Le Cratyle

rationnel. La thèse idéaliste explique que les idées préexistent aux mots. Elles sont éternelles. L’âme de l’homme les a contemplées. Il s’agit d’un modèle extraordinaire afin que les hommes s’accordent sur la définition des choses. (Platon, le Cratyle) La thèse empiriste explique qu’il y’a une universalité des idées. Il n y a pas de chose en soi derrière les mots, ceux-ci proviennent de la collectivité des peuples qui les créent selon leurs besoins, c’est-à-dire que c’est l’expérience des hommes

après l’autre ; exemple : "Mon premier est un animal, mon second est un abri, mon tout est un jeu de mot ; réponse : chat+rade=charade". • Un cratylisme : croyance dans un symbolisme naturel et figé des sons (nom issu d’un dialogue de Platon, le Cratyle). • Une contrepèterie : phrase changeant de sens, après permutation de lettres ou groupes de lettres ou phonèmes. Le résultat a en général une connotation grivoise ou scatologique ; exemple : "J'ai le sang qui bout." devient "J'ai le bout qui

œuvres et du thème au programme, ainsi qu’un approfondissement de votre culture personnelle — il faut aussi songer aux oraux des concours… 1) Platon Autres dialogues de Platon( Les œuvres à lire en priorité sont indiquées en gras.) : Gorgias, Cratyle, Le Banquet, Ion, Apologie de Socrate Sur Platon : Châtelet (François), Platon, Folio Jeannière (Abel), Platon, Seuil, « Écrivains de toujours » 2) Marivaux Autres pièces de Marivaux : Le Jeu de l’Amour et du Hasard, La Double Inconstance

"enveloppent"...)-rythme binaire: Ponge donne deux caractéristiques à la fois ( L'huître (...) d'une apparence rugueuse, d'une couleur... / ébréché et peu franc / s'y coupent, s'y cassent les ongles / etc)L' aspect rugueux de l'huître ( voir théorie de Cratyle dans Le verre d'eau) est montré par les allitérations en "r" : huitre, grosseur, apparence plus rugueuse, brillamment blanchâtre, opiniâtrement...On retrouve les accents circonflexes de l'huître dans tout le texte: Blanchâtre - Verdâtre- Noirâtre-

le Cratyle et explicitement par Bergson dans Le rire. Le Cratyle. Le dialogue porte sur la question de la justesse des noms communs. Les mots sont-ils conformes aux choses qu’ils désignent et comment le sont-ils ? Comment les mots correspondent-ils aux choses qu’ils désignent ? Sans que cela soit formulé en ces termes, ce dialogue réfléchit donc sur la justesse de la nomenclature, sur la valeur de la mise en correspondance des mots et des choses. Deux thèses s’opposent : celle de Cratyle et celle

L'éducation IV° L'ACADEMIE 1) Fondation 2) Description V° INFLUENCES 1) Le platonisme après Platon 2) L'amour platonique 2/14 INTRODUCTION: Platon est un philosophe de l'antiquité,né en 427 av J.C et mort en 348 av J.C. Il fut élève de Cratyle (disciple d'Héraclite d'Ephèse) et d'Hermogène (disciple de Parmènide) et il est aussi le disciple de Socrate. Platon est le principal philosophe qui a permis à l' enseignement de son maître (qui n'a laissé aucune trace écrite, d'être transmis

véhicule de l'info qui ne nécessite pas l'univers de la pensée. C'est la forme d'un pouvoir. Convention : désigne un ensemble de signes ou de codes relatifs à une société ou une communauté donnée. Socrate : s'oppose à deux personnages – Cratyle : dit que les mots sont dans un rapport d'identité avec les choses – Homogène : défend l'idée que les mots sont des conventions La réthorique : C'est Gorgias qui va fonder cette manière d'utiliser les mots comme un artifice au sujet du pouvoir

était antérieure au langage,  pourrait-elle exister sans les mots? 3. Peut-on penser avec des images particulières? 4. Que serait un jugement sans concept? 5. Puis-je penser l'arbre avec la seule image particulière de tel ou tel arbre? |Cratyle |Hermogène | |"Il existe une rectitude originelle de dénomination, appartenant de|"C'est comme avec les serviteurs: nous remplaçons

n peut dire que c’est au moins à partir du Cratyle de Platon, que la philosophie s’est occupée du langage: de son origine, de ses fonctions, du fondement de sa capacité à exprimer des significations ; et plus particulièrement des différentes «parties du discours» et de leurs fonctions, des différents types de relation sémantique, du rapport entre langage et pensée, langage et monde externe, langage et société humaine, et d’un très grand nombre d’autres problèmes à propos desquels le langage est pertinent

générales : apparition d’un langage abstrait, exprimant des besoins rationnels. Autrement dit, le langage a exprimé le besoin du corps, puis le besoin de l’âme et enfin le besoin de la pensée. Les langues proviennent alors des besoins. Platon, Cratyle → deux hypothèses : l’origine naturelle du langage : les mots évoqueraient la nature des choses qu’ils désignent (onomatopées) ; l’origine conventionnelle du langage : les hommes se seraient mis d’accord sur le sens des mots. Cette hypothèse est