Le Convoi de la peur

sont arrêtés deux chariots. Il s’agit d’un convoi d’une douzaine de filles de mauvaise vie, condamnées à s’embarquer pour l’Amérique. L’une d’elles, Manon, l’intrigue par sa beauté et sa distinction. L’auteur interroge donc le chef des gardes à son sujet, mais n’obtient pas de réponse. À sa demande, un archer invite l’homme à questionner un jeune homme qui se tient à l’écart et qui ne peut être « que son frère ou son amant ». Ce dernier qui a suivi le convoi depuis Paris semble souffrant. Il refuse

La pièce Lucrèce Borgia de Victor Hugo s’ouvre sur un bal masqué qui prend place à Venise, au palais du doge Barbarigo. Cinq soldats d’un convoi vénitien s’amusent amicalement tout en conversant sur un ton innocent. L’un d’eux, Jeppo, se met à raconter l’histoire d’un meurtre qui se serait déroulé quelques années auparavant et dont tout le monde parle. D’après ses dires, le seul témoin de ce meurtre a vu le corps d’un homme déposé dans le Tibre par son propre frère. Le cadavre était celui de Jean

ses parents avant sa naissance. Du coup, celui-ci ne sachant pas que ses parents sont juifs, imagine leur fuite comme un simple voyage dans le Sud. Mais, Louise lui apprendra la vérité en lui révélant ses véritables origines et en lui décrivant la peur, la douleur et les atrocités de la guerre. Elle lui racontera tout: l’annexion de l’Autriche, l’invasion de la Pologne, la France rentrant en guerre, la victoire de l’Allemagne nazie, l’instauration du régime de Vichy, la signature de l’Armistice

au moment où je lui répondais qui m'avait fait sourire. J'avais couru dans le long souterrain. Pieds nus, sur le sol de ciment rugueux. Entièrement nu, d'ailleurs: nu de pied en cap. Nu comme un ver. Comme tous les autres déportés de mon convoi, qui couraient avec moi. Avant, il y avait eu le vacarme, les chiens, les coups de crosse, le pas de course dans la boue, sous la lumière crue des projecteurs, tout au long de l'avenue des Aigles. Soudain, nous avions marché lentement, dans

principal de l’histoire, il est promis à Minoé, de la tribu des Canala et ne fait pas partie du convoi qui doit quitter Paris. Il part à la recherche de sa future femme avec son ami Badimoin. Il est courageux car il n’hésite pas à affronter les dirigeants racistes de l’organisation de l’Exposition et les policiers . Il est fidèle en amitié car il n’abandonne jamais Badimoin, alors que celui-ci a peur de se réfugier dans le métro parisien. C’est un homme de parole, car il a promis au père de Minoé

sortie pour fêter la fin des épreuves, elle est contrôlée par des nazis et emmenée à l’hôtel Excelsior où sa famille la rejoindra plus tard dans la soirée. Tous quatre sont envoyés au camp de Drancy, d'où les trois femmes partent pour Auschwitz par le convoi n° 71 du 13 avril 1944.J’admire énormément Simone Veil pour son courage et sa capacité de résilience, c’est en lisant et en m’intéressant à elle et à son histoire que je me rends compte du contraste entre nos deux vies. Alors que j’ai le privilège

d’Hiver (16-17 juillet 1942) et de Marseille (21 janvier 1943) ou d’arrestations individuelles, avant d’être déportés en wagons à bestiaux vers les centres de mise à mort de Pologne. La grande majorité des convois partis de France (77 convois) partirent de Drancy en région parisienne (67 convois), qui devint ainsi l’antichambre de la mort. Pithiviers, Beaune-la-Rolande ou encore Compiègne furent les principaux camps d’internement français dans lesquels les internés attendaient leur déportations sans

sont arrêtés deux chariots. Il s’agit d’un convoi d’une douzaine de filles de mauvaise vie, condamnées à s’embarquer pour l’Amérique. L’une d’elles, Manon, l’intrigue par sa beauté et sa distinction. L’auteur interroge donc le chef des gardes à son sujet, mais n’obtient pas de réponse. À sa demande, un archer invite l’homme à questionner un jeune homme qui se tient à l’écart et qui ne peut être « que son frère ou son amant ». Ce dernier qui a suivi le convoi depuis Paris semble souffrant. Il refuse

famille vient d'arriver d'un convoi que l'on suppose juif. Ils ont déjà été sélectionné : les femmes, enfants, bébés et vieillards sont inaptes au travail et envoyés aux chambres à gaz dès leur arrivée au camps. Ils y sont amenés par les gardes SS. Le cadavre qui flotte symbolise leur mort inévitable. Les corps sont marqués de la souffrance de la déportation : manque de nourriture, d'eau, d'hygiène, de repos, etc. La scène principale a lieu dans un climat de peur, et d'horreur. Les couleurs chaudes

impuissant, à ses moindres actions. Le fils de Mme Gabin le croit mort également. Mme Gabin rappelle les formalités d'usage à Marguerite, appelle un voisin, Monsieur Simoneau qui accepte de se charger de tout, de passer à la mairie et de commander le convoi. L'angoisse d'Olivier monte alors et il espère que le médecin se rendra compte qu'il est en simple léthargie. Mais il laisse Olivier dans un profond désarroi. M. Simoneau et Mme Gabin éloignent Marguerite et bientôt, il est placé dans la bière et