Le Langage Libertin

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leur conformation, sont plus ou moins aptes aux unions sexuelles, et dont les parties se conviennent réciproquement le mieux. »(CS, p. 248) 7. L’expression est de J. Prévot : Cyrano de Bergerac (1998), L’Autre Monde, in J. Prévot (éd.), Les Libertins du XVIIe siècle, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade ». Sur l’influence de Campanella, nous renvoyons le lecteur aux abondantes annotations de cette édition. 8. Mais on retrouve aussi cette vision du monde chez de nombreux auteurs,

conclusion (« voilà comme il faut vous défendre… ») * Elle est faussement lyrique car Done Elvire exagère ses sentiments, donc cela devient comique. (Paroles hyperboliques, exagérées). * Interrogations oratoires, anaphores : Done Elvire possède le langage comme Dom Juan. * Elle est très amère, elle souffre (anaphores).Elle regrette qu’il ne lui est pas menti car elle aime encore Dom Juan mais elle l’accuse, le rabaisse quand même. Elle se rend compte qu’elle a était manipulée. Réaction de Dom Juan

au pied de la lettre ses affirmations, comme par exemple Ernest Sturm qui, dans une étude Crébillon fils et le libertinage au XVIIP siècle, écrit Dans Les Égarements du cœur et de l'esprit qui pourraient porter en sous-titre: «de l'éducation d'un libertin», Crébillon peint les épreuves parfois obscures que traverse un adolescent afin d'être admis sur un pied d'égalité dans les salons privés de l'élite aristocratique (...) Les égarements traitent l'inévitable conflit entre l'individu et un monde fortement

vous partagerez quelque jour le trouble que j'éprouve en ce moment ?» (lignes 7-8) Il lui avoue en réalité le désir qu'elle ressente le même trouble physique que lui, qu'elle découvre les choses de l'amour. Nous pouvons ici apprécier la maîtrise du langage de Valmont qui mène un double discours crédible et qui se permet même l'ironie en se moquant de la Présidente et de son ignorance de tout ce qui a attrait au plaisir de la chair, peut-être même évoquant sa froideur (ses «rigueurs désolantes» ligne13)

I°) La duplicité des paysannes A/ Le double jeu de Dom Juan → Don Juan glisse de nombreux apartés aux deux femmes → Il manipule les deux en créant la confusion chez elles → Les deux femmes étant présentes, la difficulté est maximale B/ Le langage → Il se répète lorsqu'il parle aux deux femmes, exprimant par des synonymes des sens similaires. → Manque d'inspiration ou volonté de mettre les deux femmes sur un pied d'égalité → Alternance dans les didascalies de Charlotte/Mathurine C/

cherche pas l’affrontement ou le retrait, mais plutôt, elle semble donner à Dom Juan des points à développer comme notamment quand elle parle de ses mains :« Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi », réplique immédiatement reprise par le libertin avec « elles sont les plus belles du monde ». Même si Charlotte reconnaît qu’elle est une victime facile (« tout ça est trop bien dit pour moi » l.46) et qu'elle admet la possibilité du doute (« je ne sais si c’est pour vous railler de moi » l.40)

LES MAÎTRES DOMINENT Dans Dom Juan (Molière), Sganarelle débat avec son maître Dom Juan au sujet de l'existence de Dieu.Sganarelle est convaincu que Dieu existe, thèse qu'il soutient fermement dans sa tirade. Dom Juan lui est rationnaliste et libertin d'esprit. Il ne croit pas en l'existence de Dieu, c'est un athée. Danscette scène le valet parle beaucoup plus que le maitre, ce qui ne tourne pas à son avantage. En effet il s'emporte lorsqu'il remarque que son maitre ne répond pas : « je ne saurais

Michel Delon. Cette fiche pédagogique n’a pas vocation universitaire ; elle s’adresse en premier lieu aux professeurs de Terminale L : Les Liaisons dangereuses sont au programme, avec le film de Stephen Frears, dans le cadre de l’objet d’étude : « Langage verbal et image, littérature et cinéma ». Notre objectif est pratique : – proposer des sujets sur le roman comme sur le film (aussi bien pour la question à huit points que pour la question à douze points du baccalauréat) ; – proposer des corrigés

utilisant l’exemple de Dangerous Liaisons de Stephen Frears, de 1988. Cette adaptation impressionne par sa concentration sur les personnages, qui mettent particulièrement en lumière le noyau psychologique du roman épistolaire libertin. Tout d’abord, certaines différences narratives fondamentales entre les roman épistolaires et le cinéma doivent être explicitées, pour examiner ensuite comment la perspective narrative a été prise en compte dans le changement