Le Couple Maître Valet

enjeux de l'action. Ici, Beaumarchais fait le choix de donner la parole aux valets avant de la donner aux maîtres. C'est un schéma traditionnel de la comédie, consistant à faire présenter l'intrigue par des valets qui portent un jugement sur leurs maîtres. Ainsi, l'esprit de satire est présent dès le début de la pièce. Nous verrons donc comment cet extrait révèle l'intrigue de la pièce et comment il témoigne de l'esprit des valets. Nous verrons donc en quoi cette scène relève-t-elle de la comédie. I

Paris le 18 mai 1799 d'apoplexie. • Bibliographie : - Le Barbier de Séville, ou la Précaution inutile, 1775 - La folle journée, ou le Mariage de Figaro, 1778 - L’Autre Tartuffe, ou la Mère coupable, 1792 III. Résumé de l’œuvre : Figaro, le valet du comte Almaviva doit être fiancé à Suzanne, leur mariage étant arrangé par le comte suite à un service rendu par Figaro. Malheureusement, le comte, qui commence à s’ennuyer avec sa femme, tombe amoureux de Suzanne et lié avec Marcelline, qui elle

distincts : celui des maîtres et celui des valets qui fonctionnent en couples opposés. Le nouvel espace forme une nouvelle scène d’où sont exclus I et E réduits à regarder les acteurs A et C les imiter.  2) La mise en abyme A joue I et C joue E. Par extension, par l’inversion des rôles I joue A et E joue C ( double mise en abyme ) mais ici les maîtres sont relégués au second plan : ils ne parlent pas. Focalisation sur les valets et sur le jeu qu’ils réalisent de leurs maîtres. C joue le rôle de metteur

au personnage de Sganarelle qui est le valet de Dom Juan en établissant des différences et ressemblances de ce personnage dans ces scènes. Sganarelle ne se s’épare jamais de son maitre Dom Juan, il le suit où qu’il aille, c’est un couple inséparable. Il lui sert même de porte parole et de témoin oculaire en lui affirmant que « c’est un spectre [qu’il] le reconnai[t] au marcher ». Dans la scène 6 acte V on comprend mieux sa souffrance quand son maitre meurt : « il n’y a que moi de malheureux »

une satire sociale et un regard de moraliste sur l’homme. Marivaux y renouvelle le canevas et les lazzis de la commedia dell’arte pour faire réfléchir les spectateurs à de nouveaux rapports sociaux au moyen de l’utopie. Réutilisant le couple traditionnel maître-valet, Marivaux se livre à deux exercices concomitants : le laboratoire utopique et la comédie de mœurs. Il joue également sur deux registres, le comique et le pathétique. Ces dualités assumées donnent à la pièce son caractère onirique qui

Le couple Don Juan et Sganarelle Sganarelle est la fois serviteur de Don Juan, un moyen de faire-valoir le personnage du libertin, le compagnon de Don Juan et son admirateur. I/ Sganarelle : un serviteur dévoué. On apprend dès la première scène que Sganarelle est au service de Don Juan : « Tu vois en Don Juan mon maître… ». Dans la pièce Molière désigne Sganarelle comme le valet de Don Juan mais en réalité les rapports entre les deux personnages sont complexes. Quand Dom Juan est en compagnie

est censurée (elle critique l’Eglise). Il écrit alors Dom Juan, qui met en scène un personnage issue de la noblesse, séducteur, libertin et athée. La scène 1 de l’acte I, met en avant le portrait de Don Juan et de Sganarelle, la relation maître valet ainsi que l’intrigue avec Done Elvire qui a été abandonné par Don Juan. En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? Scène d’exposition : présentation du lieu, des personnages et de l’intrigue I. Le portrait

L'Amour médecin ou Le Médecin malgré lui. Dans Dom Juan ou le Festin de Pierre, il est le valet de Dom Juan et son interlocuteur privilégié. Comme dans la plupart des pièces de la comédie de l'âge classique, le couple maître/valet joue ici un rôle fondamental, et la pièce est structurée autour de leurs oppositions, de leurs confrontations et des dialogues qu'ils échangent. Sganarelle a gardé de nombreux traits du valet italien et en particulier sa poltronnerie et il incarne la voix du peuple par ses discours

pièce de théâtre : les noms des personnages précèdent leurs paroles qui ne sont donc pas intégrées dans le récit comme il est d’usage dans un roman. Quant à ces personnages, nous n’en saurons que bien peu : l’un s’appelle Jacques, l’autre est son maître mais le narrateur refuse de nous en dire davantage. C’est une autre particularité de cet incipit. Le narrateur-auteur ne cesse d’intervenir non seulement pour commenter l’action mais surtout pour commenter l’écriture d’un roman en train de s’écrire

Suite à un naufrage, Iphicrate, un jeune maître athénien et Arlequin, son esclave, ont échoué sur l'île des esclaves, habitée par d'anciens esclaves qui suppriment les maîtres ou qui les jettent dans l'esclavage. Alors que Iphicrate désormais en danger, Arlequin ralentit le pas et n'a pas les mêmes intentions que son maître. Arlequin, dans ce passage de L'île des esclaves, quitte son rôle d'esclave et expose la nouvelle situation dans laquelle le maître, Iphicrate, va subir l'épreuve de l'esclavage