Le Corps Est Il Le Tombeau De L âme

voit nu, Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans

plus vives ballades, virelais, les couleurs, malades, et les pauvres lépreux; d'anciens preux, chroniques c'est en vain que l'horloge déloge Tinte par douze fois, que le hibou du flambeau En glapissant, blessé des rayons sur la table à tombeau, Qui m'éclaire; je lis -o Le long du chandelier, En larges nappes Laisse voir dans Le soleil coule, le ciel, qui se lève avec A9 c~ cependant et la vitre au bord un front la bougie rougie de l'orient, riant. o LA 56 o TETE DE MORT

m'égarai. Je venais de gravir un sommet, d'où j'avais aperçu, au-dessus d'une série de collines, la longue plaine de la Mitidja, puis par-derrière, sur la crête d'une autre chaîne, dans un lointain presque invisible, l'étrange monument qu'on nomme le Tombeau de la Chrétienne, sépulture d'une. famille de rois de Mauritanie, dit-on. Je redescendais, allant vers le sud, découvrant devant moi jusqu'aux cimes dressées sur le ciel clair, au seuil du désert, une contrée bosselée, soulevée et fauve, fauve comme

hommes sont inscrits dans une très longue liste du mal, il peut nous contaminer à tout moment. Sous le soleil de Satan (G Bernanos) : histoire du mal vu par un chrétien. Mauchette, 16 ans, fille unique est promise à une vie toute réglée. Elle est une âme forte et veut autre chose. Elle s’enfuie et va devenir la maîtresse d’un notaire. Elle le tue et va se suicider. Sur son chemin, elle rencontre l’abbé Donissan qui va lui dire : «ta vie répète d’autres vies» (tu es inscrite dans une histoire du mal)

crocodiles. Les obélisques gris s'élançaient d'un seul jet. Comme une peau de tigre, au couchant s'allongeait Le Nil jaune, tacheté d'îles. 13 L'astre-roi s se couchait. Calme, à l'abri du vent, La mer réfléchissait ce globe d'or vivant, Ce monde, âme et flambeau du nôtre ; Et dans le ciel rougeâtre et dans les flots vermeils, Comme deux rois amis, on voyait deux soleils - Où faut-il s'arrêter ? dit la nuée encor. - Cherche ! dit une voix dont trembla le Thabor. V Du sable, puis du sable

« les formes les plus hautes du beau sont l’ordre, la proportion, le défini que montrent surtout les sciences mathématiques ».5 Autrement dit, la beauté relève de l’unité de l’harmonie de la production d’une œuvre d’art, du cosmos ou d’un corps physique. Mieux, au-delà de la rectitude, la proportion et la symétrie dont Aristote partage avec Platon au sujet de l’art. Sa vocation était donc de mettre en exergue l’importance de la notion de Mimésis.

I -Une évocation réaliste et baroque de la mort A - Une description réaliste de l'altération du corps Evocation insistante de son corps → champs lexical : "os", "bras", "oeil", "corps", "face", "yeux".  Ronsard nous propose une analyse clinique de la dégradation de son organisme Ronsard souffre en esthète → le quatrième vers évoque sa réticence à se regarder. B- Le constat douloureux de la dépossession de soi L’ouverture du sonnet sur l'hémistiche "je n'ai plus que les os" marque une profonde déperdition

Moderato cantabile, 1958 Lecture cursive  : RADIGUET, Le Diable au corps, 1921 BOURDEAUT, En attendant Bojangles , 2017 LL1 : Abbé Prévost, Manon Lescaut

discernement ; vous aimez vos amis, et vous ne vous faites point d’ennemis. Votre esprit n’emprunte jamais ses agréments des traits de la médisance ; vous ne dites de mal ni n’en faites, malgré la prodigieuse facilité que vous y auriez. Enfin votre âme m’a toujours paru pure comme votre beauté. Vous avez même un petit fond de philosophie qui m’a fait croire que vous prendriez plus de goût qu’une autre à cet ouvrage d’un sage. Il fut écrit d’abord en ancien chaldéen, que ni vous ni moi n’entendons

souvenir. 1.1.2.1. L’immortalité de l’âme. Pour Pythagore les âmes sont liées au corps à titre de châtiment. Le corps est une prison dans laquelle la divinité les a jetées pour les punir, et il y a migration de l’âme (Karma) en des corps différents, ce qui est une pénitence. L’âme a le pouvoir de se purifier au cours du cycle de ses migrations et si elle le mérite, elle atteint le bonheur de la séparation d'avec le corps. Platon adopte cette théorie dans son ensemble. De même qu’il y a deux mondes