Le Heros Vertueux

apprit d’elle que ses parents, pour arrêter «son penchant au plaisir», l’envoyaient en un couvent où il lui déplaisait d’aller enfermer sa jeunesse, sa beauté et sa gaieté. Grâce à son «éloquence scolastique» et malgré les remontrances de Tiberge, son vertueux ami, il n'eut aucune peine à la convaincre de se laisser enlever, de s'enfuir avec lui qui lui offrait de la conduire à Paris où ils se divertiraient et se marieraient. À Paris, le couple s'installa rue Vivienne. Manon, prétendument du fait de son

distinguant entre deux traitements du socratisme : celui de la première renaissance, Ficin, Salutati, Manetti, qui voit en Socrate un héros et celui de la seconde Renaissance, celle de Montaigne, annoncé par Érasme et Rabelais, qui valorise en lui l'homme ordinaire. Avec Montaigne, le renversement est presque achevé puisque c'est lorsqu'il se reconnaît homme que le héros devient un dieu. L'intervention de Bruno Pinchard, immédiatement après, a réaffirmé une différence fondamentale entre Montaigne

dit d’apprentissage. La multiplication des « antihéros » au siècle dernier prouve ce besoin de se retrouver dans un personnage : dans Aurélien de Louis Aragon, Bérénice, la femme dont est épris le héros éponyme est laide, allant à l’encontre de la figure traditionnelle du héros stéréotypé « beau et vertueux ». Toutefois, il n’est pas possible de se retrouver dans tous les personnages, mais la confrontation à autrui permet une réflexion sur soi même. Le personnage de roman permet donc d’en apprendre

« chœur de bénédictions » , le libertins joue ici le rôle de « deus ex machina » des pièces de théâtre grecques, c‘est lui qui sauvent la pauvre famille de la saisie de ses biens. c’est le Héro il le dit lui-même : « je ne ressemblais pas mal au Héros d’un drame , dans le scène du dénouement » , de plus les qualificatif qui le décrivent sont associés au Héro : « noblement, compassion, Dieu ». Les paysans, eux , pleurent, s’agenouillent , « prosternée à [ses] genoux ». L’image du patriarche, stéréotypée

qui ne le dit pas ouvertement) il faut avoir la meilleure réputation. Le libertin jouit d’une liberté de mœurs et de morale. Dans ce roman, les personnages libertins sont incarnés par la Marquise de Merteuil et  Valmont. Sous Louis XVI, le bon roi vertueux, les libertins doivent se cacher car ils ne veulent pas s’arrêter. Ils se dissimulent, et apprennent l’art de la manipulation, telle la Marquise de Merteuil. Les libertins sont toujours des aristocrates qui n’ont aucun poids politique, ni de problème

Ragotin. Toutes ses mésaventures renforcent le coté comique du texte ; en effet, il se retrouve coincé dans un coffre, faute à une « puissante servante » qui l’a volontairement ainsi placé. Ce petit bonhomme n’a rien d’un héros de roman habituel ; il n’est pas beau, courageux ou vertueux. Scarron brise les mœurs de son temps en voulant rejeter les habituels personnages nobles et sublimes. Il se moque de la préciosité, de la noblesse par le biais de son style direct, simple, caricaturesque et moqueur

Après avoir évoqué les diverses générations d’hommes qui l’on précédé (l’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge de bronze, l’âge des héros), Hésiode évoque l’âge de fer. Plût aux dieux que je ne vécusse pas au milieu de la cinquième génération ! Que ne suis-je mort avant ! que ne puis-je naître après ! C'est l'âge de fer qui règne maintenant. Les hommes ne cesseront ni de travailler et de souffrir pendant le jour ni de se corrompre pendant la nuit ; les dieux leur enverront de terribles calamités. Toutefois

faveurs est source de bonheur infini. Mise sur ce piédestal, la femme acquiert donc des privilèges d’ordre intellectuel : juge et parti, elle devient une femme de lettres. Et de façon générale, c’est par les valeurs morales exigées par cet amour vertueux qu’on acquiert vertu, intelligence et créativité. Démarche intellectuelle, «la courtoisie est une conception à la fois de la vie et de l’amour »(Michel Zink), et si courtois doit être distingué de la courtoisie au sens large du terme, il en constitue

professeur (proposition de plan) I. Un pèlerinage aux sources du bonheur A. Un cheminement solitaire, une progression graduelle, une avancée pas à pas dans un paysage campagnard vers un lieu coupé du reste du monde, vers un écrin de verdure • le héros chemine d'un pas assuré dans la campagne tourangelle (pays des ardoisières), à quelques lieus de Chinon : traversée des « landes dites de Charlemagne », d'un plateau qui sépare le bassin fluvial du Cher de celui de l'Indre, des « landes plates et sablonneuses

son frère malgré l'avertissement de son ange tutélaire : « Non, je ne puis croire qu'Amaldi soit coupable à ce point » (scène VI p13). Le personnage d'Amaldi apparaît à la scène VIII accompagné de son valet Gianetti et déjà la menace du personnage vertueux que représente le Duc Alfonse se manifeste : Gianetti à Amaldi « Demain vous verrez tout Ferrare à vos pieds » (scène IX p 18). L'acte deux présente la lutte pour le maintient de la vertu notamment au travers de combats : Didascalies « Il s'engage