Le Diable Au Corps Libertin

« épousé » , »mariage », « il aurait épousé» + énumération surprenante , «  épouseur à toutes mains » défie non seulement les lois de la morale mais aussi Dieu : «  un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni enfer »,« courroux du Ciel »,pire que le «  diable ». c’est encore l’hyperbole qui caractérise son discours dicté par l’émotion. Il accumule les expressions qui lui viennent à l’esprit. - Sganarelle sans le savoir nous révèle sa personnalité : S est un bavard , un homme spontané

dramatique > vitesse > « entendez-vous monsieur ? » (6 syllabes) > rythme haché « spectre, fantôme ou diable je veux voir ce que c’est » > tension dramatique à son paroxysme - intrusion du merveilleux > spectre > femmes > faux qui représente le temps > allégorie du temps et de la mort (…) commandeur > puissance divine - reproche au libertin > homme d’inconstance - baroque : scène de mouvements, de transformations et de tensions dramatiques 2.

à la Statue du Commandeur d'aller souper avec lui. Depuis ce rendez-vous, il fait figure d'un condamné, où les forces d'en haut ainsi que les personnages le mettent en garde sur ce qui risque de lui arriver s'il ne change pas son comportement de libertin. Les deux dernières scènes annoncent le dénouement où Dom Juan subit alors la sanction de tous ses libertinages. Nous pouvons donc alors nous demander en quoi le dénouement fait de cette pièce une comédie tragique. Nous verrons en première partie

SGANARELLE: Ah! Monsieur, c'est un spectre: je le reconnais au marcher. DOM JUAN: Spectre, fantôme, ou diable, je veux voir ce que c'est. Le Spectre change de figure, et représente le temps avec sa faux à la main. SGANARELLE: O Ciel! voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure? DOM JUAN: Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit. Le Spectre s'envole dans le temps que Dom Juan le veut frapper. SGANARELLE: Ah

n’est qu’un homme superstitieux * Il s’efforce de montrer qu’il est cultivé alors qu’il ne l’est pas vraiment. Il s’agit en vérité d’un homme superstitieux * On trouve le champ lexical de la religion : « pèlerin », « hérétique », « Ciel » et « diable ». * Il fait référence à un « loup-garou », élément de la superstition. Il veut ainsi impressionner Gusman. * Il se veut le porte-parole de la chrétienté, comme il le montre en employant le champ lexical du mariage : « mariage », « contracter »

médecine et ses pouvoirs.) Puis la conversation glisse sur le thème de la religion « est-il possible que vous ne croyiez point du tout au ciel ? » (l.1 et l.2). On note de nombreuses allusions à la religion avec les mots : « Ciel » (l.2)  ; enfer l.4 Diable l.6 . Mais nous voyons aussi intervenir le moine bourru l.11 qui est un personnage populaire de la superstition . Sganarelle confond ainsi la religion et la croyance populaires La thèse de Sganarelle revient à dire qu'il est impossible de vivre

médecine et ses pouvoirs.) Puis la conversation glisse sur le thème de la religion « est-il possible que vous ne croyiez point du tout au ciel ? » (l.1 et l.2). On note de nombreuses allusions à la religion avec les mots : « Ciel » (l.2)  ; enfer l.4 Diable l.6 . Mais nous voyons aussi intervenir le moine bourru l.11 qui est un personnage populaire de la superstition . Sganarelle confond ainsi la religion et la croyance populaires La thèse de Sganarelle revient à dire qu'il est impossible de vivre

fondre ensemble tous ses composants hétérogènes : le genre noble de la tragédie et le naturel de la comédie. On pourrait presque la considérer comme une comédie critique où ce serait la Providence divine qui rétablirait l’ordre perturbé par le noble libertin. Le dénouement merveilleux avec l’intervention de Dieu à travers la statue et le spectre qui apporte une dimension ludique et critique à la pièce Le mythe du « héros emmené dans les flammes de l’enfer » répond au goût du public pour le spectaculaire

que la femme a pu susciter dans les périodes noires du Moyen Âge - peur que révèlent les procès en sorcellerie. Il raconte notamment l’affaire des possédées de Loudun, dans le Poitou, au début du XVIIe siècle : le prêtre Urbain Grandier, bel homme libertin, fut accusé d'envoûtement par des religieuses hystériques, sans doute manipulées par des moines et des maris jaloux. Richelieu confie au juge Laubardemont la conduite du procès, pendant lequel des tortures sont infligées au prêtre. 5 10

bonne que pour les ridicules ». - « je veux » est repris plusieurs fois. Dom Juan veut vérifier si le spectre est réel. Il est donc encore et toujours matérialiste et rationnel. Néanmoins dans ce qu’il dit , on constate une antithèse au travers de « corps » et « esprit », peut être qu’il doute. - Dom Juan va donc mourir comme il a vécu, c’est à dire qu’il va être châtié d’une manière rapide. Il aimait le changement et la rapidité, il va donc subir le châtiment rapide du divin. 4) Une morale concise