Le Juif errant

gens retiennent. La première difficulté qu’on éprouve en parlant des populations primitives et de leurs attribuer un nom qui leurs conviennent. « Sauvage », ces peuples ne le sont pas, si l’on entend par ce mot des êtres humains vivants à l’état errants sans lois, sans convictions, sans organisation familiale et sociale ; des sauvages de ce genre il n’en n’existe pas et peut-être n’ont-ils jamais existés. Seraient-ils des non civilisés s’ils n’ont pas notre culture ? Il ont leur propres cultures

nuance très discrètement de gaieté complice). L’auteur, qui a consacré de nombreux vers aux saltimbanques, montre sa sympathie pour ces rêveurs, ces poètes, ces grands enfants que sont les baladins ; il a une secrète prédilection pour ces éternels errants, libres de toutes attaches, n'obéissant qu'à leur fantaisie et perdus dans un rêve sans fin. La liberté, le rêve, le dédain de toutes les formes «bourgeoises» de la vie : domicile fixe, profession honorable, compte en banque et moralité irréprochable… :

Le jour suivant Aladdin, qui ne voulait pas attendre que la faim le pressât, prit un des plats d’argent sous sa robe et sortit dès le matin pour l’aller vendre. Il s’adressa à un juif qu’il rencontra dans son chemin ; il le tira à l’écart ; et, en lui montrant le plat, il lui demanda s’il voulait l’acheter. Le juif, rusé et adroit, prend le plat, l’examine ; et il n’eut pas plus tôt connu qu’il était de bon argent, qu’il demanda à Aladdin combien il l’estimait. Aladdin, qui n’en connaissait pas

apportée. Le jour suivant Aladdin, qui ne voulait pas attendre que la faim le pressât, prit un des plats d’argent sous sa robe et sortit dès le matin pour l’aller vendre. Il s’adressa à un juif qu’il rencontra dans son chemin ; il le tira à l’écart ; et, en lui montrant le plat, il lui demanda s’il voulait l’acheter. Le juif, rusé et adroit, prend le plat, l’examine ; et il n’eut pas plus tôt connu qu’il était de bon argent, qu’il demanda à Aladdin combien il l’estimait. Aladdin, qui n’en connaissait pas

“Gaulois” e per il “Gil-Blas”; ogni anno almeno un volume di racconti, cui si aggiunsero romanzi e libri di viaggio, da La maison Tellier, 1881, a Une vie, 1883, Bel-Ami, 1885, Mont-Oriol, 1887, Pierre et Jean, 1888, Fort comme la mort, 1889, La vie errante, 1890. Si tratta di storie attraversate da temi ricorrenti: la Normandia, bambini abbandonati, amori infelici, la crudeltà della guerra, la mediocrità della vita borghese etc. L’incessante produzione letteraria fu sostenuta da

12 ans) et l'inspection du travail (la journée de travail est légalement abaissée à 12 heures). 1893 L'affaire de Panama : de nombreux hommes politiques sont condamnés pour corruption. 1894-1906 L'affaire Dreyfus perturbe le pays. Un militaire juif alsacien est condamné, après un procès injuste, pour avoir censément vendu des documents à l'Allemagne : on le déporte en Guyane. L'opinion publique est très divisée : les dreyfusards (Zola, la Ligue des droits de l'Homme) veulent un vrai procès ;

construite sur le dos d’un dragon endormi. Liste des volumes : Tome 1 : Le Souffle du Dragon Jusqu'à maintenant personne n'a réussi toutes les épreuves pour succéder à l'empereur. L'ultime épreuve consiste, en effet, à défier les monstres errant dans la gueule du dragon et à émerger du labyrinthe. Seules l'entraide et l'amitié aideront les héros à s'en sortir. Tome 2 : L’Eveil du Dragon Shaar-Lun, disparu depuis longtemps sous terre, revient, transformé. Il enlève l'enfant des deux

description. Les ramifications de cette tradition tout au long du XIXe siècle sont extrêmement nombreuses. Parmi les grands noms du roman-feuilleton populaire, on compte essentiellement, outre Eugène Sue (Les Mystères de Paris, donc, mais aussi Le Juif errant), Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne, Le Comte de Monte-Christo), Paul Féval (Le Bossu), Frédéric Soulier (Mémoires du diable), Ponson du Terrail (Rocambole), et Michel Zévaco (Les Pardaillan). 

naturaliste. On peut dire qu’il a su se trouver dans ce passe temps. L’affaire Dreyfus Nous allons tout d’abord vous donner une idée de l’affaire puis du rôle que Zola prend dans celle-ci. C’est l’accusation de trahison du capitaine alsacien et juif Alfred Dreyfus. Pendant la troisième république française, cette affaire a bouleversé toute la population française de 1894 à 1906. Elle oppose deux camps : d’un côté les «dreyfusards» soit ceux pour l’innocence du capitaine et les «antidreyfusards»

les compagnons de Henri V et les brigands de Schiller. Comme, au fond du cœur cependant, il avait besoin de ce merveilleux que lui refusait la civilisation, il l’était venu chercher sur cette terre des vieux souvenirs, au milieu de ces populations errantes, au pied de ces montagnes aux noms sublimes qui s’appellent l’Athos, le Pinde et l’Olympe. Là, il semblait à son aise, l’air qu’il respirait était celui qui convenait à sa poitrine ; il avait semé sur son chemin juste assez de dangers pour tenir