Le Corps Selon Nietzsche

sentiment de la liberté. C’est lui aussi qui nous fait mesurer l’étendue de notre liberté extérieure. La liberté de réaliser est en effet, proportionnelle aux moyens mis à disposition : nulle ou presque en prison, elle augmente avec la puissance du corps et de l’argent. Ceci n’est pas une transition : Mais on peut se demander si nous sommes vraiment libres. Ceci est une transition : Si la liberté d’action n’est pas entière. A quoi sert le libre-arbitre ? Pouvons –nous dire que, libres en droit

A. La pensée est un phénomène de la vie 3 1. La vérité comme propriété d’un être vivant 3 2. Dispositions d’un organisme et relations à son milieu 3 B. Projection et perspective 3 1. Toute vérité est perspective (Pascal, Nietzsche) 3 2. Toute ouverture au monde est affectée (Heidegger) 4 3. La vérité se fonde sur l’action et la projection 5 4. Être et temps 5 C. La valeur de la vérité 6 1. Remettre en question la valeur de la vérité 6 2. L’erreur

rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir. Mais il arrive aussi que ce soit le désir qui produit une représentation ou suscite une pensée. Par exemple, dans le rêve, c’est notre désir (selon Freud, en tout cas) qui produit des images mentales. Il en va de même dans la création artistique. Ces influences réciproques s’entremêlent dans le cas de l’action « en finalité » : le désir d’une certaine fin (ex : une maison) stimule notre raison

possible de l’atteindre ? Au contraire, Georg Trakl, poète autrichien expressionniste du début du XX° siècle, affirme dans Aphorisme : “Seul celui qui méprise le bonheur aura la connaissance”. La connaissance, d’une manière générale, serait donc, selon lui, incompatible avec l’idée de bonheur. Il y aurait donc des connaissances favorables et d’autres néfastes au bonheur. Quelles sont-elles ? A quelles conditions la connaissance peut-elle s’associer au bonheur ? Il est des connaissances qui, bien

certaines valeurs face à des politiques qui déterminent le droit par le fait, défient la morale, et ne connaissent pour borner leurs excès que les limites de leur propre puissance. Cette opposition entre ce qui ne se réfère qu’à la Nature, et ce qui est selon la Loi, Platon la manifeste déjà dans le Gorgias, où l’on entend par la voix de Calliclès un éloge effréné de la force et l’exposé d’une morale individualiste visant le seul plaisir, devant lesquels Socrate demeure mesuré et maître de lui. Et ce sont

opposition entre sujet et objet en grammaire. B - Le Cogito cartésien : 1 - Un sujet pensant : Le Cogito cartésien est le raisonnement de Descartes selon lequel la certitude première est celle de la conscience de soi (« je pense donc je suis »). Elle est à la base de l'opposition entre l'homme et l'animal, de la supériorité de la conscience sur le corps et de la conscience du monde. La première caractéristique du sujet mise en avant par le Cogito cartésien est d'être un sujet pensant. Descartes prouve

| |A la lettre, ce que l'on suppose, ce que l'on place dessous un phénomène pour expliquer, déplier, le processus qui l'a engendré:| |l'hypothèse implique donc la croyance au déterminisme selon lequel tout phénomène a des conditions antécédentes de son | |apparition. Un ordre régit l'enchaînement, une loi physique ou une loi morale expression d'un je veux et d'un je pense, | |qu'un raisonnement vigilant peut toujours faire

travailler, celui-là est pris parfois du désir d’un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher, d’un mouvement bienheureux et paisible: c’est la vision de bonheur des artistes et des philosophes. ” NIETZSCHE, Humain, trop humain , I §611 «Dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste» écrit Karl Marx dans son Manuscrit de 1844. En réalité, le rapport de l’homme au travail est plus complexe que ne l’affirme

dans un monde d’apparence, confus, dans lequel il faudrait s’instruire de savoir pour pouvoir accéder au monde des idées qui est lui, transcendant. S’instruire, ou se ré instruire : l’âme emprisonnée dans le corps de l’homme. En effet, seulement l’âme est réellement dotée d’un savoir : « le corps est le tombeau de l’âme ». Opposé à la doxa (opinions politiques caractéristiques de la démocratie athénienne), Platon dit clairement que la civilisation se réfère continuellement à des avis, des opinions,

possessions que nous avons déjà engendre des besoins nouveaux : celui qui mène grand train a un besoin d'argent sans cesse croissant pour maintenir ce train lui-même. c) Dans l'ennui, le temps se fait long, il s'étire sans fin et semble s'écouler sans but. Selon Schopenhauer, l'ennui est donc le second état possible caractérisant l'existence, le premier étant la souffrance. Je n'ai pas ce que je désire : j'éprouve la douleur du manque et de la privation, ma vie tout entière devient une quête tendue et inquiète