Le Formalisme Contractuel

La liberté contractuelle. Pbtique : Le pouvoir créateur de l'autonomie de la volonté. I/ Le principe de la liberté contractuelle A) L'affirmation nuancée du Code civil Affirmation de la liberté des contractants en matière contractuelle (art. 1134). Sur la forme et le fond. Restrictions (art. 6, 1134) Liberté contractuelle « Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ». Art 1134 al 1. Le principe est donc la liberté contractuelle, tant en ce

l’industrie : liberté pour tous de choisir une activité professionnelle ; Liberté contractuel : article 104 du code civil, choix des partenaires, etc. ; Liberté de la concurrence : choix de la stratégie économique, interdiction de dénigrer les concurrents. CHAPITRE 4 : LA NEGOCIATION DU CONTRAT I-Autonomie de la volonté. C’est deux aspects : la liberté contractuelle et le consensualisme. 1. Liberté contractuelle. Principe Exception Liberté de contracter ou de ne pas contracter Contrat

d’origine étatique : * Le créancier peut recourir à la contrainte directe pour amener son débiteur à exécuter ses obligations. Le tribunal peut prononcer des astreintes pour amener le débiteur à s’exécuter. * L’action entre responsabilité contractuelle, le créancier peut obtenir la réparation du préjudice consécutif à l’inexécution. Il s’agit d’une sanction indirecte. * La classification d’une obligation. Les obligations sont de deux sortes et sont classées en fonction de leur objet d’une

manifestation de volonté de l'offrant. Précise, c'est-à-dire comporter tous les éléments essentiels du contrat (objet, prix). Le contrat projeté doit pouvoir se former sans autre ajout de la part de l'acceptant. b-Formalisme Normalement, l'offre est consensuelle, aucun formalisme n'est nécessaire, puisque les seules conditions nécessaires sont la précision et la fermeté. Pourtant, un arrêt a remis ceci en cause. Attention, cet arrêt n'est pas un revirement. Dans l'arrêt Com. 3 juin 2003 n° 00-17008

obligation ; le créancier peut le poursuivre en justice pour obtenir la réparation du préjudice consécutif à l’inexécution : c’est l’action en responsabilité contractuelle. Les parties elles même peuvent avoir recours à une forme de sanction privée qui permet de combiner les avantages de la contrainte directe et de l’action en responsabilité contractuelle : c’est la technique de la clause pénale. La classification des obligations La doctrine a retenu une grande classification : Les classifications fondées

ainsi que l'attribution à son profit des arrérages versés. La vendeuse constate donc que l'acheteur ne respecte pas ses obligations contractuelles, elle souhaite donc que soit constater la clause résolutoire. Elle demande également que les arrérages c'est à dire les sommes d'une rente qui reste due, lui soient versées. Elle réclame donc que l'obligation contractuelle du vendeur soit exécutée. La cour d’appel de Paris rend un arrêt le 6 décembre 2001 où elle rejette les prétentions de la vendeuse

une idée d’unité, d’uniformité et qui tient à l’existence d’une théorie classique du contrat (le principe de l’autonomie de la volonté, section 2), enfin nous relevons une idée de distorsion entre la théorie classique du contrat et la réalité contractuelle (le dépassement du contrat, section 3) Section 1 – La classification par la diversité a- La classification du point de vue de la formation du contrat Le critère de la formation permet de distinguer entre le contrat consensuel et les contrats

pour l’opinion publique. C’est la raison pour laquelle la doctrine estime de façon excessive que l’erreur doit portée sur des qualités convenu (partagé par les parties) d’autres vont plus loin en disant que l’erreur doit entrer dans le champ contractuel. On ne retient pas cette doctrine car dire que l’erreur ne doit porter que sur des qualités convenues entre les parties, c’est commode car ça réduit le champ de l’erreur, mais c’est discutable car cela procède d’une confusion entre la formation

bougent, c’est que, dans ses profondeurs, la terre tremble »1. ', 'Le contrat est partout présent. Il n’en va pas différemment dans les relations où intervient l’administration. En effet, les personnes privées n’ont pas le monopole des mécanismes contractuels. Le contrat a depuis longtemps inspiré l’action administrative. Il subit même depuis quelques décennies un regain d’intérêt, un phénomène de « contractualisme »2 qui selon le Professeur RICHER ne se dément pas. Par-delà l’usage traditionnel qui

publicité et de mise en concurrence. Il apparait que la directive concession opère un rapprochement de la définition communautaire de la concession avec la notion de DSP, ce qui tend à considérer que la directive ne remet pas en cause le modèle contractuel porté par la loi Sapin. En revanche, le législateur national devra intégrer les nouvelles exigences en termes de publicité et de mise en concurrence. L’absence de remise en cause du modèle français de convention de DSP Par l’intégration dans la