Le Droit Du Plus Fort Est Il Légitime

2. L’Etat de droit et les limites du pouvoir. Si l’exigence morale doit s’effacer devant les moyens nécessaires aux fins politiques, la question de savoir si la fin doit toujours justifier les moyens se pose. Encore faut-il que la fin soit légitime. Et même à admettre que la seule fin possible de la politique soit la préservation de la communauté, ne peut-on soupçonner un pouvoir d’être en position de vouloir éventuellement d’autres fins ? a) La raison d’Etat et le droit de révolte. L’expression

de « l’état de nature » à « l’état civil », c’est à dire le passage de la nature à l’histoire et à la vie en société, a privé celui—ci de sa liberté naturelle. On notera que Rousseau ne partage pas l’optimisme des lumières à propos du progrès... De plus, dans cet état de servitude, le maître lui même est esclave : esclave de la servitude qu’il doit chaque jour imposer par la force, esclave de sa propre maîtrise qui le rend dépendant des autres. Il y là quelque chose comme l’illustration de la dialectique

type d’organisation est apparu en Europe dans le cadre d’un processus qui débute à l’époque de la féodalité, et s’est imposé comme l’unique mode de gouvernement des sociétés contemporaines : il n’y a pratiquement pas aujourd’hui de pouvoir politique légitime en dehors de l’État. Le pouvoir de l’état s’est constitué dans les sociétés occidentales à partir d’un certain nombre de monopoles, c’est a dire d’activités que lui seul pouvait exercer, de ressources dont il était le seul a pouvoir disposer et qu’aucun

cadre de leur fonction, et qu’en pratique, ils sont bien plus que de simples arbitres. Ceci est renforcé en France par les éléments du Système de Variable Déterminante (selon M-A Cohendet) qui conditionnent directement ou indirectement la pratique constitutionnelle. Ainsi, l’histoire et les habitus permettent d’apporter des explications à ces dérives. Un président qui outrepasse ses droits et ses fonctions est chose commune en France depuis fort longtemps. Déjà sous la IIIème république, les abus de

Constitution. Est-ce que cette volonté est propre à la R5 ? Tendance bien française à changer, réviser la constitution, qui s’explique par le fait qu’on ait tendance à vouloir changer ce texte, norme suprême qui définit la répartition des pouvoirs et les droits fondamentaux. On a donc tendance en cas de problème à réviser la constitution plutôt que de changer la réalité des choses. La constitution a été révisée 24 fois sous la R5. Deux grands motifs de révision de la constitution : I. Pourquoi : Réviser

la loi, le droit et l'étiqueté. Attention une notion n'a pas de but ! La justice oui, mais pas la NOTION de justice. Qu'est ce que l'étiqueté, donne une définition ! Le juste, c'est ce qui est légitime ou ce qui est légal. Quelle est la différence entre légitime et légal, définitions Cette notion est liée à la loi et peut correspondre soit à la norme divine, naturelle (le droit naturel), soit aux règles édictées dans une société donnée (le droit positif). Le droit positif est le droit qui existe

deux points : celui de savoir d'où proviennent les inégalités – c'est une question de fait -, et celui de savoir si elles sont autorisées par la loi naturelle – c'est une question de droit. Cette dualité se retrouve dans le titre de l'œuvre de Rousseau puisqu'il distingue l'origine ( fait ) et les fondements ( droit ). Cette distinction a été expliquée en cours. On remarque également que la référence à l'idée de loi naturelle disparaît. L'explication se trouve dans la préface au discours ( p.17 à

care en latin qui signifie « dire le droit ». On sait ce qui est juste grâce à la loi et au droit. Le droit est censé établir le juste. Il faut alors faire la distinction entre le droit positif et le droit naturel. Le droit positif est un ensemble de lois telles qu'elles existent effectivement (code civil, pénal, de la route). Le droit naturel est le droit tel qu'il est inscrit dans la nature, il préexiste aux lois. On découvre le droit naturel et on crée le droit positif. Le juste c'est ce qui est

la différence de l’inégalité ; si une différence n’est jamais injuste, nous entendons souvent parlé d’inégalités injustes. L’idéal démocratique, c’est légalité totale. Problématique : Est il convenable en démocratie de rencontrer des inégalités légitimes (justes et justifiables) ? Comment peut-on concilier liberté et égalité ? Notions à retenir : Egalité des situations : égalité des faits. Mérite : Avoir fait des efforts conformes à ceux attendus par une société. Méritocratique : qui tourne

unique de son pays, puis, par suite, se sentir en sécurité, et ainsi, profiter et jouir le plus paisiblement possible son existence d'être vivant. En effet, sans lois, sans règles, et sans limites, est évidente la mise en place, de manière naturelle, de l'anarchie, c'est-à-dire l'absence de gouvernement, et l'anomie, c'est-à-dire l'abscence de principes communs: à l'état nature, c'est la loi du plus fort qui domine. Ainsi, c'est par ce besoin de justice que ressent de l'homme, que se crée l'État