Le Heros Racinien

effet la tragédie Racinienne se caractérise par le rejet de l’héroïsme et de la tendresse pour mettre en lumière la vérité psychologique nue de la nature humaine ainsi que la violence funeste des passions. Ce n’est plus comme chez Corneille (cf Le Cid) l’admiration qui est suscitée mais plutôt la terreur et la compassion : les héros dans Andromaque sont anéantis, écrasés sous le poids de leurs passions qui les aveuglent et les empêchent d’êtres lucides (sauf pour les adjuvants aux héros tels Phoenix

leur prénom. Comme par exemple au vers 5 « votre amante » , au vers 6 « compagne du péril » ou au vers 36 « la veuve de Thésée » expressions qui font référence à Phèdre. Hippolyte est quant à lui désigné au vers 34 par la périphrase « Digne fils du héros qui t’a donné le jour ». Cette utilisation de périphrases à la place de l’évocation explicite des noms des personnages crée un effet de flou quant à l’identité des personnes nommées de la même façon que la synecdoque au vers 4 « cette tête charmante »

et de la poésie romantique, est fortement présent dans les écrits de René de Chateaubriand. Il met l’accent sur l’exploration du « moi » . En 1802 il crée le personnage de René qui souffre d’une passion incestueuse pour sa sœur. C’est ainsi que le héros romantique instable et angoissé est né. Madame de Staël, qui a popularisé en France le terme « romantisme » et lui a donné son sens littéraire, préfigure le romantisme par sa modernité. En effet, elle trouve que la littérature française d’après

au nom de l'imagination, de l'expression du génie. Rejet du moralisme et du théâtre manichéen conception dualiste du bien et du mal : le drame bourgeois est, pour les romantiques, un théâtre moralisateur (le dénouement est toujours moral). Des héros singuliers remplacent les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles. A l'unité d'action des classiques qui proscrit les intrigues secondaires, le drame romantique substitue l'unité d'ensemble. C'est la seule limite imposée à leur liberté

tragédies (comme Corneille). Les thèmes raciniens sont souvent très psychologiques, il fait une fine analyse des sentiments, des passions, des folies des hommes ( cf. Bérénice = passion impossible entre la reine de Palestine et l'empereur romain; Titus; Phèdre = passion quasi-incestueuse qui s'empare de l'épouse du héros Thésée pour son beau-fils, Hippolyte; etc…). Il présente des personnages dans toute leur fragilité (là où Corneille nous peint plutôt des héros). - Théâtre classique: règle de la bienséance

instrument de torture. Les personnages d’Aricie et d’Hippolyte ont les attraits des héros de romans contemporains à cet époque : jeunes, beaux, pures, découvrant leur amour commun malgrès l’hostilité de leur entourage.Ils ont tout pour plaire aux nobles du temps de Racine. D’ ailleurs, la Cour préférait sûrement les personnages d’Aricie et d’Hippolyte à Phèdre. Ils évoquaient les tendresses du théâtre racinien. Mais Racine ne veut pas avoir le titre de « romanesque » pour son œuvre, il laissa donc

d'Oreste est typique, c’est un personnage racinien caractéristique parce qu’il est entièrement dominé par sa passion pourtant impossible. Contrairement au héros cornélien, il agit contre sa volonté, contre son devoir même. En mettant en avant ses intérêts personnels (emmener Hermione), Oreste trahit sa mission officielle d’ambassadeur (emmener Astyanax). Seul dans la pièce à n’être aimé de personne, il appartient à la famille des grands « délaissés » raciniens, comme Antiochus dans Bérénice. Dès les

personnages sont d'ascendance noble car mythologique : · Thésée est le fils du roi Egée et de la reine Ethra (également fécondée par Poséidon, ce qui fait de Thésée un héros au sens propre, un demi-dieu). Il est roi d'Athènes.· Phèdre est « [l]a fille de Minos et de Pasiphaé » (v.36) : son père est un juge des Enfers, et sa mère la fille du Soleil. Elle est reine d'Athènes.· Hippolyte est « le fils de l'Amazone » Antiope

éprouve pour son beau-fils, Hippolyte, lui-même amoureux d’une jeune fille, Aricie. Phèdre est déchirée par cet amour qu’elle finit par avouer à Hippolyte. Celui-ci la repousse. • Cette pièce est souvent donnée comme l’exemple même de la tragédie racinienne. Racine dit de son personnage qu’elle  « n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente ». • Le théâtre de l’absurde met en scène l’absurdité de la condition humaine et, en particulier, l’impossibilité d’une véritable communication entre

composé de lettres fait partie du mouvement littéraire du classicisme. Cette œuvre fut publiée en 1782 par le célèbre écrivain Choderlos de Lacos, elle s’inscrit dans le courant du libertinage de mœurs. Ce roman épistolaire raconte l’histoire de deux héros libertins, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil. Tout au long de l’œuvre, les deux personnages qui ont été amants dans le passé s’envoient des lettres pour se raconter leurs exploits de conquête. Ce texte est la lettre 40, écrite par le