • La constitution impose des règles exterrieures à la volonté des gouvernants. Ces idées prennent corps avec les révolutions Américaines, Anglaises et Française et l’influence des grands penseurs : Montesquieu, Rousseau, Hobbes. Le droit constit va veritablement émerger grace aux constitutions écrites. Les 13 colonies américaines adoptent en 1776 une déclaration d’independance. Après la guerre contre l’Angleterre, les 13 etats se regroupe en un Etat fédéral en se

universels indépendamment de son statut social, ethnique ou religieux. • La généalogie de la notion des droits de l’homme • Le droit naturel des anciens Il y a une opposition entre : • droit naturel = nature -> en observant les changements au sein de la nature, on formule un droit naturel éternel pour se libérer du mythe et la religion comme explication du monde, c’est notre réalité à l’image de l’homme (AUREL, CICERON) • Droit positif = convention sociale située Exemple de cette opposition :

pas la morale seule qui l'inspire ? En réalité, le droit est indissociable du pouvoir. C'est la puissance publique (l'État) qui promulgue le droit, et la force publique qui le rend applicable : le nom romain du droit, jus, ne dérive sans doute pas, selon les latinistes, de justitia (la justice) mais de jussum (« ce qui est commandé »). D'autres spécialistes défendent l'idée que chez les Anciens (Grecs et Romains), le droit se dit « le juste » (to dikaïon, en grec et iustum, en latin). Quoi qu'il

dépend de la conception constitutionnelle que l'on a (ainsi, si la Constitution française aborde en premier le pouvoir exécutif, la Constitution américaine débute par le législatif). La séparation des pouvoirs a été, pour l'essentiel, théorisée par Locke et Montesquieu, mais de manière bien différente de ce que l'on conceptualise aujourd'hui. En effet, les philosophes des Lumières ne concevaient qu'un simple aménagement entre différentes puissances équilibrées, qui se partageraient les différentes

succède alors un bloc monolithique qui se résume dans la personne et dans le corps du roi. Dès lors, les groupes sociaux ne sont plus que des organes passifs de la République. La conception bodinienne de la souveraineté jette les bases de l’absolutisme et va devenir peu à peu synonyme de pouvoir illimité. Le souverain, en effet, non seulement n’est pas tenu à la réciprocité du contrat, puisqu’il n’y a pas souscrit lui-même, mais, tenant son pouvoir de la volonté rationnelle de tous, il se trouve

Un droit à la désobéissance civile María José Falcón y Tella Le devoir d'obéissance à la loi apparaît chez Platon comme une obligation politique découlant du caractère social de l'homme (« Ubi homo, ibi societas ; ubi societas, ibi ius »). Mais déjà son maître Socrate avait formulé les bases d’une justification de la désobéissance civile, soulignant qu'il est préférable de subir l'injustice plutôt que de la provoquer, ce dont il devait donner l'exemple en acceptant la mort plutôt que de fuir ou