Le Diable Au Corps Libertin

qui lui tenait tant à cœur? Ou bien, au contraire, dans son adaptation de Dom Juan, refuser l’autocensure, et ainsi toujours passer au regard de ses adversaires, pour un libertin, un homme corrompu, immoral, sans piété, aux mauvaises mœurs. Voire un « démon vêtu de chair et habillé en homme, et le plus signalé impie et libertin qui fut jamais dans les siècles passés », tel que le qualifiait un curé parisien, Roullé, dans Le roi glorieux au monde ou Louis XIV le plus glorieux de tous les rois du monde

promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 7 mai 2022 14:02 Études françaises Du lit et de la fable dans le roman érotique Jean M. Goulemot Faire catleya au XVIIIe siècle : lieux et objets du roman libertin Volume 32, numéro 2, automne 1996 URI : https://id.erudit.org/iderudit/036021ar DOI : https://doi.org/10.7202/036021ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Les Presses de l'Université de Montréal ISSN 0014-2085 (imprimé) 1492-1405 (numérique) Découvrir

essentielle de la femme est sa beauté. La position de la femme dans la société a évolué avec le temps. Pendant les siècles chrétiens, non seulement une belle femme mais toutes femmes sont prises pour un être vicieux et vaniteux servant d’un appât du diable. Au XII siècle, c’était un aute aspect de la femme. Il s’agissait de la femme épouse, mère et éducatrice. Elles étaient considérées comme des saintes. Toutefois, l’image d’une femme maudite, qui sème du mal parmi les hommes ne disparait pas. A cette

– Comte – Vicomte – Baron – Chevalier. c) Bref, tout le monde est le vassal de quelqu’un. Le salut de l’âme Au MA, les hommes vivent dans un monde difficile a) Pour eux, tous ces fléaux attestent la puissance du mal, du diable. b) Le moindre écart est vu comme l’œuvre du diable. L’homme est sauvé grâce aux pratiques religieuses a) Les riches fondent une abbaye où les moines vont prier pour eux. b) Les reliques, les indulgences, les pèlerinages. Les croisades (1096 – 1270) On veut délivrer

Sganarelle Ah ! Monsieur, c’est un spectre : je le reconnais au marcher. Dom Juan Spectre, fantôme, ou diable, je veux voir ce que c’est. Le Spectre change de figure, et représente le temps avec sa faux à la main. Sganarelle Ô Ciel ! voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure ? Dom Juan Non, non, rien n’est capable de m’imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c’est un corps ou un esprit. Le Spectre s’envole dans le temps que Dom Juan le veut frapper. Sganarelle Ah

comment la Giralda les accepta; - comment don Juan, se promenant, chaud de vin, sur la rive gauche du Guadalquivil, demanda du feu à un homme qui passait sur la rive droite en fumant un cigare, et comment le bras du fumeur (qui n'était autre que le diable en personne) s'allongea tant et tant qu'il traversa le fleuve et vint présenter son cigare à don Juan, lequel alluma le sien sans sourciller et sans profiter de l'avertissement tant il était endurci... J'ai tâché de faire à chaque don Juan la

même temps que Juliette de découvrir le visage d’un premier mort, celui de Roméo, puis de découvrir le cadavre de Pâris. La mort, ainsi mise en scène, est rendue encore plus horrible par les précisions de frère Laurence qui attire l’attention sur le corps de Pâris « baigné dans son sang ». On peut, même à la lecture, imaginer les ombres du tombeau, la pâleur des cadavres et le rouge du sang (pour les 1° L : penser que le roman gothique a utilisé ces moyens). L’auteur essaie d’éveiller par ce spectacle

des romans précieux qui exaltent l’aristocratie et ses valeurs, comme dans Le Roman comique de Paul Scarron (1651-1657) ou Le Roman bourgeois d’Antoine Furetière (1666). Mais le XVIIe siècle est aussi celui de la libre pensée et l’ébauche du roman libertin avec L’Autre Monde ou les États et Empires de la lune (1657) de Cyrano de Bergerac dont le genre s’épanouira au XVIIIe siècle (’ Fiche 13). Une reconnaissance du genre. Au XVIIIe siècle, le foisonnement du roman correspond à un besoin de la bourgeoisie

son couple libertin, courtisant les servantes, faisant de constantes infidélités à sa femme et trahissant Figaro à qui il est pourtant très reconaissant. Ainsi, Ainsi, les deux traits de caractères dominants qui sont mis en évidence par les différents personnages sont : Le libertinage et la jalousie. Dés la scène 1 de l'acte I, Suzanne atteste  le libertinage du Comte " C'est sur la tienne qu'il a des vues" Selon Marceline " il est jaloux et libertin"( I,4) Bartholo précise " Libertin par ennui,

18). - Souhait de vouloir garder sa réputation de libertin intacte, comme le prouve la tournure « Il ne sera pas dit ». =► Registre polémique. - Au nom de la raison, il veut savoir qui parle (l.9-10 « je veux …»), et refuse le pardon du Ciel. - Il ne peut même pas envisager le Ciel, comme le prouve l’énumération doublée d’une gradation ascendante dans le mal (l.9 « spectre, fantôme, diable ») : Il veut bien concevoir le diable, mais pas Dieu. - Il s’acharne à ne pas croire